Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie    Agression sioniste: 20 agences humanitaires internationales appellent l'ONU à intervenir pour mettre fin au génocide à Ghaza    Festival international du film d'Imedghassen: le film algérien "Nya" remporte le prix du meilleur court-métrage de fiction    Ligue 1 Mobilis: le MC Alger s'impose 3-2 face au MC Oran, en match avancé    Séisme de 3 degrés dans la wilaya de Médéa    Nécessité de fournir aux citoyens des résultats concrets dans le domaine de la santé    Travaux publics: réunion de travail pour arrêter le programme proposé dans le PLF 2026    HCLA: réunion pour l'installation de la commission du projet de "l'Atlas linguistique algérien"    Evaluer objectivement l'impact de la Foire commerciale intra-africaine (IATF-2025) sur l'économie algérienne    Quelle distinction entre les pénalités financières ?    Contribuer à la réalisation des objectifs de la neutralité carbone    La police arrête deux femmes aux moeurs légères    Le Luxembourg a l'intention de reconnaître l'Etat de Palestine    Le Premier ministre Pedro Sanchez rend hommage aux manifestants propalestiniens du Tour d'Espagne    Quand le discours sur le séparatisme musulman sert à occulter la massive ghettoïsation juive    El Bayadh Décès du Moudjahid Kherrouji Mohamed    CAN de hand U19 féminin : Un niveau technique «très acceptable»    250 mètres de câbles électriques volés dans la localité de Zouaouria    Coup de filet à Mostaganem Arrestation de 8 individus dont une femme, saisie de cocaïne et d'armes blanches    Lancement du 2e module de la formation licence CAF A, la semaine prochaine    La sélection algérienne en stage en Ouzbékistan    Une « métrothèque » inaugurée à Varsovie    Malika Bendouda prend ses fonctions    Mémoire vivante du cinéma algérien    APN : M. Bouden participe en Malaisie aux travaux de l'AG de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN    Agression sioniste contre Doha: "un crime odieux que l'histoire retiendra"    L'entité sioniste utilise des armes non conventionnelles pour rendre la ville de Ghaza inhabitable    Athlétisme/Mondiaux-2025: Sedjati et Moula en demi-finale    Journée internationale de la démocratie: l'UIPA appelle à intensifier les efforts face aux défis entravant la pratique démocratique    Les massacres d'Ouled Yaïch à Blida, un autre témoignage de l'horreur du colonialisme    L'Algérie participe à Moscou au 34e Salon international de l'Agroalimentaire et des boissons    Foot/Mondial (qualifs-U20): la sélection algérienne en stage à Sidi Moussa    Le CSJ participe en Egypte aux activités du programme "The Nile Ship for arab youth"    Accidents de la route: 46 décès et 1936 blessés en une semaine    Nouveaux ministres et innovations    Ouverture de la session parlementaire ordinaire 2025-2026    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



67 projets seront réalisés avant 2020
Energies renouvelables
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 09 - 2011

Le Programme national de développement des énergies renouvelables (PNER), pour la période 2011-2030, prévoit la réalisation de 67 projets pour les neuf prochaines années pour une puissance installée de 2.357 MW, selon la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg).
Le Programme national de développement des énergies renouvelables (PNER), pour la période 2011-2030, prévoit la réalisation de 67 projets pour les neuf prochaines années pour une puissance installée de 2.357 MW, selon la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg).
Ces projets de centrales sont répartis sur une vingtaine de wilayas du Sud, des Hauts Plateaux et aussi du nord et regroupés en quatre filières, à savoir le solaire photovoltaïque et thermique, l'éolien et l'hybridation entre le gasoil, le turbine à gaz et le solaire, indique la Creg dans le dernier numéro de sa lettre d'information.
La filière solaire photovoltaïque totalise 27 projets avec une capacité installée globale de 638 MW. La plus importante de ces centrales en matière de puissance sera installée dans la wilaya de Djelfa avec une puissance de 48 MW, tandis que la plus petite (5 MW) sera construite à Aoulef dans la wilaya d'Adrar, précise le document. Le même nombre d'installations a été attribué pour la production d'électricité par l'hybridation entre le solaire, le diesel et les turbines à gaz destinée aux régions du Sud non connectées au réseau national de distribution. La puissance globale allouée pour cette filière est beaucoup moins importante avec quelque 109 MW. La plus grosse de ces centrales (20 MW) sera réalisée dans la wilaya d'Adrar, alors que la plus petite (0,02 MW) sera réalisée à Tin Alkoum dans la wilaya d'Illizi.
Avec six centrales prévues, le segment du solaire thermique totalise, en effet, la plus importante puissance installée, soit 1.350 MW, a-t-on ajouté.
La plus importante d'entre elles, dont la localisation n'a pas encore été définie, sera d'une capacité de 400 MW, tandis que la plus petite est de 150 MW et sera construite dans la wilaya de Béchar. Avec 7 projets, la filière éolienne totalisera, quant à elle, une capacité de 260 MW dont la plus grande sera de 50 MW et la plus petite de 20 MW. Les sites devant abriter ces projets n'ont pas encore été définis, mais devraient être probablement localisés dans la région d'Adrar connue pour son important potentiel en la matière.
En outre, la concrétisation de ces projets se fera en trois phases d'ici 2020 : la première (2011-2013), verra le lancement et la réalisation de projets pilotes pour tester les différentes technologies disponibles. La seconde phase (2014-2015) sera marquée par le début du déploiement du programme, alors que la troisième et dernière phase sera ponctuée par le déploiement à grande échelle du programme.Parallèlement aux projets inscrits dans le PNER, les pouvoirs publics favoriseront toute intervention d'autres opérateurs privés ou publics dans le développement des énergies renouvelables, note, par ailleurs, la Creg. Dans ce sens, l'Etat accordera les aides financières et techniques nécessaires dans des conditions devant être définies par la réglementation à mettre en place à cet effet.
Adopté par le gouvernement le 3 février 2011, le PNER prévoit de produire 40% de l'électricité à l'horizon 2030 à partir de sources non-fossiles.
L'Algérie pourra
se positionner
Cette stratégie devrait permettre à l'Algérie de se positionner «comme acteur incontournable en la matière dans la région et fournisseur majeur d'électricité verte en direction du marché européen» en se fixant un objectif d'exportation de 10.000 MW en partenariat à la même échéance qui feront partie des 22.000 MW devant être produits d'ici 20 ans, souligne la même source.
Au-delà de la satisfaction des besoins en énergie, ce programme constituera aussi un vecteur de développement d'une industrie nationale des énergies renouvelables qui s'appuiera sur les compétences algériennes existantes et en mettant en valeur l'effort de recherche et de développement dans les différents domaines liés à cette industrie, affirmait récemment le président de la République. L'Algérie s'est déjà dotée de sa première centrale électrique hybride (gaz-solaire) mise en marche en juillet dernier à Hassi R'Mel (Laghouat). Elle a été réalisée pour un investissement de 350 millions d'euros et sa capacité est de 150 MW dont 30 MW produite par l'énergie solaire. L'Algérie est classée par l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep) parmi cinq pays arabes les plus en vue en matière d'investissements dans les énergies renouvelables. Les investissements consentis par les pays arabes pour le développement des différentes filières renouvelables devraient se situer autour de 430 milliards de dollars pour les quatre prochains pays.
Cinq pays arabes se sont taillés la plus grosse part de ces investissements, dont l'Algérie, indique l'Opaep dans un rapport récent. Les quatre autres pays sont l'Egypte, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar, selon la même source.
Ces projets de centrales sont répartis sur une vingtaine de wilayas du Sud, des Hauts Plateaux et aussi du nord et regroupés en quatre filières, à savoir le solaire photovoltaïque et thermique, l'éolien et l'hybridation entre le gasoil, le turbine à gaz et le solaire, indique la Creg dans le dernier numéro de sa lettre d'information.
La filière solaire photovoltaïque totalise 27 projets avec une capacité installée globale de 638 MW. La plus importante de ces centrales en matière de puissance sera installée dans la wilaya de Djelfa avec une puissance de 48 MW, tandis que la plus petite (5 MW) sera construite à Aoulef dans la wilaya d'Adrar, précise le document. Le même nombre d'installations a été attribué pour la production d'électricité par l'hybridation entre le solaire, le diesel et les turbines à gaz destinée aux régions du Sud non connectées au réseau national de distribution. La puissance globale allouée pour cette filière est beaucoup moins importante avec quelque 109 MW. La plus grosse de ces centrales (20 MW) sera réalisée dans la wilaya d'Adrar, alors que la plus petite (0,02 MW) sera réalisée à Tin Alkoum dans la wilaya d'Illizi.
Avec six centrales prévues, le segment du solaire thermique totalise, en effet, la plus importante puissance installée, soit 1.350 MW, a-t-on ajouté.
La plus importante d'entre elles, dont la localisation n'a pas encore été définie, sera d'une capacité de 400 MW, tandis que la plus petite est de 150 MW et sera construite dans la wilaya de Béchar. Avec 7 projets, la filière éolienne totalisera, quant à elle, une capacité de 260 MW dont la plus grande sera de 50 MW et la plus petite de 20 MW. Les sites devant abriter ces projets n'ont pas encore été définis, mais devraient être probablement localisés dans la région d'Adrar connue pour son important potentiel en la matière.
En outre, la concrétisation de ces projets se fera en trois phases d'ici 2020 : la première (2011-2013), verra le lancement et la réalisation de projets pilotes pour tester les différentes technologies disponibles. La seconde phase (2014-2015) sera marquée par le début du déploiement du programme, alors que la troisième et dernière phase sera ponctuée par le déploiement à grande échelle du programme.Parallèlement aux projets inscrits dans le PNER, les pouvoirs publics favoriseront toute intervention d'autres opérateurs privés ou publics dans le développement des énergies renouvelables, note, par ailleurs, la Creg. Dans ce sens, l'Etat accordera les aides financières et techniques nécessaires dans des conditions devant être définies par la réglementation à mettre en place à cet effet.
Adopté par le gouvernement le 3 février 2011, le PNER prévoit de produire 40% de l'électricité à l'horizon 2030 à partir de sources non-fossiles.
L'Algérie pourra
se positionner
Cette stratégie devrait permettre à l'Algérie de se positionner «comme acteur incontournable en la matière dans la région et fournisseur majeur d'électricité verte en direction du marché européen» en se fixant un objectif d'exportation de 10.000 MW en partenariat à la même échéance qui feront partie des 22.000 MW devant être produits d'ici 20 ans, souligne la même source.
Au-delà de la satisfaction des besoins en énergie, ce programme constituera aussi un vecteur de développement d'une industrie nationale des énergies renouvelables qui s'appuiera sur les compétences algériennes existantes et en mettant en valeur l'effort de recherche et de développement dans les différents domaines liés à cette industrie, affirmait récemment le président de la République. L'Algérie s'est déjà dotée de sa première centrale électrique hybride (gaz-solaire) mise en marche en juillet dernier à Hassi R'Mel (Laghouat). Elle a été réalisée pour un investissement de 350 millions d'euros et sa capacité est de 150 MW dont 30 MW produite par l'énergie solaire. L'Algérie est classée par l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep) parmi cinq pays arabes les plus en vue en matière d'investissements dans les énergies renouvelables. Les investissements consentis par les pays arabes pour le développement des différentes filières renouvelables devraient se situer autour de 430 milliards de dollars pour les quatre prochains pays.
Cinq pays arabes se sont taillés la plus grosse part de ces investissements, dont l'Algérie, indique l'Opaep dans un rapport récent. Les quatre autres pays sont l'Egypte, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar, selon la même source.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.