Auteur-compositeur-interprète et comédien à ses heures, il a été l'ami des artiste. Il a pu chanter dans les deux langues nationales, représentant ainsi l'algériennité sous toutes ses facettes. Auteur-compositeur-interprète et comédien à ses heures, il a été l'ami des artiste. Il a pu chanter dans les deux langues nationales, représentant ainsi l'algériennité sous toutes ses facettes. Il est né en 1936 à Mchedellah (ex-Maillot) dans le département de Bouira, et il résidera à Alger après le retour de son père d'exil en France. Enfant, il intègre la chorale de l'association "L'Espérance Sportive" et c'est là qu'il rencontre Missoum, qui avait déjà son propre orchestre. Il s'intéresse beaucoup à la musique arabe qu'il entend dans les films égyptiens. Plus tard, il fera partie du groupe "La Rose Blanche" avec des amis pour animer les soirées de La Casbah... En 1954, il émigre dans le nord-est de la France puis sur Paris pour travailler en usine, et les week-ends il retrouve Missoum pour animer des soirées dans les cafés nord-africains. C'est là que Missoum l'engage comme batteur et choriste pour ses petits galas, ainsi que les enregistrements radio et de disques. Il apprend le kabyle pour pouvoir chanter les titres qu'on lui compose dans cette langue maternelle qu'il ignore et il devient très vite populaire en Kabylie. Il continue sa carrière en solo, il voit mourir ses amis qui ont lancé sa carrière comme Missoum ou Jamoussi et il composera des chansons pour d'autres artistes comme Meriem Abed, Samy Djazayri... Auteur-compositeur-interprète et comédien à ses heures, il a longtemps géré un restaurant où il a accueilli les premiers pas de Takfarinas ou de Rabah Asma et où trônaient les "Scopitones", ces fameux juke-box qui diffusaient l'ancêtre des vidéo clips et comptaient à leur catalogue plusieurs productions de l'artiste comme Mel Ghorba barkani, El Qmar oul Kas ou encore Ana Achqi fe Zine. Après en avoir produit sous son label Saadaoui Phone, il tenait un commerce de disques dans le 18è arrondissement de Paris et vivait retiré de la scène. Il est notamment réapparu en janvier 2002, au Festival Sons d'hiver de Vitry-sur-Seine, à la faveur du concert "Les Tontons du bled", aux côtés de Kamel Hamadi, Akli Yahiatene, Sghir Boutaïba, Amar El Achab et Louiza. Salah Saadaoui qui chantait en arabe et en kabyle (Ya Aami Slimane), laisse un grand nombre d'enregistrements. Il finit sa vie à Paris comme commerçant derrière le pupitre de son magasin de disques boulevard Stalingrad ou l'on pouvait lui rendre visite. Il donnera quelques concerts splendides avec d'autres pointures comme Akli Yahiatene, Cherif Kheddam, Taleb Ravah...pour le plus grand plaisir de ses fans. Il nous quitte un mardi 10 mai 2005 suite à cette maladie qui l'a rongée alors qu'il avait encore du temps devant lui... Mais on n'oubliera jamais cet artiste formidable qui a connu les plus grands, qui n'a pas connu que des beaux jours mais qui nous laisse des chansons éternelles comme Itij, Aami Slimane ou Irouh Nif. Il est né en 1936 à Mchedellah (ex-Maillot) dans le département de Bouira, et il résidera à Alger après le retour de son père d'exil en France. Enfant, il intègre la chorale de l'association "L'Espérance Sportive" et c'est là qu'il rencontre Missoum, qui avait déjà son propre orchestre. Il s'intéresse beaucoup à la musique arabe qu'il entend dans les films égyptiens. Plus tard, il fera partie du groupe "La Rose Blanche" avec des amis pour animer les soirées de La Casbah... En 1954, il émigre dans le nord-est de la France puis sur Paris pour travailler en usine, et les week-ends il retrouve Missoum pour animer des soirées dans les cafés nord-africains. C'est là que Missoum l'engage comme batteur et choriste pour ses petits galas, ainsi que les enregistrements radio et de disques. Il apprend le kabyle pour pouvoir chanter les titres qu'on lui compose dans cette langue maternelle qu'il ignore et il devient très vite populaire en Kabylie. Il continue sa carrière en solo, il voit mourir ses amis qui ont lancé sa carrière comme Missoum ou Jamoussi et il composera des chansons pour d'autres artistes comme Meriem Abed, Samy Djazayri... Auteur-compositeur-interprète et comédien à ses heures, il a longtemps géré un restaurant où il a accueilli les premiers pas de Takfarinas ou de Rabah Asma et où trônaient les "Scopitones", ces fameux juke-box qui diffusaient l'ancêtre des vidéo clips et comptaient à leur catalogue plusieurs productions de l'artiste comme Mel Ghorba barkani, El Qmar oul Kas ou encore Ana Achqi fe Zine. Après en avoir produit sous son label Saadaoui Phone, il tenait un commerce de disques dans le 18è arrondissement de Paris et vivait retiré de la scène. Il est notamment réapparu en janvier 2002, au Festival Sons d'hiver de Vitry-sur-Seine, à la faveur du concert "Les Tontons du bled", aux côtés de Kamel Hamadi, Akli Yahiatene, Sghir Boutaïba, Amar El Achab et Louiza. Salah Saadaoui qui chantait en arabe et en kabyle (Ya Aami Slimane), laisse un grand nombre d'enregistrements. Il finit sa vie à Paris comme commerçant derrière le pupitre de son magasin de disques boulevard Stalingrad ou l'on pouvait lui rendre visite. Il donnera quelques concerts splendides avec d'autres pointures comme Akli Yahiatene, Cherif Kheddam, Taleb Ravah...pour le plus grand plaisir de ses fans. Il nous quitte un mardi 10 mai 2005 suite à cette maladie qui l'a rongée alors qu'il avait encore du temps devant lui... Mais on n'oubliera jamais cet artiste formidable qui a connu les plus grands, qui n'a pas connu que des beaux jours mais qui nous laisse des chansons éternelles comme Itij, Aami Slimane ou Irouh Nif.