Les Algériens s'apprêtent à recevoir le mois sacré de Ramadhan avec allégresse mais non sans appréhensions. Si ce mois rime avec piété, solidarité et entraide, il n'en demeure pas moins qu'il coïncide avec une période assez cruciale qui rime également avec spéculation, flambée des prix des produits de consommation sur les marchés, en plus qu'il survient en pleine saison des grandes chaleurs marquée par des mouvements de contestation sociale dans plusieurs secteurs. En dépit des garanties émises par les autorités, à l'instar des assurances des ministres de la Solidarité nationale, du Commerce et de l'Agriculture, les craintes des Algériens ne s'estompent pas pour autant, au vu de la réalité du terrain, faite de spéculation et de pénurie de certains produits. Le mois sacré de cette année a écourté les vacances de plusieurs familles, contraintes de plier bagages et retourner dans leurs foyers passer le Ramadhan. Les grosses chaleurs font craindre le pire, en cas de canicule. La semaine suffocante du début juillet reste dans les mémoires avec son lot de désagréments et de dangers. En effet, le risque de déshydratation et autres impacts nocifs sur la santé qui pourraient être provoqués par le jeûne et la chaleur, est très élevé. Conscient de ce danger, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a prévu de mettre en place un «Centre de recherche sur effets du jeûne», afin de prévenir et de sensibiliser les jeûneurs sur les mesures à entreprendre lors de ce mois sacré. Cette même canicule qui, rappelons-le, a provoqué un tollé général dans plusieurs wilayas à cause de coupures intempestives de l'électricité, risque d'alimenter la colère citoyenne comme c'était le cas dans les wilayas d'El-Oued et de Biskra entre autres théâtres de graves émeutes. En plus des désagréments causés aux personnes privées de climatisation par ces grandes chaleurs, les perturbations électriques menacent les commerçants et par ricochet les consommateurs qui se livrent à tous les caprices et fantaisies en ce mois sacré. D'ailleurs, les artisans boulangers déplorent de grosses pertes et préviennent d'une pénurie de pain en ce mois de Ramadhan si la situation venait à perdurer. Néanmoins, les pouvoirs publics ont pris une panoplie de mesures susceptibles de garantir un mois sans beaucoup de soucis pour le commun des Algériens. Il s'agit d'inonder le marché par toutes sortes de marchandises, notamment les plus prisées en ce mois afin de contrecarrer la spéculation et l'inflation. Aussi le gouvernement a-t-il instruit les responsables locaux de prendre en charge les besoins des citoyens à tous les niveaux, en procédant au versement des arriérés de salaires et autres indemnités aux fonctionnaires durant ces jours-ci, de même que les opérations de solidarité davantage renforcées. Les Algériens s'apprêtent à recevoir le mois sacré de Ramadhan avec allégresse mais non sans appréhensions. Si ce mois rime avec piété, solidarité et entraide, il n'en demeure pas moins qu'il coïncide avec une période assez cruciale qui rime également avec spéculation, flambée des prix des produits de consommation sur les marchés, en plus qu'il survient en pleine saison des grandes chaleurs marquée par des mouvements de contestation sociale dans plusieurs secteurs. En dépit des garanties émises par les autorités, à l'instar des assurances des ministres de la Solidarité nationale, du Commerce et de l'Agriculture, les craintes des Algériens ne s'estompent pas pour autant, au vu de la réalité du terrain, faite de spéculation et de pénurie de certains produits. Le mois sacré de cette année a écourté les vacances de plusieurs familles, contraintes de plier bagages et retourner dans leurs foyers passer le Ramadhan. Les grosses chaleurs font craindre le pire, en cas de canicule. La semaine suffocante du début juillet reste dans les mémoires avec son lot de désagréments et de dangers. En effet, le risque de déshydratation et autres impacts nocifs sur la santé qui pourraient être provoqués par le jeûne et la chaleur, est très élevé. Conscient de ce danger, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a prévu de mettre en place un «Centre de recherche sur effets du jeûne», afin de prévenir et de sensibiliser les jeûneurs sur les mesures à entreprendre lors de ce mois sacré. Cette même canicule qui, rappelons-le, a provoqué un tollé général dans plusieurs wilayas à cause de coupures intempestives de l'électricité, risque d'alimenter la colère citoyenne comme c'était le cas dans les wilayas d'El-Oued et de Biskra entre autres théâtres de graves émeutes. En plus des désagréments causés aux personnes privées de climatisation par ces grandes chaleurs, les perturbations électriques menacent les commerçants et par ricochet les consommateurs qui se livrent à tous les caprices et fantaisies en ce mois sacré. D'ailleurs, les artisans boulangers déplorent de grosses pertes et préviennent d'une pénurie de pain en ce mois de Ramadhan si la situation venait à perdurer. Néanmoins, les pouvoirs publics ont pris une panoplie de mesures susceptibles de garantir un mois sans beaucoup de soucis pour le commun des Algériens. Il s'agit d'inonder le marché par toutes sortes de marchandises, notamment les plus prisées en ce mois afin de contrecarrer la spéculation et l'inflation. Aussi le gouvernement a-t-il instruit les responsables locaux de prendre en charge les besoins des citoyens à tous les niveaux, en procédant au versement des arriérés de salaires et autres indemnités aux fonctionnaires durant ces jours-ci, de même que les opérations de solidarité davantage renforcées.