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«Si on ne s'intéresse pas aux journaux, les journaux boycotteront les personnalités politiques»
Le professeur Brahim Brahimi, directeur de l'Institut national supérieur de journalisme et des sciences de l'information au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2011

Midi Libre : Attaché de presse, chargé de communication, porte-parole… qu'est-ce la communication institutionnelle du point de vue d'un académicien ?
Brahim Brahimi : La communication institutionnelle comporte deux volets. Il y a le volet qui touche les institutions, à savoir tout ce qui concerne le droit à l'information pour le citoyen. C'est-à-dire le décret du 4 juillet1988 qui est relatif au droit à l'information pour l'ensemble des citoyens et pas seulement pour les journalistes. Vous savez que le droit à l'information est un concept qui existe depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est un concept qui est né en France mais, au niveau de loi, ce sont les Etats-Unis qui ont publié une loi, en 1967, qui a été suivie par des décrets d'application en 1968 relative aux informations qui doivent être données par le gouvernement à tous les citoyens. Cette loi a été appliquée par la suite par les pays européens. En France, il y a eu le décret de 1978 qui a défini les informations avec précision. Toutes les circulaires au niveau des sous-préfectures, des communes, les comptes rendus de réunions… Dix ans après, ils ont créé une commission qui devait assurer l'application de cette loi. Je dirai que ce premier volet est capital, le deuxième volet est très important aussi parce qu'il concerne la communication de proximité. Certains quotidiens nationaux ont commencé à donner de l'importance aux pages régionales. Vous avez des grands quotidiens qui ont des pages à l'Est et à l'Ouest et ce n'est pas le même journal qui est vendu à l'Est ou à l'Ouest et c'est très bien. Il y a même des quotidiens qui ont installé des correspondants dans certains quartiers et daïras d'Alger. Donc, c'est l'information de proximité et c'est aussi l'information de l'entreprise économique. Chez nous, les PME et PMI connaissent beaucoup de problèmes et n'arrivent pas à démarrer et à s'organiser. C'est un volet qui est totalement délaissé et je crois que l'université a intérêt à travailler avec son environnement. L'Université algérienne, et surtout d'Alger, vivait dans une citadelle qui était complètement fermée. Là je crois qu'il y a des changements. L'année passée, je me suis rendu à Mostaganem et j'ai rencontré le recteur qui avait regroupé 40 directeurs d'entreprises. Il leur a demandé de lui proposer des formations et de faire état de leurs besoins pour qu'il oriente la recherche et la formation même. Et c'est la première université dans le domaine du journalisme à créer le journalisme scientifique et le journalisme économique.
Qu'en est-il de la communication institutionnelle au sein de nos institutions ?
Chez nous, malheureusement, il y a eu le décret de 1988 mais il n'a jamais été suivi par un décret précisant surtout l'article 34 qui stipulait qu'il y aurait des structures pour appliquer ce droit à l'information du citoyen. Il est vrai qu'on a créé, par la suite, des cellules de communication au niveau des ministères, wilayas, daïras, etc. Les structures existent mais la définition n'est pas claire. Qu'est-ce qu'on doit donner comme information ? Evidemment il s'agit d'informations administratives. Je peux vous assurer qu'on a noté, au niveau des pays sous-développés, un manque d'information et c'est pour ça que parfois il y a des manifestations populaires parce que justement il n'y a pas de communication. Même dans le secteur de l'enseignement supérieur, il y a eu des manifestations et on a dit que c'était un manque d'informations. En fait, il y a un manque d'information mais aussi un manque de stratégie. Il y a aussi beaucoup d'irresponsabilités dans la mesure où à chaque fois qu'il y a un problème, les gens politiques fuient les problèmes et ne les règlent pas, mais toujours est-il que si on avait des textes d'application précisant les informations qu'on doit donner aux citoyens et s'il y avait une commission pour appliquer véritablement ce droit, je crois qu'il y aurait une avancée dans ce domaine. Et d'abord, pour qu'il y ait une communication institutionnelle, il faut qu'il y ait des institutions, or il se trouve que dans notre pays, il y a le pouvoir personnel qui joue un rôle très important. Quand j'ai lu l'ouvrage de Toffler* Les nouveaux pouvoirs, il avait dit que lorsque Reagan a été élu, il a appelé une dizaine de chercheurs, et il disait que tout le monde savait que Reagan allait jouer 5 à10% au niveau de la décision. Dans les pays développés, ce sont les institutions qui jouent un rôle capital. Chez nous, on n'a pas encore atteint ce stade surtout dans des secteurs comme l'Education et la Justice. Ces deux secteurs sont les piliers de la société algérienne, et si on ne fait pas en sorte qu'ils soient de véritables institutions, l'Algérie ne pourra jamais avancer. Il y a bien sûr d'autres secteurs qui sont capitaux comme l'administration, mais si on rectifie le problème qui est au niveau de la justice, l'administration va suivre. C'est aussi un problème de confiance, car s'il n'y a pas de développement c'est par ce que justement il y a un manque de confiance entre le pouvoir et la population.
Certains chargés de communications sont généralement sélectifs à l'égard des différents organes de la presse nationale. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ?
Si ces chargés de communication sont réellement sélectifs tant pis pour eux, parce que finalement lorsqu'on est dans la communication, on s'intéresse même aux journaux à faible tirage. Evidemment, il y a une différence entre les journaux qui vivent de la publicité et qui ont comme objectif l'intérêt uniquement matériel, mais il y a beaucoup de journaux qui tirent à 10.000 exemplaires et qui travaillent dans l'intérêt général. Je crois que même nous, nous accordons de l'importance à tous ces journaux parce que je pense qu'il faut donner sa chance à tout le monde.
Mais, justement, des fois c'est le contraire. Parfois certains chargés de communication préfèrent les «petits» quotidiens aux «grands». Là, c'est la circulaire de 1992 qui oblige les entreprises publiques à donner la publicité à l'Anep. Ils ne donnent pas également l'information parce qu'ils préfèrent les journaux gouvernementaux. Même s'ils préfèrent les journaux gouvernementaux, ces derniers, qui sont au nombre de 6, connaissent un tirage de moins de 10.000 exemplaires, pour l'ensemble. Comme c'est des journaux qui ne sont pas crédibles, parce que gouvernementaux, et puis dans l'avenir c'est une presse qui va disparaître parce qu'elle n'existe pas dans les pays du monde. Je peux vous garantir que tous les journaux gouvernementaux ont disparu dans le monde. Maintenant, c'est la presse d'information. Heureusement nous avons en Algérie une presse d'information non pas une presse partisane ou gouvernementale. C'est tant mieux.
Dans ce contexte, peut-on dire que le journaliste, qui a pour mission d'informer le public, n'est pas le porte-parole des officiels ?
Je me suis rendu en 2008 à Djelfa et on venait d'assister à la naissance de la radio locale. Tous les correspondants de presse écrite nous ont dit que le wali ne s'intéressait plus à la presse écrite et ne donnait l'information qu'à la radio. Il était devenu son attaché de presse en quelque sorte et c'est dommage parce que si la radio devient gouvernementale ça veut dire qu'elle va connaître le même sort que la presse gouvernementale, donc pas crédible. Je crois que les responsables devraient donner de l'importance à la presse quotidienne surtout locale. Je crois que si on ne s'y intéresse pas aux journaux ce sont les journaux qui vont boycotter les personnalités politiques.
Quelle solution, selon vous ?
Concernant la presse institutionnelle, je pense que tout le monde a pris conscience. Maintenant, il reste à définir le décret du 4 juillet 1988.
Entretien réalisé par Ahmed Bouaraba
* Alvin Toffler est un écrivain, sociologue et futurologue américain, né le 3 octobre 1928 à New York. Il est l'un des futurologues les plus célèbres de notre temps. Il est marié à Heidi Toffler, également écrivain et futurologue et qui participe étroitement à l'écriture de ses livres dont beaucoup sont devenus des best-sellers mondiaux.
Midi Libre : Attaché de presse, chargé de communication, porte-parole… qu'est-ce la communication institutionnelle du point de vue d'un académicien ?
Brahim Brahimi : La communication institutionnelle comporte deux volets. Il y a le volet qui touche les institutions, à savoir tout ce qui concerne le droit à l'information pour le citoyen. C'est-à-dire le décret du 4 juillet1988 qui est relatif au droit à l'information pour l'ensemble des citoyens et pas seulement pour les journalistes. Vous savez que le droit à l'information est un concept qui existe depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est un concept qui est né en France mais, au niveau de loi, ce sont les Etats-Unis qui ont publié une loi, en 1967, qui a été suivie par des décrets d'application en 1968 relative aux informations qui doivent être données par le gouvernement à tous les citoyens. Cette loi a été appliquée par la suite par les pays européens. En France, il y a eu le décret de 1978 qui a défini les informations avec précision. Toutes les circulaires au niveau des sous-préfectures, des communes, les comptes rendus de réunions… Dix ans après, ils ont créé une commission qui devait assurer l'application de cette loi. Je dirai que ce premier volet est capital, le deuxième volet est très important aussi parce qu'il concerne la communication de proximité. Certains quotidiens nationaux ont commencé à donner de l'importance aux pages régionales. Vous avez des grands quotidiens qui ont des pages à l'Est et à l'Ouest et ce n'est pas le même journal qui est vendu à l'Est ou à l'Ouest et c'est très bien. Il y a même des quotidiens qui ont installé des correspondants dans certains quartiers et daïras d'Alger. Donc, c'est l'information de proximité et c'est aussi l'information de l'entreprise économique. Chez nous, les PME et PMI connaissent beaucoup de problèmes et n'arrivent pas à démarrer et à s'organiser. C'est un volet qui est totalement délaissé et je crois que l'université a intérêt à travailler avec son environnement. L'Université algérienne, et surtout d'Alger, vivait dans une citadelle qui était complètement fermée. Là je crois qu'il y a des changements. L'année passée, je me suis rendu à Mostaganem et j'ai rencontré le recteur qui avait regroupé 40 directeurs d'entreprises. Il leur a demandé de lui proposer des formations et de faire état de leurs besoins pour qu'il oriente la recherche et la formation même. Et c'est la première université dans le domaine du journalisme à créer le journalisme scientifique et le journalisme économique.
Qu'en est-il de la communication institutionnelle au sein de nos institutions ?
Chez nous, malheureusement, il y a eu le décret de 1988 mais il n'a jamais été suivi par un décret précisant surtout l'article 34 qui stipulait qu'il y aurait des structures pour appliquer ce droit à l'information du citoyen. Il est vrai qu'on a créé, par la suite, des cellules de communication au niveau des ministères, wilayas, daïras, etc. Les structures existent mais la définition n'est pas claire. Qu'est-ce qu'on doit donner comme information ? Evidemment il s'agit d'informations administratives. Je peux vous assurer qu'on a noté, au niveau des pays sous-développés, un manque d'information et c'est pour ça que parfois il y a des manifestations populaires parce que justement il n'y a pas de communication. Même dans le secteur de l'enseignement supérieur, il y a eu des manifestations et on a dit que c'était un manque d'informations. En fait, il y a un manque d'information mais aussi un manque de stratégie. Il y a aussi beaucoup d'irresponsabilités dans la mesure où à chaque fois qu'il y a un problème, les gens politiques fuient les problèmes et ne les règlent pas, mais toujours est-il que si on avait des textes d'application précisant les informations qu'on doit donner aux citoyens et s'il y avait une commission pour appliquer véritablement ce droit, je crois qu'il y aurait une avancée dans ce domaine. Et d'abord, pour qu'il y ait une communication institutionnelle, il faut qu'il y ait des institutions, or il se trouve que dans notre pays, il y a le pouvoir personnel qui joue un rôle très important. Quand j'ai lu l'ouvrage de Toffler* Les nouveaux pouvoirs, il avait dit que lorsque Reagan a été élu, il a appelé une dizaine de chercheurs, et il disait que tout le monde savait que Reagan allait jouer 5 à10% au niveau de la décision. Dans les pays développés, ce sont les institutions qui jouent un rôle capital. Chez nous, on n'a pas encore atteint ce stade surtout dans des secteurs comme l'Education et la Justice. Ces deux secteurs sont les piliers de la société algérienne, et si on ne fait pas en sorte qu'ils soient de véritables institutions, l'Algérie ne pourra jamais avancer. Il y a bien sûr d'autres secteurs qui sont capitaux comme l'administration, mais si on rectifie le problème qui est au niveau de la justice, l'administration va suivre. C'est aussi un problème de confiance, car s'il n'y a pas de développement c'est par ce que justement il y a un manque de confiance entre le pouvoir et la population.
Certains chargés de communications sont généralement sélectifs à l'égard des différents organes de la presse nationale. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ?
Si ces chargés de communication sont réellement sélectifs tant pis pour eux, parce que finalement lorsqu'on est dans la communication, on s'intéresse même aux journaux à faible tirage. Evidemment, il y a une différence entre les journaux qui vivent de la publicité et qui ont comme objectif l'intérêt uniquement matériel, mais il y a beaucoup de journaux qui tirent à 10.000 exemplaires et qui travaillent dans l'intérêt général. Je crois que même nous, nous accordons de l'importance à tous ces journaux parce que je pense qu'il faut donner sa chance à tout le monde.
Mais, justement, des fois c'est le contraire. Parfois certains chargés de communication préfèrent les «petits» quotidiens aux «grands». Là, c'est la circulaire de 1992 qui oblige les entreprises publiques à donner la publicité à l'Anep. Ils ne donnent pas également l'information parce qu'ils préfèrent les journaux gouvernementaux. Même s'ils préfèrent les journaux gouvernementaux, ces derniers, qui sont au nombre de 6, connaissent un tirage de moins de 10.000 exemplaires, pour l'ensemble. Comme c'est des journaux qui ne sont pas crédibles, parce que gouvernementaux, et puis dans l'avenir c'est une presse qui va disparaître parce qu'elle n'existe pas dans les pays du monde. Je peux vous garantir que tous les journaux gouvernementaux ont disparu dans le monde. Maintenant, c'est la presse d'information. Heureusement nous avons en Algérie une presse d'information non pas une presse partisane ou gouvernementale. C'est tant mieux.
Dans ce contexte, peut-on dire que le journaliste, qui a pour mission d'informer le public, n'est pas le porte-parole des officiels ?
Je me suis rendu en 2008 à Djelfa et on venait d'assister à la naissance de la radio locale. Tous les correspondants de presse écrite nous ont dit que le wali ne s'intéressait plus à la presse écrite et ne donnait l'information qu'à la radio. Il était devenu son attaché de presse en quelque sorte et c'est dommage parce que si la radio devient gouvernementale ça veut dire qu'elle va connaître le même sort que la presse gouvernementale, donc pas crédible. Je crois que les responsables devraient donner de l'importance à la presse quotidienne surtout locale. Je crois que si on ne s'y intéresse pas aux journaux ce sont les journaux qui vont boycotter les personnalités politiques.
Quelle solution, selon vous ?
Concernant la presse institutionnelle, je pense que tout le monde a pris conscience. Maintenant, il reste à définir le décret du 4 juillet 1988.
Entretien réalisé par Ahmed Bouaraba
* Alvin Toffler est un écrivain, sociologue et futurologue américain, né le 3 octobre 1928 à New York. Il est l'un des futurologues les plus célèbres de notre temps. Il est marié à Heidi Toffler, également écrivain et futurologue et qui participe étroitement à l'écriture de ses livres dont beaucoup sont devenus des best-sellers mondiaux.


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