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« Ils resteront une honte dans l'histoire de la France »
Chérif Abbés à propos des massacres du 8 mai 1945 :
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 05 - 2011

Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès, a souligné hier à Guelma, que les massacres perpétrés le 8 mai 1945 par la France coloniale à Guelma, Sétif et Kherrata "resteront à jamais une honte dans l'histoire de ce pays".
Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès, a souligné hier à Guelma, que les massacres perpétrés le 8 mai 1945 par la France coloniale à Guelma, Sétif et Kherrata "resteront à jamais une honte dans l'histoire de ce pays".
Chérif Abbès, qui s'exprimait à l'université de Guelma, à l'ouverture du 9e colloque international consacré à ces événements, a ajouté que des "crimes d'une telle atrocité et d'une telle sauvagerie ne peuvent être oubliés ou faire l'objet d'une quelconque prescription". Il s'agit, a-t-il dit, d'une "page douloureuse de l'Histoire que l'Algérie ne peut tourner".
Le ministre a également affirmé, devant un parterre d'universitaires, de chercheurs, d'historiens algériens et étrangers, ainsi que d'étudiants, que ce crime des forces coloniales françaises "ne sera oublié ni par les générations d'aujourd'hui ni par celles de demain", car, a-t-il rappelé, "les Algériens subissaient les enfumades et les tueries collectives au moment même où le monde entier célébrait la victoire sur le nazisme". Les descentes punitives du colonisateur "ont donné lieu à des tueries sans sommation et à d'aveugles chasses aux Algériens, qui n'ont épargné ni les vieillards, ni les enfants", a encore rappelé le ministre. Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a souligné, pour sa part, qu'aujourd'hui, "les relations entre l'Algérie et la France ne pourront être construites sur de bonnes bases et de manière durable que lorsque la France aura reconnu ses crimes en Algérie".
La délégation officielle devait ensuite visiter les différents sites qui témoignent encore, dans la wilaya de Guelma, de l'atrocité des exactions commises, il y a 66 ans, par les forces d'occupation, la police coloniale et les milices armées. Le ministre, accompagné des autorités de la wilaya, des secrétaires généraux d'organisations nationales et d'un nombre important de moudjahidine, s'est notamment rendu à Héliopolis, devant ce qui subsiste encore des fours à chaux de sinistre mémoire, au lieu dit Kef El Boumba, où ont été perpétrées des exécutions collectives, et à la gare de Guelma, autre théâtre des massacres du 8 mai 1945.
Par ailleurs, plusieurs milliers de personnes ont participé hier à Sétif à la "Marche de la fidélité" organisée traditionnellement dans la capitale des Hauts-Plateaux en hommage et en signe de fidélité aux martyrs tombés au cours des massacres du 8 mai 1945. La procession, empruntant le même itinéraire qu'il y a 66 ans, s'est ébranlée de la mosquée El Ghaffari (ex-mosquée de la gare) pour descendre une partie de l'avenue du 1er Novembre et s'immobiliser, ensuite, au coeur de l'avenue du 8-Mai-1945, devant la stèle érigée à l'endroit même où s'écroula le premier martyr de ces massacres, Bouzid Saâl. Une gerbe de fleurs a été déposée, dans une atmosphère marquée par l'émotion, au pied de cette stèle frappée du portrait de ce scout alors âgé de 22 ans, abattu par un commissaire de police parce qu'il refusait d'abaisser l'étendard national.
Chérif Abbès, qui s'exprimait à l'université de Guelma, à l'ouverture du 9e colloque international consacré à ces événements, a ajouté que des "crimes d'une telle atrocité et d'une telle sauvagerie ne peuvent être oubliés ou faire l'objet d'une quelconque prescription". Il s'agit, a-t-il dit, d'une "page douloureuse de l'Histoire que l'Algérie ne peut tourner".
Le ministre a également affirmé, devant un parterre d'universitaires, de chercheurs, d'historiens algériens et étrangers, ainsi que d'étudiants, que ce crime des forces coloniales françaises "ne sera oublié ni par les générations d'aujourd'hui ni par celles de demain", car, a-t-il rappelé, "les Algériens subissaient les enfumades et les tueries collectives au moment même où le monde entier célébrait la victoire sur le nazisme". Les descentes punitives du colonisateur "ont donné lieu à des tueries sans sommation et à d'aveugles chasses aux Algériens, qui n'ont épargné ni les vieillards, ni les enfants", a encore rappelé le ministre. Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a souligné, pour sa part, qu'aujourd'hui, "les relations entre l'Algérie et la France ne pourront être construites sur de bonnes bases et de manière durable que lorsque la France aura reconnu ses crimes en Algérie".
La délégation officielle devait ensuite visiter les différents sites qui témoignent encore, dans la wilaya de Guelma, de l'atrocité des exactions commises, il y a 66 ans, par les forces d'occupation, la police coloniale et les milices armées. Le ministre, accompagné des autorités de la wilaya, des secrétaires généraux d'organisations nationales et d'un nombre important de moudjahidine, s'est notamment rendu à Héliopolis, devant ce qui subsiste encore des fours à chaux de sinistre mémoire, au lieu dit Kef El Boumba, où ont été perpétrées des exécutions collectives, et à la gare de Guelma, autre théâtre des massacres du 8 mai 1945.
Par ailleurs, plusieurs milliers de personnes ont participé hier à Sétif à la "Marche de la fidélité" organisée traditionnellement dans la capitale des Hauts-Plateaux en hommage et en signe de fidélité aux martyrs tombés au cours des massacres du 8 mai 1945. La procession, empruntant le même itinéraire qu'il y a 66 ans, s'est ébranlée de la mosquée El Ghaffari (ex-mosquée de la gare) pour descendre une partie de l'avenue du 1er Novembre et s'immobiliser, ensuite, au coeur de l'avenue du 8-Mai-1945, devant la stèle érigée à l'endroit même où s'écroula le premier martyr de ces massacres, Bouzid Saâl. Une gerbe de fleurs a été déposée, dans une atmosphère marquée par l'émotion, au pied de cette stèle frappée du portrait de ce scout alors âgé de 22 ans, abattu par un commissaire de police parce qu'il refusait d'abaisser l'étendard national.


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