Avec sa victoire face au MC El Bayadh (2-1) ce lundi, la JS Kabylie réussi à se faufiler entre deux concurrents, et pas des moindres, CR Belouizdad et le MC Alger, lesquels se livrent une bataille, non seulement sur le terrain, mais également sur les réseaux et sur les divers commentaires. Ça énerve certains mais ça amuse d'autres. Le plus fou dans cette histoire est de ne pas s'attendre à ce que les Canaris filent entre les deux équipes de la capitale qui étaient en pleines négociations pour prendre les commandes du classement. Bon maintenant, le Mouloudia espère mettre un terme à cette négociation sportive pour dribbler et prendre le large, dans le cas où le match retard qui sera joué, lui permettra de faire une très belle récolte. La relégation, cette phobie En attendant cet après-midi de ce jeudi, l'ES Sétif (38 points) reçoit son voisin constantinois (27 points) sur son terrain. Pour les locaux, l'objectif est de prendre trois autres points après ceux arrachés à l'O. Akbou, alors que pour Constantine, éviter une autre glissade qui rendrait la situation délicate mais aussi qui briserait toute possible réconciliation avec leurs supporters, dont beaucoup en ont assez du jeu proposé ces derniers mois, souvent dominés de la tête et des épaules par leurs adversaires. Pourront-ils encore résister longtemps et éviter la frontière de la relégation ? L'US Biskra est à 20 points. Réussiront-ils à relever la relever la tête, dans tous les compartiments du jeu ? La réussite, la première c'est la qualité des joueurs, des joueurs qui respectent ses coéquipiers et les arbitres. «Vous n'arrivez pas là sans cet aspect», déclarait un professionnel du football ex joueur international, et d'ajouter, «Il faut la force collective, l'état d'esprit, et des fois des matches basculent à peu de choses». C'est reconnaitre qu'il n'existe pas de recette miracle et il n'y a pas une seule façon de gagner. «La vérité vient du terrain, il ne faut pas se cacher derrière les contestations», dixit Kamel Berroudji. Autres matchs, autres déclarations Demain vendredi, ce sera une autre histoire de la Ligue 1 qui risque de faire date. Les Oranais du MCO, à la 11e place au classement avec 27 points affronteront le NC Magra qui n'a accumulé, lui aussi, que 27 points. Une situation qui propose un jeu de questions-réponses. De quoi sera faite cette rencontre, si ce n'est d'éviter le jeu qui n'a jamais véritablement évolué depuis quelque temps, durant lequel ils n'arrivent pas à chaque sortie de dire «on s'ennuie sur le terrain» ? Le NCM, 12e au classement, a fait une excellente dernière sortie face à l'ASO (2-0). Les Oranais n'ont plus rien à perdre que d 'éviter de se faire rattraper et doubler par son adversaire du jour. Ils feraient mieux de gagner et de soigner, enfin, leur attaque car ils devront avoir un œil aussi sur le résultat des poursuivants. La violence ne fait gagner aucune équipe Le second match est encore plus excitant, et surtout bruyant pour les représentants de Yemma Gouraya, qui ont déjà un pied en Ligue 2 puisque 15e au classement avec 25 points. Une différence d'un point avec l'US Biskra qui affiche avec l'OA 11 défaites, 6 victoires pour Akbou et 3 pour Biskra. L'adversaire de Béjaia n'est autre que l'USM Khenchela 10e, 28 points et qui sort d'une victoire à trois points lors de sa dernière duel face au MCO (2-1). Des matchs au centre du classement qui font soulever de la poussière et tentent de terminer la course dans un état parfait, de sportivité en cherchant des résultats lors des derniers matchs qui restent au tableau de chasse de la saison. Les dirigeants devront tenir compte des résultats et surtout de la manière dont il faudra se comporter lors des matchs surtout avec leurs joueurs qui ont souvent besoin de lucidité, de calme, de sportivité et d'acceptation. La vérité du football ne passe pas par la violation ou encore par des contestations qui font brûler la marque du club, détruit l'image du joueur et renversent leurs dirigeants.