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200.000 micro-activités créées depuis 2005
316.000 emplois générés par l'Angem
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 05 - 2011

Quelque 212.000 micro-activités générant 316.000 emplois permanents ont été créées, à ce jour, par l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), a indiqué mardi à Alger, Mourad Oubad, conseiller auprès du directeur général de cet organisme.
Quelque 212.000 micro-activités générant 316.000 emplois permanents ont été créées, à ce jour, par l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), a indiqué mardi à Alger, Mourad Oubad, conseiller auprès du directeur général de cet organisme.
S'exprimant dans le cadre d'une table ronde organisée par le quotidien El Moudjahid autour des dispositifs en matière d'emploi des jeunes et de création d'entreprises, M. Oubad a tenu à dire qu'à la faveur de ces chiffres, l'Angem entend "prouver sa volonté de lutter contre le chômage, la pauvreté et la précarité". "L'Angem vise la promotion de la capacité des individus et leur assistance à s'auto-prendre en charge", a en substance dit M. Oubad, ajoutant qu'à la faveur de sa mission, l'Angem entend contribuer au maintien des gens dans leurs régions d'origine, diminuant de la sorte l'exode rurale.
M. Oubad a mis l'accent sur le fait que la seule condition "exigée" par son organisme était celle inhérente à la nécessité, pour le postulant au micro-crédit, d'avoir l'âme d'entrepreneur.
Pour ce haut cadre, le fait que l'Angem ait supprimé l'apport personnel exigé à tout postulant au micro-crédit pour l'achat de la matière première (ce dernier devait par le passé apporter 10% du coût global de la matière première, les 90% restant étant accordés par l'Angem) est "révélateur" et dénote d'une volonté de vouloir aider les jeunes à créer leurs propres entreprises. Rappelant le relèvement de 400.000 DA à 1 million DA du montant du crédit destiné à l'acquisition de petits matériels et équipements pour les personnes désireuses d'exercer une activité manuelle, ce responsable a noté que le prêt non rémunéré (PNR) destiné à compléter le crédit bancaire avait été revu à la hausse dans la mesure où il a été relevé de 25% à 29% du coût de l'activité exercée.
Le conférencier a expliqué que la part de lion des micro-crédits alloués par l'Angem est allée à l'artisanat traditionnel (27%), suivi des petites industries alimentaires (26%), des services (22%), de l'agriculture (19%), le reste ayant bénéficié aux petites activités commerciales. Le conseiller auprès du DG de l'Angem a fait savoir que dans un souci d'une plus grande efficacité, quelque 650 accompagnateurs dont les principales missions sont l'orientation et le conseil des postulants à la création d'un projet, avaient été mobilisés par l'Angem. Le directeur général de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), Taleb Mohamed Chaouchi a fait savoir, de son côté, que son organisme avait procédé, depuis sa création, au financement de quelque 22.000 entreprises dans tout le pays. Tout en mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir la culture d'entreprenariat, il a souligné la nécessité d'encourager aussi les métiers. M. Chaouchi a demandé "davantage d'implication de la femme dans la création d'emploi" car, argumente-t-il, les chiffres font état de 10% de participation féminine dans ce domaine. Il a, en guise de mise en évidence des efforts de la CNAC à la promotion de l'emploi, fait allusion à la décision de suppression de la condition stipulant que le postulant se devait de justifier qu'il n'a pas exercé d'activité durant les 12 derniers mois précédant sa demande, ajoutant que le parcours de traitement du dossier avait diminué de 60%.
Pour sa part, Yalaoui Dris, conseiller et consultant dans l'accompagnement de la création de l'entreprise a appelé à la formation d'accompagnateurs pour aider les jeunes à opter pour les créneaux les plus conformes à leur profil. Selon lui, ces accompagnateurs doivent "impérativement" maîtriser les aspects juridique et économique pour exercer leur métier.
Plaidoyer pour la fusion des organismes
Estimant que les missions de la Cnac, de l'Ansej, de l'Angem et de l'Anem étaient, à quelques détails près, identiques, il a plaidé pour une "fusion" de ces organismes. Au sujet des PME, M. Yalaoui a considéré que leur dénomination devait obéir à un certain nombre de paramètres notamment les effectifs employés et le chiffre d'affaires réalisé. Ce conseiller et consultant, tout en appelant à la "valorisation" des métiers, a estimé que 80% des PME en activités concernaient les domaines du transport et du bâtiment. Pour sa part, Chaâlane Mohamed Tahar, directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) a attiré l'attention sur le fait que dans certains métiers, il est enregistré un "déficit", et que ceux-ci doivent être "réhabilités". "Des entreprises nous demandent des maçons ou des ferrailleurs, mais faute de n'avoir pas reçu des demandes de la part des jeunes dans ces créneaux, notre réponse est souvent négative", a-t-il tenu à préciser. Les conditions d'application des nouvelles mesures gouvernementales en matière de création de micro-entreprises sont en train d'être expliqués dans toutes les structures locales de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a, de son côté, a expliqué Mourad Zemali, directeur de cette structure.
S'exprimant dans le cadre d'une table ronde organisée par le quotidien El Moudjahid autour des dispositifs en matière d'emploi des jeunes et de création d'entreprises, M. Oubad a tenu à dire qu'à la faveur de ces chiffres, l'Angem entend "prouver sa volonté de lutter contre le chômage, la pauvreté et la précarité". "L'Angem vise la promotion de la capacité des individus et leur assistance à s'auto-prendre en charge", a en substance dit M. Oubad, ajoutant qu'à la faveur de sa mission, l'Angem entend contribuer au maintien des gens dans leurs régions d'origine, diminuant de la sorte l'exode rurale.
M. Oubad a mis l'accent sur le fait que la seule condition "exigée" par son organisme était celle inhérente à la nécessité, pour le postulant au micro-crédit, d'avoir l'âme d'entrepreneur.
Pour ce haut cadre, le fait que l'Angem ait supprimé l'apport personnel exigé à tout postulant au micro-crédit pour l'achat de la matière première (ce dernier devait par le passé apporter 10% du coût global de la matière première, les 90% restant étant accordés par l'Angem) est "révélateur" et dénote d'une volonté de vouloir aider les jeunes à créer leurs propres entreprises. Rappelant le relèvement de 400.000 DA à 1 million DA du montant du crédit destiné à l'acquisition de petits matériels et équipements pour les personnes désireuses d'exercer une activité manuelle, ce responsable a noté que le prêt non rémunéré (PNR) destiné à compléter le crédit bancaire avait été revu à la hausse dans la mesure où il a été relevé de 25% à 29% du coût de l'activité exercée.
Le conférencier a expliqué que la part de lion des micro-crédits alloués par l'Angem est allée à l'artisanat traditionnel (27%), suivi des petites industries alimentaires (26%), des services (22%), de l'agriculture (19%), le reste ayant bénéficié aux petites activités commerciales. Le conseiller auprès du DG de l'Angem a fait savoir que dans un souci d'une plus grande efficacité, quelque 650 accompagnateurs dont les principales missions sont l'orientation et le conseil des postulants à la création d'un projet, avaient été mobilisés par l'Angem. Le directeur général de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), Taleb Mohamed Chaouchi a fait savoir, de son côté, que son organisme avait procédé, depuis sa création, au financement de quelque 22.000 entreprises dans tout le pays. Tout en mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir la culture d'entreprenariat, il a souligné la nécessité d'encourager aussi les métiers. M. Chaouchi a demandé "davantage d'implication de la femme dans la création d'emploi" car, argumente-t-il, les chiffres font état de 10% de participation féminine dans ce domaine. Il a, en guise de mise en évidence des efforts de la CNAC à la promotion de l'emploi, fait allusion à la décision de suppression de la condition stipulant que le postulant se devait de justifier qu'il n'a pas exercé d'activité durant les 12 derniers mois précédant sa demande, ajoutant que le parcours de traitement du dossier avait diminué de 60%.
Pour sa part, Yalaoui Dris, conseiller et consultant dans l'accompagnement de la création de l'entreprise a appelé à la formation d'accompagnateurs pour aider les jeunes à opter pour les créneaux les plus conformes à leur profil. Selon lui, ces accompagnateurs doivent "impérativement" maîtriser les aspects juridique et économique pour exercer leur métier.
Plaidoyer pour la fusion des organismes
Estimant que les missions de la Cnac, de l'Ansej, de l'Angem et de l'Anem étaient, à quelques détails près, identiques, il a plaidé pour une "fusion" de ces organismes. Au sujet des PME, M. Yalaoui a considéré que leur dénomination devait obéir à un certain nombre de paramètres notamment les effectifs employés et le chiffre d'affaires réalisé. Ce conseiller et consultant, tout en appelant à la "valorisation" des métiers, a estimé que 80% des PME en activités concernaient les domaines du transport et du bâtiment. Pour sa part, Chaâlane Mohamed Tahar, directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) a attiré l'attention sur le fait que dans certains métiers, il est enregistré un "déficit", et que ceux-ci doivent être "réhabilités". "Des entreprises nous demandent des maçons ou des ferrailleurs, mais faute de n'avoir pas reçu des demandes de la part des jeunes dans ces créneaux, notre réponse est souvent négative", a-t-il tenu à préciser. Les conditions d'application des nouvelles mesures gouvernementales en matière de création de micro-entreprises sont en train d'être expliqués dans toutes les structures locales de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a, de son côté, a expliqué Mourad Zemali, directeur de cette structure.


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