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Tripoli pose ses conditions pour un cessez-le-feu
Disposant toujours d'une puissance de feu importante
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 04 - 2011

Revigoré par des succès sur le terrain des opérations, Kadhafi pose ses conditions pour un cessez-le-feu. Rien ne va plus entre les rebelles et l'Otan. Kadhafi écrit à Obama. Nouvelle reconnaissance du CNT.
Revigoré par des succès sur le terrain des opérations, Kadhafi pose ses conditions pour un cessez-le-feu. Rien ne va plus entre les rebelles et l'Otan. Kadhafi écrit à Obama. Nouvelle reconnaissance du CNT.
La recherche d'un cessez-le-feu s'avère difficile en Libye ou d'intenses combats, autour des ville de Brega et Misrata, opposent les forces loyalistes aux rebelles. Une nouvelle offre au dialogue a été lancée, mardi soir, par les dirigeants libyens aux rebelles à condition qu'ils déposent les armes. Une offre lancé par le vice-ministre des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, qui a affirmé que le gouvernement libyen
« était prêt au dialogue avec les rebelles s'ils déposent les armes », assurant qu'il y aurait des garanties pour tout processus politique. « Ils (les rebelles) doivent déposer les armes. Ils peuvent par la suite participer dans le processus politique », a déclaré ce responsable au cours d'une conférence de presse. Selon lui, le Conseil national de transition (CNT) formé par la rébellion « ne représente pas la base populaire en Libye ». Il a précisé qu' « il y aurait des garanties pour tout processus politique par le biais d'observateurs de l'Union africaine (UA) et de l'Onu capables, selon lui, de dissiper tout doute ».
Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim avait affirmé, lundi soir, que le régime était prêt à négocier des élections ou un référendum notamment, mais qu'un départ du colonel kadhafi n'était pas envisageable. Khaled Kaïm a indiqué par ailleurs que le comité de l'UA sur la Libye était attendu en Libye « au cours de la semaine prochaine ». Ce comité formé par l'UA pour trouver une issue à la crise en Libye est composé par les chefs d'Etat, Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Amadou Toumani Touré (Mali), Denis Sassou Nguesso (Congo), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Yoweri Museveni (Ouganda). Une mission du Conseil des droits de l'homme de l'Onu doit également effectuer une visite en Libye à partir du 15 avril, a ajouté ce responsable.
Rien ne va plus entre les rebelles et l'Otan
La priorité au cessez-le-feu est, également, le souci majeur de la Turquie. La priorité doit être un cessez-le-feu en Libye et l'organisation de corridors humanitaires, avant de discuter des changements politiques à effectuer à Tripoli, estime à Paris le ministre turc chargé des Affaires européennes, Egemen Bagis. « La Turquie fait des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu. Après cela, nous discuterons du processus qui suivra. D'abord, il faut que le sang cesse de couler », a affirmé le responsable à Paris, où il devait s'entretenir avec des responsables français. Des efforts que critique le chef d'état- major de la rébellion libyenne, Abdel Fattah Younes, qui espère que la Turquie va changer de position aussi vite que possible, en accusant l'Otan d'abandonner Misrata (214 km à l'est de Tripoli), exposée depuis des jours aux tirs des forces de Mouammar Kadhafi. Il a dénoncé l'attitude de « l'Otan qui croit nous rendre service en bombardant ici et là alors qu'il laisse les habitants de Misrata mourir tous les jours » lors d'une conférence de presse dans le fief rebelle de Benghazi. Il semble que les rebelles et les responsables de l'Alliance de Atlantique Nord ne soient pas sur la même longueur d'onde. « L'Otan a un mandat très clair » des Nations unies « et on va tout faire pour protéger les civils de Misrata », a répliqué la porte-parole adjointe de l'Otan, Carmen Romero. « Misrata est bien notre priorité numéro 1», a répondu Mme Romero, « Les faits parlent d'eux-mêmes », a-t-elle répliqué, au sujet des accusations du général Younés. « Nous avons procédé lundi à des bombardements autour de la ville ciblant des équipements de l'armée de Kadhafi », a-t-elle souligné, rappelant les chiffres communiqués mardi par le général van Uhm (851 sorties aériennes depuis le 31 mars dont 334 pour préparer ou effectuer des frappes).
Kadhafi écrit à Obama
Sur le plan politique également, le colonel Kadhafi, a envoyé, hier, un message au président américain. « Le frère leader de la révolution Mouammar Kadhafi a envoyé mercredi un message au président américain Barak Obama suite au retrait des Etats-Unis de la coalition agressive colonialiste croisée contre la Libye », a indiqué l'agence officielle libyenne Jana, sans donner de détails sur le contenu du message. De leur côté, les Etats-Unis disent toujours réfléchir à la possibilité de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) qui représente la rébellion comme interlocuteur légitime, une option déjà retenue par la France, le Qatar et l'Italie. Washington a envoyé par ailleurs un émissaire, à Benghazi, fief des insurgés dans l'est de la Libye, où il a débuté mardi des consultations avec le CNT qui est reconnu par le Danemark qui va dépêcher un envoyé spécial auprès de cette instance (CNT) libyen à Benghazi pour renforcer ses contacts avec les rebelles.
La recherche d'un cessez-le-feu s'avère difficile en Libye ou d'intenses combats, autour des ville de Brega et Misrata, opposent les forces loyalistes aux rebelles. Une nouvelle offre au dialogue a été lancée, mardi soir, par les dirigeants libyens aux rebelles à condition qu'ils déposent les armes. Une offre lancé par le vice-ministre des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, qui a affirmé que le gouvernement libyen
« était prêt au dialogue avec les rebelles s'ils déposent les armes », assurant qu'il y aurait des garanties pour tout processus politique. « Ils (les rebelles) doivent déposer les armes. Ils peuvent par la suite participer dans le processus politique », a déclaré ce responsable au cours d'une conférence de presse. Selon lui, le Conseil national de transition (CNT) formé par la rébellion « ne représente pas la base populaire en Libye ». Il a précisé qu' « il y aurait des garanties pour tout processus politique par le biais d'observateurs de l'Union africaine (UA) et de l'Onu capables, selon lui, de dissiper tout doute ».
Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim avait affirmé, lundi soir, que le régime était prêt à négocier des élections ou un référendum notamment, mais qu'un départ du colonel kadhafi n'était pas envisageable. Khaled Kaïm a indiqué par ailleurs que le comité de l'UA sur la Libye était attendu en Libye « au cours de la semaine prochaine ». Ce comité formé par l'UA pour trouver une issue à la crise en Libye est composé par les chefs d'Etat, Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Amadou Toumani Touré (Mali), Denis Sassou Nguesso (Congo), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Yoweri Museveni (Ouganda). Une mission du Conseil des droits de l'homme de l'Onu doit également effectuer une visite en Libye à partir du 15 avril, a ajouté ce responsable.
Rien ne va plus entre les rebelles et l'Otan
La priorité au cessez-le-feu est, également, le souci majeur de la Turquie. La priorité doit être un cessez-le-feu en Libye et l'organisation de corridors humanitaires, avant de discuter des changements politiques à effectuer à Tripoli, estime à Paris le ministre turc chargé des Affaires européennes, Egemen Bagis. « La Turquie fait des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu. Après cela, nous discuterons du processus qui suivra. D'abord, il faut que le sang cesse de couler », a affirmé le responsable à Paris, où il devait s'entretenir avec des responsables français. Des efforts que critique le chef d'état- major de la rébellion libyenne, Abdel Fattah Younes, qui espère que la Turquie va changer de position aussi vite que possible, en accusant l'Otan d'abandonner Misrata (214 km à l'est de Tripoli), exposée depuis des jours aux tirs des forces de Mouammar Kadhafi. Il a dénoncé l'attitude de « l'Otan qui croit nous rendre service en bombardant ici et là alors qu'il laisse les habitants de Misrata mourir tous les jours » lors d'une conférence de presse dans le fief rebelle de Benghazi. Il semble que les rebelles et les responsables de l'Alliance de Atlantique Nord ne soient pas sur la même longueur d'onde. « L'Otan a un mandat très clair » des Nations unies « et on va tout faire pour protéger les civils de Misrata », a répliqué la porte-parole adjointe de l'Otan, Carmen Romero. « Misrata est bien notre priorité numéro 1», a répondu Mme Romero, « Les faits parlent d'eux-mêmes », a-t-elle répliqué, au sujet des accusations du général Younés. « Nous avons procédé lundi à des bombardements autour de la ville ciblant des équipements de l'armée de Kadhafi », a-t-elle souligné, rappelant les chiffres communiqués mardi par le général van Uhm (851 sorties aériennes depuis le 31 mars dont 334 pour préparer ou effectuer des frappes).
Kadhafi écrit à Obama
Sur le plan politique également, le colonel Kadhafi, a envoyé, hier, un message au président américain. « Le frère leader de la révolution Mouammar Kadhafi a envoyé mercredi un message au président américain Barak Obama suite au retrait des Etats-Unis de la coalition agressive colonialiste croisée contre la Libye », a indiqué l'agence officielle libyenne Jana, sans donner de détails sur le contenu du message. De leur côté, les Etats-Unis disent toujours réfléchir à la possibilité de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) qui représente la rébellion comme interlocuteur légitime, une option déjà retenue par la France, le Qatar et l'Italie. Washington a envoyé par ailleurs un émissaire, à Benghazi, fief des insurgés dans l'est de la Libye, où il a débuté mardi des consultations avec le CNT qui est reconnu par le Danemark qui va dépêcher un envoyé spécial auprès de cette instance (CNT) libyen à Benghazi pour renforcer ses contacts avec les rebelles.


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