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L'UA réaffirme son opposition à l'intervention étrangère
Alors que les combats se poursuivent en Libye
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2011

L'Union africaine (UA) a réaffirmé mardi soir son opposition à l'intervention militaire étrangère en Libye, soulignant que les frappes de l'Otan et la zone d'exclusion aérienne n'ont pas résolu la crise dans ce pays, alors que les combats sur le terrain se poursuivent toujours et gagnent le port de la ville stratégique de Misrata, rapporte l'APS. La zone d'exclusion aérienne et les frappes militaires menées par les forces de l'Otan en Libye n'ont pas résolu la crise dans ce pays, a affirmé le Commissaire pour la paix et la sécurité (CPS) auprès de l'Union africaine, Ramtane Lamamra, lors de la réunion ministérielle du CPS au siège de l'UA à Addis Abeba, pour examiner la crise libyenne. Au cours de cette réunion qui se tient au lendemain de celle tenue par le Comité ad hoc de l'organisation panafricaine, M. Lamamra a souligné que "l'adoption d'agendas d'autres parties non africaines en Libye a eu un effet négatif sur la mise en œuvre de la feuille de route proposée par l'UA pour résoudre cette crise". A ce propos, le Commissaire africain a fait état de tentatives visant à écarter toute solution africaine à la crise libyenne, notamment en ce qui concerne, a-t-il dit, l'application de la feuille de route de l'UA en temps opportun, et en concordance avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu 1970 et 1973. Il a averti contre les conséquences désastreuses des frappes étrangères en Libye, avec le risque de voir le conflit dans ce pays s'enliser, ce qui pourrait aggraver la situation humanitaire dégradante dans ce pays. Selon le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR), quelque 30.000 Libyens se sont réfugiés en Tunisie ces trois dernières semaines fuyant les combats et les bombardements dans l'ouest du pays. L'Organisation internationale des migrations (OIM) a indiqué pour sa part que plus de 57.000 personnes originaires d'Afrique de l'ouest ont fui depuis le début de la crise en Libye pour le Niger. Il est à signaler que la réunion de l'UA sur la Libye s'inscrit dans le cadre de ses efforts de médiation pour une issue pacifique à la crise libyenne, déclenchée à la mi-février par des manifestations contre le régime en place qui se sont transformées en affrontements armés entre forces loyales et rebelles. L'Organisation panafricaine tente d'élaborer une solution pacifique au conflit en recevant des représentants des deux camps. le CPS avait élaboré, en mars dernier à Addis-Abeba, une feuille de route sur la résolution du conflit en Libye prévoyant notamment une "cessation immédiate de toutes les hostilités". Cette feuille de route a été acceptée par le régime du colonel Mâammar Kadhafi, alors que les rebelles représentés par le Conseil national de transition (CNT, basé à Benghazi, est de la Libye), semblent tergiverser en affirmant que le plan de paix africain "est à l'étude".
Pluie de roquette sur Misrata
Ces efforts africains interviennent alors que les combats sur le terrain en Libye se poursuivaient toujours mardi entre les forces loyales au colonel Kadhafi et les rebelles, et la zone des affrontements s'est déplacée vers le port stratégique de Misrata. Selon des médias, plusieurs roquettes "Grad" ont touché le port, obligeant un bateau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), venu poursuivre l'évacuation des milliers d'Africains, à s'éloigner au large pour éviter d'être touché. "Plusieurs réfugiés ont été blessés par le bombardement. Il y a peut-être des morts, nous n'avons pas de précisions pour le moment", a affirmé un médecin du principal hôpital de la ville, cité par les médias. Alors que les combats se poursuivent, les forces de l'Otan ont intensifié leurs frappes en détruisant un câble sous-marinde fibres optiques reliant Syrte aux ports pétroliers de Ras Lanouf et Brega (est), ce qui a causé une coupure des télécommunications dans cette région, selon les médias. En réaction à la poursuite des raids aériens de l'Otan, la Russie a rejeté mardi d'éventuelle résolution de l'ONU sur la Libye, prévoyant un recours à la force militaire. «Si une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU mène à une escalade de la guerre civile et prévoit un recours à la force, nous ne pourrons pas la soutenir", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En revanche, si elle "prévoit la fin immédiate des violences et un appel aux parties en conflit à se mettre à la table des négociations, la Russie la soutiendra entièrement", a-t-il ajouté.
L'Union africaine appelle à l'arrêt des frappes
L'Union africaine a réaffirmé, hier, son opposition à l'intervention militaire étrangère en Libye appelant à faire cesser les frappes visant de hauts responsables libyens et des infrastructures socio-économiques, après un bombardement de l'Otan ayant détruit le bureau du colonel Maammar Kadhafi à Tripoli. L'UA "demande instamment à tous les acteurs impliqués de s'abstenir d'actions, y compris des opérations militaires visant de hauts responsables libyens et des infrastructures socio-économiques, qui risquent d'aggraver la situation et de rendre plus difficile un consensus international sur la meilleure voie à suivre", souligne un communiqué au nom du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS), qui s'est réuni au niveau ministériel jusqu'à mardi soir pour discuter de la crise en Libye. L'organisation continentale africaine "souligne la nécessité pour tous les pays et organisations impliqués dans la mise en œuvre de la résolution 1973 (autorisant le recours à la force en Libye) d'agir d'une manière pleinement conforme à la légalité internationale et aux dispositions de cette résolution", poursuit le texte.
L'Union africaine (UA) a réaffirmé mardi soir son opposition à l'intervention militaire étrangère en Libye, soulignant que les frappes de l'Otan et la zone d'exclusion aérienne n'ont pas résolu la crise dans ce pays, alors que les combats sur le terrain se poursuivent toujours et gagnent le port de la ville stratégique de Misrata, rapporte l'APS. La zone d'exclusion aérienne et les frappes militaires menées par les forces de l'Otan en Libye n'ont pas résolu la crise dans ce pays, a affirmé le Commissaire pour la paix et la sécurité (CPS) auprès de l'Union africaine, Ramtane Lamamra, lors de la réunion ministérielle du CPS au siège de l'UA à Addis Abeba, pour examiner la crise libyenne. Au cours de cette réunion qui se tient au lendemain de celle tenue par le Comité ad hoc de l'organisation panafricaine, M. Lamamra a souligné que "l'adoption d'agendas d'autres parties non africaines en Libye a eu un effet négatif sur la mise en œuvre de la feuille de route proposée par l'UA pour résoudre cette crise". A ce propos, le Commissaire africain a fait état de tentatives visant à écarter toute solution africaine à la crise libyenne, notamment en ce qui concerne, a-t-il dit, l'application de la feuille de route de l'UA en temps opportun, et en concordance avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu 1970 et 1973. Il a averti contre les conséquences désastreuses des frappes étrangères en Libye, avec le risque de voir le conflit dans ce pays s'enliser, ce qui pourrait aggraver la situation humanitaire dégradante dans ce pays. Selon le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR), quelque 30.000 Libyens se sont réfugiés en Tunisie ces trois dernières semaines fuyant les combats et les bombardements dans l'ouest du pays. L'Organisation internationale des migrations (OIM) a indiqué pour sa part que plus de 57.000 personnes originaires d'Afrique de l'ouest ont fui depuis le début de la crise en Libye pour le Niger. Il est à signaler que la réunion de l'UA sur la Libye s'inscrit dans le cadre de ses efforts de médiation pour une issue pacifique à la crise libyenne, déclenchée à la mi-février par des manifestations contre le régime en place qui se sont transformées en affrontements armés entre forces loyales et rebelles. L'Organisation panafricaine tente d'élaborer une solution pacifique au conflit en recevant des représentants des deux camps. le CPS avait élaboré, en mars dernier à Addis-Abeba, une feuille de route sur la résolution du conflit en Libye prévoyant notamment une "cessation immédiate de toutes les hostilités". Cette feuille de route a été acceptée par le régime du colonel Mâammar Kadhafi, alors que les rebelles représentés par le Conseil national de transition (CNT, basé à Benghazi, est de la Libye), semblent tergiverser en affirmant que le plan de paix africain "est à l'étude".
Pluie de roquette sur Misrata
Ces efforts africains interviennent alors que les combats sur le terrain en Libye se poursuivaient toujours mardi entre les forces loyales au colonel Kadhafi et les rebelles, et la zone des affrontements s'est déplacée vers le port stratégique de Misrata. Selon des médias, plusieurs roquettes "Grad" ont touché le port, obligeant un bateau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), venu poursuivre l'évacuation des milliers d'Africains, à s'éloigner au large pour éviter d'être touché. "Plusieurs réfugiés ont été blessés par le bombardement. Il y a peut-être des morts, nous n'avons pas de précisions pour le moment", a affirmé un médecin du principal hôpital de la ville, cité par les médias. Alors que les combats se poursuivent, les forces de l'Otan ont intensifié leurs frappes en détruisant un câble sous-marinde fibres optiques reliant Syrte aux ports pétroliers de Ras Lanouf et Brega (est), ce qui a causé une coupure des télécommunications dans cette région, selon les médias. En réaction à la poursuite des raids aériens de l'Otan, la Russie a rejeté mardi d'éventuelle résolution de l'ONU sur la Libye, prévoyant un recours à la force militaire. «Si une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU mène à une escalade de la guerre civile et prévoit un recours à la force, nous ne pourrons pas la soutenir", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En revanche, si elle "prévoit la fin immédiate des violences et un appel aux parties en conflit à se mettre à la table des négociations, la Russie la soutiendra entièrement", a-t-il ajouté.
L'Union africaine appelle à l'arrêt des frappes
L'Union africaine a réaffirmé, hier, son opposition à l'intervention militaire étrangère en Libye appelant à faire cesser les frappes visant de hauts responsables libyens et des infrastructures socio-économiques, après un bombardement de l'Otan ayant détruit le bureau du colonel Maammar Kadhafi à Tripoli. L'UA "demande instamment à tous les acteurs impliqués de s'abstenir d'actions, y compris des opérations militaires visant de hauts responsables libyens et des infrastructures socio-économiques, qui risquent d'aggraver la situation et de rendre plus difficile un consensus international sur la meilleure voie à suivre", souligne un communiqué au nom du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS), qui s'est réuni au niveau ministériel jusqu'à mardi soir pour discuter de la crise en Libye. L'organisation continentale africaine "souligne la nécessité pour tous les pays et organisations impliqués dans la mise en œuvre de la résolution 1973 (autorisant le recours à la force en Libye) d'agir d'une manière pleinement conforme à la légalité internationale et aux dispositions de cette résolution", poursuit le texte.


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