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Rendre l'enseignement de tamazight obligatoire
22 députés initient un projet de loi
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 04 - 2011

La regression de l'enseignement de la langue amazighe inquiète certains députés. Ces derniers ont manifesté le désir de remédier à cette fâcheuse situation, En effet à la veille de la célébration du 31e anniversaire du Printemps berbère un groupe, composé de 22 députés, a déposé un projet de loi sur le bureau d'Abdelaziz Ziari, le président de l'APN.
La regression de l'enseignement de la langue amazighe inquiète certains députés. Ces derniers ont manifesté le désir de remédier à cette fâcheuse situation, En effet à la veille de la célébration du 31e anniversaire du Printemps berbère un groupe, composé de 22 députés, a déposé un projet de loi sur le bureau d'Abdelaziz Ziari, le président de l'APN.
Un projet de loi à travers lequel ils veulent consacrer le caractère obligatoire de l'enseignement de cette langue nationale. Cette proposition de loi amende et complète la loi numéro 08-04 du 23 janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation nationale. En vérité un seul article est concerné par cet amendement. Il s'agit, ainsi, de l'article 33 de la loi sus-mentionnée auquel les initiateurs ont ajouté un alinéa rendant ainsi obligatoire l'enseignement de la langue amazighe. Il faut dire que les textes actuels consacrent plutôt l'enseignement facultatif de cette langue. Dans sa nouvelle version l'article 33 bis stipule, qu' « en application de l'article 3 bis de la Constitution, l'enseignement de la langue nationale amazighe à travers le système éducatif est obligatoire. L'Etat, à travers notamment le département de l'Education nationale, arrête et concrétise la mise en œuvre graduelle de cette disposition par un programme étalé sur des échéances déterminées et articulé autour de la mobilisation des moyens humains, financiers et matériels nécessaires ». C'est donc à l'Etat de mettre tous les moyens pour relever le défi relatif à l'enseignement de cette langue. Implicitement donc l'Etat est accusé d'avoir failli à sa mission. Ce d'autant que l'enseignement de cette langue, à en croire les initiateurs de ce projet de loi, est en nette perte de vitesse puisque l'aire territoriale de son enseignement est allée se rétrécissant. En effet pour Ali Brahimi, délégué des 22 signataires qui sont issus de différents partis politiques, à l'exemple du FLN , du Parti des travailleurs, du RND et de dissidents du RCD, « L'enseignement de tamazight ne cesse de régresser après avoir donné beaucoup d'espoir. De seize wilayas, quand il a commencé, il en est à exister très imparfaitement seulement dans 9 wilayas ».
Dans le communiqué rendu public hier ce député de la circonscription de Bouira considère que « cela est dû avant tout au caractère facultatif de cette matière, y compris en Kabylie où cette langue est le plus enseignée » ajoutant que « le 20 avril de chaque année est une occasion de réanimer un combat démocratique ancien. Pour ma part, avec cette proposition de loi, je voudrais rappeler aux pouvoirs publics un engagement constitutionnel fondamental et leur demander de prouver leur volonté politique sur ce dossier. C'est aussi pour moi un moyen de profiter de la tribune parlementaire pour (…) interpeller les militants de la cause et les locuteurs sur le mot d'ordre le plus juste en cette étape du combat pour la réhabilitation de la langue amazigh ».
Dans l'exposé des motifs les initiateurs rappellent à l'Etat ses obligations. Pour eux, en effet, la Constitution stipule, en son article 3 bis, que « Tamazight est également langue nationale (…) l'Etat œuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en usage sur le territoire national ».
Ils considèrent par conséquent que cet engagement solennel imputé à l'Etat nécessite le déploiement d'une stratégie globale et exhaustive de sauvegarde, de réhabilitation et de promotion de ce vecteur fondamental de l'identité nationale.
Car « s'agissant d'un domaine fondamental de notre personnalité et identité nationale, l'Etat ne peut laisser cette constante livrée aux aléas des choix individuels. L'enseignement de la langue tamazight doit acquérir un statut obligatoire seul à même de lui donner une assise scientifique et économique stable et durable », indiquent en outre les 22 initiateurs dans l'exposé des motifs.
Un projet de loi à travers lequel ils veulent consacrer le caractère obligatoire de l'enseignement de cette langue nationale. Cette proposition de loi amende et complète la loi numéro 08-04 du 23 janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation nationale. En vérité un seul article est concerné par cet amendement. Il s'agit, ainsi, de l'article 33 de la loi sus-mentionnée auquel les initiateurs ont ajouté un alinéa rendant ainsi obligatoire l'enseignement de la langue amazighe. Il faut dire que les textes actuels consacrent plutôt l'enseignement facultatif de cette langue. Dans sa nouvelle version l'article 33 bis stipule, qu' « en application de l'article 3 bis de la Constitution, l'enseignement de la langue nationale amazighe à travers le système éducatif est obligatoire. L'Etat, à travers notamment le département de l'Education nationale, arrête et concrétise la mise en œuvre graduelle de cette disposition par un programme étalé sur des échéances déterminées et articulé autour de la mobilisation des moyens humains, financiers et matériels nécessaires ». C'est donc à l'Etat de mettre tous les moyens pour relever le défi relatif à l'enseignement de cette langue. Implicitement donc l'Etat est accusé d'avoir failli à sa mission. Ce d'autant que l'enseignement de cette langue, à en croire les initiateurs de ce projet de loi, est en nette perte de vitesse puisque l'aire territoriale de son enseignement est allée se rétrécissant. En effet pour Ali Brahimi, délégué des 22 signataires qui sont issus de différents partis politiques, à l'exemple du FLN , du Parti des travailleurs, du RND et de dissidents du RCD, « L'enseignement de tamazight ne cesse de régresser après avoir donné beaucoup d'espoir. De seize wilayas, quand il a commencé, il en est à exister très imparfaitement seulement dans 9 wilayas ».
Dans le communiqué rendu public hier ce député de la circonscription de Bouira considère que « cela est dû avant tout au caractère facultatif de cette matière, y compris en Kabylie où cette langue est le plus enseignée » ajoutant que « le 20 avril de chaque année est une occasion de réanimer un combat démocratique ancien. Pour ma part, avec cette proposition de loi, je voudrais rappeler aux pouvoirs publics un engagement constitutionnel fondamental et leur demander de prouver leur volonté politique sur ce dossier. C'est aussi pour moi un moyen de profiter de la tribune parlementaire pour (…) interpeller les militants de la cause et les locuteurs sur le mot d'ordre le plus juste en cette étape du combat pour la réhabilitation de la langue amazigh ».
Dans l'exposé des motifs les initiateurs rappellent à l'Etat ses obligations. Pour eux, en effet, la Constitution stipule, en son article 3 bis, que « Tamazight est également langue nationale (…) l'Etat œuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en usage sur le territoire national ».
Ils considèrent par conséquent que cet engagement solennel imputé à l'Etat nécessite le déploiement d'une stratégie globale et exhaustive de sauvegarde, de réhabilitation et de promotion de ce vecteur fondamental de l'identité nationale.
Car « s'agissant d'un domaine fondamental de notre personnalité et identité nationale, l'Etat ne peut laisser cette constante livrée aux aléas des choix individuels. L'enseignement de la langue tamazight doit acquérir un statut obligatoire seul à même de lui donner une assise scientifique et économique stable et durable », indiquent en outre les 22 initiateurs dans l'exposé des motifs.


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