Athlétisme/Championnats d'Afrique U18 et U20: Trois nouveaux Algériens qualifiés    La FAF définit les modalités d'accession et de relégation de la saison 2025-2026    Ghaza: manifestations massives à travers le monde condamnant le génocide sioniste    Mascara: inhumation du Moudjahid Khatir Abdelkader    Agression sioniste: les familles de Ghaza peinent à nourrir leurs enfants    Cyclisme/Tour du Cameroun: Islam Mansouri vainqueur du maillot jaune de la 21e édition    Le ministère de la Justice lance des sessions de formation au profit des magistrats et fonctionnaires    L'Observatoire national de la société civile tient sa septième session ordinaire    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    Baccalauréat 2025: la première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'est du pays    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55.362 martyrs    Air Algérie: réception de nouveaux avions à partir de septembre prochain    Baccalauréat 2025 : plus de 105.000 candidats passent l'examen dans le Sud    Chaib et Ouadah participent à une rencontre organisée par le consulat d'Algérie à Nice sur l'entrepreneuriat au service des porteurs de projets issus de la diaspora    Le ministre de la santé rencontre à Tunis son homologue omanais    Emission d'une série de timbres postaux intitulée "femmes et hommes de théâtre"    Plus de 878 mille candidats entament ce dimanche les épreuves du baccalauréat    L'Etat et la société mobilisés    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    La France reporte la conférence internationale sur la Palestine    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Les zones de prédilection de corruption dans les marchés publics    « L'Algérie a réussi un exploit stratégique »    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Chargé par le président de la République, le Premier ministre préside la cérémonie de remise du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    La saison 2024/2025 sélectionne son champion    L'Ensemble ''Senâa'' de musique andalouse rend hommage à Mohamed Khaznadji    Des maisons de jeunes mobilisées pour accueillir les candidats durant la période d'examen    Début de la campagne moisson-battage dans les wilayas du nord, indicateurs annonciateurs d'une récolte abondante    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Rouiched… l'homme aux multiples talents
Evocation
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 08 - 2011

Comédien et cinéaste pas des moindres. Il est le contemporain des figures artistiques algériennes les plus remarquables, à l'instar de Rachid Ksentini, Sid Ali Fernandel, Mohamed Touri, Mustapha Kateb, Hassen El- Hassani, Mahieddine Bachtarzi et Abderrahmane Aziz. Son nom est le symbole de l'Histoire du théâtre algérien par excellence, d'autant qu'il l'a mis au service des causes de son peuple. Chose qu'il a transmis en recourant à la comédie et à l'ironie. Lui, c'est le grand et talentueux comédien, le défunt Rouiched.
Comédien et cinéaste pas des moindres. Il est le contemporain des figures artistiques algériennes les plus remarquables, à l'instar de Rachid Ksentini, Sid Ali Fernandel, Mohamed Touri, Mustapha Kateb, Hassen El- Hassani, Mahieddine Bachtarzi et Abderrahmane Aziz. Son nom est le symbole de l'Histoire du théâtre algérien par excellence, d'autant qu'il l'a mis au service des causes de son peuple. Chose qu'il a transmis en recourant à la comédie et à l'ironie. Lui, c'est le grand et talentueux comédien, le défunt Rouiched.
Il est plus connu sous ce sobriquet, par rapport au grand comédien Rachid Ksentini (le grand Rachid), mais son vrai nom est Ahmed Ayad. Il est né en 1921 à la Casbah d'Alger, au sein d'une famille moyenne. Il fait ses premiers cours à l'école primaire El-Feth, à Soustara, dans la Haute Casbah. Vite, à l'âge de treize ans, il quitte les bancs de l'école à l'instar de ses camarades pour se consacrer à de petits métiers. Il a été teinturier puis vendeur de fruits et légumes pour subvenir aux besoins de sa famille.
Ahmed Ayad n'a pas été dans une école de théâtre pour apprendre les ficelles de cet art, mais il est autodidacte. Le talent de comédien chez Rouiched a été découvert par le célèbre homme de théâtre Mahmoud Stambouli et ce, vu les prédispositions qu'il avait pour le quatrième art. Sa première aventure dans le monde incertain du théâtre, il l'a faite dans la pièce Estrajaâ ya aâssi ou (reviens à toi Ô inconscient), de Abdelhamid Ababssa, et dans laquelle il joue un petit rôle. Cependant, aussi petit qu'il soit, ce rôle comique lui a valu les ovations du public, notamment la scène dans laquelle il cogne la tête au juge. Le public était émerveillé, d'autant que, à l'époque, le peuple algérien vivait les pires périodes du colonialisme.
Après cela, il rejoint plusieurs troupes théâtrales, dont celle de Mahiedine Bachtarzi, Mohamed Ghazi avec qui il joua L'idiot et les aventures de Bouzid l'immigré. La fermeture par les autorités coloniales de l'Opéra d'Alger n'a pas découragé notre artiste puisqu'il est vite orienté vers les sketchs à la radio en compagnie de Mohamed Touri et Sid-Ali Fernandel. C'est ainsi qu'il joua des rôles comme Hassan Terro, Hassan Nia, Hassan taxi. Ce sobriquet est d'ailleurs très répandu parmi les masses populaires.
Après l'indépendance, Rouiched rejoint la troupe du Théâtre national algérien où il a joué dans plusieurs œuvres. Son talent, dépassant toute imagination, l'oriente vers le cinéma. Là, il laisse libre cours à sa «folie» artistique en jouant dans plusieurs films : Hassan Terro, réalisé par Lakhdar Hamina en 1967, L'opium et le bâton en 1971, L'évasion de Hassan Terro en 1974, Hassan nia en 1989, L'ombre blanche en 1991.
Au théâtre, où il s'est donné à fond, il joua dans des pièces comme Les concierges. Une œuvre magistrale composée de 11 tableaux comiques, dans lesquels on revient sur les différents phénomènes sociaux. Les grands comédiens qui ont joué aux côtés de Rouiched ont été d'ailleurs d'un apport indéniable pour la réussite de cette œuvre. Nous citons certains noms comme Kalthoum, Nouria, Sissani, Yahia Ben Mabrouk, Sid Ali Kouiret…
Rouiched est décédé le 28 janvier 1999 à Alger, laissant derrière lui un répertoire très riche, que ce soit au cinéma ou au théâtre. Aujourd'hui encore, les masses populaires se rappellent des moindres de ses répliques. Et on éprouve toujours un bonheur sans pareil égal de revoir ses films.
Sources : Association
les amis de Rouched
Il est plus connu sous ce sobriquet, par rapport au grand comédien Rachid Ksentini (le grand Rachid), mais son vrai nom est Ahmed Ayad. Il est né en 1921 à la Casbah d'Alger, au sein d'une famille moyenne. Il fait ses premiers cours à l'école primaire El-Feth, à Soustara, dans la Haute Casbah. Vite, à l'âge de treize ans, il quitte les bancs de l'école à l'instar de ses camarades pour se consacrer à de petits métiers. Il a été teinturier puis vendeur de fruits et légumes pour subvenir aux besoins de sa famille.
Ahmed Ayad n'a pas été dans une école de théâtre pour apprendre les ficelles de cet art, mais il est autodidacte. Le talent de comédien chez Rouiched a été découvert par le célèbre homme de théâtre Mahmoud Stambouli et ce, vu les prédispositions qu'il avait pour le quatrième art. Sa première aventure dans le monde incertain du théâtre, il l'a faite dans la pièce Estrajaâ ya aâssi ou (reviens à toi Ô inconscient), de Abdelhamid Ababssa, et dans laquelle il joue un petit rôle. Cependant, aussi petit qu'il soit, ce rôle comique lui a valu les ovations du public, notamment la scène dans laquelle il cogne la tête au juge. Le public était émerveillé, d'autant que, à l'époque, le peuple algérien vivait les pires périodes du colonialisme.
Après cela, il rejoint plusieurs troupes théâtrales, dont celle de Mahiedine Bachtarzi, Mohamed Ghazi avec qui il joua L'idiot et les aventures de Bouzid l'immigré. La fermeture par les autorités coloniales de l'Opéra d'Alger n'a pas découragé notre artiste puisqu'il est vite orienté vers les sketchs à la radio en compagnie de Mohamed Touri et Sid-Ali Fernandel. C'est ainsi qu'il joua des rôles comme Hassan Terro, Hassan Nia, Hassan taxi. Ce sobriquet est d'ailleurs très répandu parmi les masses populaires.
Après l'indépendance, Rouiched rejoint la troupe du Théâtre national algérien où il a joué dans plusieurs œuvres. Son talent, dépassant toute imagination, l'oriente vers le cinéma. Là, il laisse libre cours à sa «folie» artistique en jouant dans plusieurs films : Hassan Terro, réalisé par Lakhdar Hamina en 1967, L'opium et le bâton en 1971, L'évasion de Hassan Terro en 1974, Hassan nia en 1989, L'ombre blanche en 1991.
Au théâtre, où il s'est donné à fond, il joua dans des pièces comme Les concierges. Une œuvre magistrale composée de 11 tableaux comiques, dans lesquels on revient sur les différents phénomènes sociaux. Les grands comédiens qui ont joué aux côtés de Rouiched ont été d'ailleurs d'un apport indéniable pour la réussite de cette œuvre. Nous citons certains noms comme Kalthoum, Nouria, Sissani, Yahia Ben Mabrouk, Sid Ali Kouiret…
Rouiched est décédé le 28 janvier 1999 à Alger, laissant derrière lui un répertoire très riche, que ce soit au cinéma ou au théâtre. Aujourd'hui encore, les masses populaires se rappellent des moindres de ses répliques. Et on éprouve toujours un bonheur sans pareil égal de revoir ses films.
Sources : Association
les amis de Rouched


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.