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L'Algérie va recourir à une LFC
Pour faire face aux récentes mesures exceptionnelles
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 03 - 2011

Les premiers impacts des récents efforts financiers consentis par les pouvoirs publics commencent d'ores et déjà à «tomber». Les augmentations de salaires, les subventions des produits alimentaires, le soutien à l'emploi et au logement sont autant de dépenses auxquelles il faut faire face dans un avenir proche.
Les premiers impacts des récents efforts financiers consentis par les pouvoirs publics commencent d'ores et déjà à «tomber». Les augmentations de salaires, les subventions des produits alimentaires, le soutien à l'emploi et au logement sont autant de dépenses auxquelles il faut faire face dans un avenir proche.
Dans ce sens, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé, jeudi dernier à Alger, que les autorités financières du pays allaient recourir, pour la troisième fois consécutive en 2011, à une loi de finances complémentaire (LFC). Selon le ministre, ce correctif budgétaire a été rendu nécessaire par le besoin d'inscrire dans le budget de l'Etat les incidences financières engendrées par les nouvelles mesures prises dernièrement par le Conseil des ministres pour relancer l'emploi et l'investissement. La prochaine LFC va aussi consacrer certaines dispositions légales, ajoute le ministre, qui n'en a pas communiqué les détails dans des déclarations à la presse, en marge d'une séance de questions orales au Conseil de la nation. Le premier argentier du pays a souligné que le recours à une loi de finances complémentaire "ne signifie pas un manque de visibilité en matière de prévisions des finances publics du pays". Le recours à une LFC "vient apporter des correctifs à des décisions exceptionnelles qui seront prises durant un exercice donné", a t-il précisé. Avec la mise en œuvre de ces décisions, en plus des dépenses du programme d'équipement, le budget de fonctionnement de l'Etat sera appelé à augmenter, note le ministre. Mais selon lui, la hausse maintenue des recouvrements de la fiscalité ordinaire, enregistrée durant ces dernières années, couvre actuellement plus de 50% des dépenses de fonctionnement. "Notre objectif est de maintenir le rythme de croissance de la fiscalité ordinaire pour arriver à couvrir toutes nos dépenses de fonctionnement" avec les recouvrements de cette fiscalité, souligne le ministre. Ce dernier a estimé par ailleurs que les investissements consentis par l'Etat dans les infrastructures (logements, routes, barrages), n'ont pas une grande rentabilité économique mais une utilité sociale. Selon lui, seuls les investissements s'adressant au marché au titre de l'accompagnement par l'Etat du secteur privé, sont en mesure de créer cette rentabilité. D'ailleurs, souligne-t-il, les mesures prises dernièrement par le Conseil des ministres prévoient le renforcement de cet accompagnement par des financements conjoints (publics-privés).
Un billet de 2.000 DA bientôt créé par la Banque d'Algérie
Poussée inflationniste inquiétante
La Banque d'Algérie vient d'annoncer la création d'un nouveau billet de banque d'une valeur de 2.000 DA (deux mille dinars). Le Conseil de la monnaie et du crédit, réuni jeudi dernier en session ordinaire sous la présidence de Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, "a édicté le règlement portant création d'un nouveau billet de banque d'une valeur faciale de 2.000 dinars algériens". Le Conseil a également adopté le règlement ''portant émission et mise en circulation'' de ce nouveau billet de banque, mais n'a pas donné de date pour sa mise en circulation. La nouvelle coupure, "qui circulera concomitamment avec les autres billets de banques, actuellement en circulation, contribuera au rafraîchissement de la monnaie fiduciaire et à sa disponibilité accrue", précise la Banque centrale. Si le motif invoqué est d'assurer ''une disponibilité accrue'' de la monnaie fiduciaire, il n'en demeure pas moins que cela renseigne sur la dépréciation de la monnaie nationale et la courbe ascendante prise par l'inflation. Des inquiétudes confirmées par le ministre des Finances, Karim Djoudi, qui n'a pas écarté jeudi dernier à Alger une poussée inflationniste en 2011, qui sera engendrée par les augmentations de salaires décidées par les pouvoirs publics. Selon le ministre, si l'argent injecté dans le cadre de l'augmentation des salaires sera dépensé d'un seul coup par les ménages, il pourrait provoquer une pression sur la demande interne qui va se traduire par une hausse des prix de certains produits. Pour échapper à cette éventuelle hausse des prix, le ministre préconise la transformation des rappels au titre du régime indemnitaire de 2008, 2009 et 2010 en épargne, dans la perspective d'utiliser celle-ci (l'épargne) notamment dans les dispositifs de soutien à l'accession au logement. "Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent mais doivent être plus actives en termes de mobilisation de l'épargne", a-t-il préconisé, dans une déclaration à la presse en marge d'une séance de questions orales à l'APN. En 2010, l'inflation en Algérie s'est établie officiellement à 3,9% selon l'Office national des statistiques (ONS), un peu plus que les 3,5% prévus dans la loi de finances de 2010. Quant au manque de liquidités au niveau des bureaux de poste, Karim Djoudi a indiqué qu'un groupe de travail du ministère des Finances a formulé une série de suggestions pour faire face à ce problème. Le règlement de cette question revient à la Banque d'Algérie et à Algérie Poste, a-t-il estimé.
Dans ce sens, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé, jeudi dernier à Alger, que les autorités financières du pays allaient recourir, pour la troisième fois consécutive en 2011, à une loi de finances complémentaire (LFC). Selon le ministre, ce correctif budgétaire a été rendu nécessaire par le besoin d'inscrire dans le budget de l'Etat les incidences financières engendrées par les nouvelles mesures prises dernièrement par le Conseil des ministres pour relancer l'emploi et l'investissement. La prochaine LFC va aussi consacrer certaines dispositions légales, ajoute le ministre, qui n'en a pas communiqué les détails dans des déclarations à la presse, en marge d'une séance de questions orales au Conseil de la nation. Le premier argentier du pays a souligné que le recours à une loi de finances complémentaire "ne signifie pas un manque de visibilité en matière de prévisions des finances publics du pays". Le recours à une LFC "vient apporter des correctifs à des décisions exceptionnelles qui seront prises durant un exercice donné", a t-il précisé. Avec la mise en œuvre de ces décisions, en plus des dépenses du programme d'équipement, le budget de fonctionnement de l'Etat sera appelé à augmenter, note le ministre. Mais selon lui, la hausse maintenue des recouvrements de la fiscalité ordinaire, enregistrée durant ces dernières années, couvre actuellement plus de 50% des dépenses de fonctionnement. "Notre objectif est de maintenir le rythme de croissance de la fiscalité ordinaire pour arriver à couvrir toutes nos dépenses de fonctionnement" avec les recouvrements de cette fiscalité, souligne le ministre. Ce dernier a estimé par ailleurs que les investissements consentis par l'Etat dans les infrastructures (logements, routes, barrages), n'ont pas une grande rentabilité économique mais une utilité sociale. Selon lui, seuls les investissements s'adressant au marché au titre de l'accompagnement par l'Etat du secteur privé, sont en mesure de créer cette rentabilité. D'ailleurs, souligne-t-il, les mesures prises dernièrement par le Conseil des ministres prévoient le renforcement de cet accompagnement par des financements conjoints (publics-privés).
Un billet de 2.000 DA bientôt créé par la Banque d'Algérie
Poussée inflationniste inquiétante
La Banque d'Algérie vient d'annoncer la création d'un nouveau billet de banque d'une valeur de 2.000 DA (deux mille dinars). Le Conseil de la monnaie et du crédit, réuni jeudi dernier en session ordinaire sous la présidence de Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, "a édicté le règlement portant création d'un nouveau billet de banque d'une valeur faciale de 2.000 dinars algériens". Le Conseil a également adopté le règlement ''portant émission et mise en circulation'' de ce nouveau billet de banque, mais n'a pas donné de date pour sa mise en circulation. La nouvelle coupure, "qui circulera concomitamment avec les autres billets de banques, actuellement en circulation, contribuera au rafraîchissement de la monnaie fiduciaire et à sa disponibilité accrue", précise la Banque centrale. Si le motif invoqué est d'assurer ''une disponibilité accrue'' de la monnaie fiduciaire, il n'en demeure pas moins que cela renseigne sur la dépréciation de la monnaie nationale et la courbe ascendante prise par l'inflation. Des inquiétudes confirmées par le ministre des Finances, Karim Djoudi, qui n'a pas écarté jeudi dernier à Alger une poussée inflationniste en 2011, qui sera engendrée par les augmentations de salaires décidées par les pouvoirs publics. Selon le ministre, si l'argent injecté dans le cadre de l'augmentation des salaires sera dépensé d'un seul coup par les ménages, il pourrait provoquer une pression sur la demande interne qui va se traduire par une hausse des prix de certains produits. Pour échapper à cette éventuelle hausse des prix, le ministre préconise la transformation des rappels au titre du régime indemnitaire de 2008, 2009 et 2010 en épargne, dans la perspective d'utiliser celle-ci (l'épargne) notamment dans les dispositifs de soutien à l'accession au logement. "Les banques ont tout intérêt à profiter de cette masse d'argent mais doivent être plus actives en termes de mobilisation de l'épargne", a-t-il préconisé, dans une déclaration à la presse en marge d'une séance de questions orales à l'APN. En 2010, l'inflation en Algérie s'est établie officiellement à 3,9% selon l'Office national des statistiques (ONS), un peu plus que les 3,5% prévus dans la loi de finances de 2010. Quant au manque de liquidités au niveau des bureaux de poste, Karim Djoudi a indiqué qu'un groupe de travail du ministère des Finances a formulé une série de suggestions pour faire face à ce problème. Le règlement de cette question revient à la Banque d'Algérie et à Algérie Poste, a-t-il estimé.


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