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Le difficile jeûne des Algériens
La violence s'exacerbe durant le Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 08 - 2011

Si le mois sacré de Ramadhan rime avec piété, religiosité et solidarité, il n'en demeure pas moins que des comportements répréhensibles émaillent le quotidien des Algériens.
Si le mois sacré de Ramadhan rime avec piété, religiosité et solidarité, il n'en demeure pas moins que des comportements répréhensibles émaillent le quotidien des Algériens.
En effet, éprouvés pas ces longues et chaudes journées de jeûne, des personnes en furie s'adonnent à toutes sortes de violence, allant parfois jusqu'à commettre l'irréparable en ce mois censé être de tolérance, de respect et d'entraide. Dans les marchés, les places publiques, les bus de transport, les trottoirs et autres lieux de rencontre, toutes les raisons sont bonnes pour se chamailler. Des rixes éclatent de manière si anodine qu'il arrive que des personnes en arrivent à l'affrontement corporel à cause de simples futilités, à l'instar d'une petite place dans le marché, des yeux qui se croisent spontanément ou une simple chaîne devant le boulanger du coin. Les nerfs à fleur de peau, davantage accentués par l'abstinence du mois sacré et la chaleur aoûtienne, de violentes bagarres éclatent, notamment dans les marchés des quartiers populaires à forte concentration démographique. A la différence des autres mois, celui de Ramadhan connaît particulièrement une augmentation alarmante de ce phénomène de société, en témoignent les chiffres de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales. Une atrocité sans précédent est constatée à travers des meurtres, des agressions gravissimes à l'arme blanche et des bagarres rangées entre gangs de jeunes survoltés et drogués. Autre indice de cette recrudescence effrayante des violences en ce mois de Ramadhan : les chaînes interminables qui se forment dans les urgences des hôpitaux, à telle enseigne que la prise en charge des blessés relève du parcours du combattant. Ainsi, lors de la première semaine de ce mois sacré, quatre décès ont été enregistrés dans la seule wilaya d'Oran, sans compter les graves blessés à cause de rixes sanglantes. Pas plus loin que la semaine écoulée, un homme a égorgé sa femme dans la commune de Draria (Alger), alors qu'un adolescent a été poignardé dans le même quartier. Une tendance alarmante davantage exacerbée par l'incivisme de la société où les valeurs de respect d'autrui, de solidarité et de générosité perdent de plus en plus du terrain cédé aux différents phénomènes de violence, vol, toxicomanie, prostitution et délinquance en général. La violence verbale est une autre spécificité algérienne. Des phénomènes, aussi paradoxaux que cela puisse paraître, qui prennent de l'ampleur en ce mois de Ramadhan, au grand dam des familles qui peinent à se frayer un coin paisible pour se reposer et siroter un café après le f'tour. Les heures de pic de ces violences surviennent généralement après les 16h, lorsque les effets du jeûne commencent à se faire ressentir. Cependant, si les citoyens se livrent aveuglément à toutes sortes de violence, il appartient aux services de l'ordre de faire régner la loi et intervenir pour empêcher ce genre de rixes mortelles.
En effet, éprouvés pas ces longues et chaudes journées de jeûne, des personnes en furie s'adonnent à toutes sortes de violence, allant parfois jusqu'à commettre l'irréparable en ce mois censé être de tolérance, de respect et d'entraide. Dans les marchés, les places publiques, les bus de transport, les trottoirs et autres lieux de rencontre, toutes les raisons sont bonnes pour se chamailler. Des rixes éclatent de manière si anodine qu'il arrive que des personnes en arrivent à l'affrontement corporel à cause de simples futilités, à l'instar d'une petite place dans le marché, des yeux qui se croisent spontanément ou une simple chaîne devant le boulanger du coin. Les nerfs à fleur de peau, davantage accentués par l'abstinence du mois sacré et la chaleur aoûtienne, de violentes bagarres éclatent, notamment dans les marchés des quartiers populaires à forte concentration démographique. A la différence des autres mois, celui de Ramadhan connaît particulièrement une augmentation alarmante de ce phénomène de société, en témoignent les chiffres de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales. Une atrocité sans précédent est constatée à travers des meurtres, des agressions gravissimes à l'arme blanche et des bagarres rangées entre gangs de jeunes survoltés et drogués. Autre indice de cette recrudescence effrayante des violences en ce mois de Ramadhan : les chaînes interminables qui se forment dans les urgences des hôpitaux, à telle enseigne que la prise en charge des blessés relève du parcours du combattant. Ainsi, lors de la première semaine de ce mois sacré, quatre décès ont été enregistrés dans la seule wilaya d'Oran, sans compter les graves blessés à cause de rixes sanglantes. Pas plus loin que la semaine écoulée, un homme a égorgé sa femme dans la commune de Draria (Alger), alors qu'un adolescent a été poignardé dans le même quartier. Une tendance alarmante davantage exacerbée par l'incivisme de la société où les valeurs de respect d'autrui, de solidarité et de générosité perdent de plus en plus du terrain cédé aux différents phénomènes de violence, vol, toxicomanie, prostitution et délinquance en général. La violence verbale est une autre spécificité algérienne. Des phénomènes, aussi paradoxaux que cela puisse paraître, qui prennent de l'ampleur en ce mois de Ramadhan, au grand dam des familles qui peinent à se frayer un coin paisible pour se reposer et siroter un café après le f'tour. Les heures de pic de ces violences surviennent généralement après les 16h, lorsque les effets du jeûne commencent à se faire ressentir. Cependant, si les citoyens se livrent aveuglément à toutes sortes de violence, il appartient aux services de l'ordre de faire régner la loi et intervenir pour empêcher ce genre de rixes mortelles.


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