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La wilaya de Tindouf expose les obstacles au décollage économique
Développement local durable
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2011

La présentation par l'exécutif de la wilaya de Tindouf des principales contraintes gênant l'action de développement dans la région a clôturé, lundi soir, les travaux de la première rencontre de consultations menées par le Conseil national économique et social (CNES) sur le développement local.
Le wali de Tindouf a exposé, dans ce cadre, le bilan des activités de la wilaya au cours de la période 1999-2010, au cours de laquelle la collectivité a bénéficié d'une enveloppe de plus de 58 milliards DA, à travers différents programmes de développement, dont le programme de soutien à la relance économique, le Fonds spécial de développement des régions du Sud, le programme complémentaire de soutien à la croissance et le programme spécial de développement des régions du Sud.
Abdelhakim Chater a, en outre, passé en revue les principales contraintes ''objectives'' et d'ordres divers, naturel, administratif et organisationnel, qui entravent la poursuite de l'effort de développement et l'exploitation optimale des potentialités et ressources dégagées en faveur de cette collectivité de l'extrême Sud-Ouest du pays.
Parmi ces contraintes, l'absence de connaissances précises et suffisantes sur le potentiel hydrique de la wilaya, qui constitue un handicap pour toute action d'extension urbaine et de création d'un tissu industriel ou agricole, en dehors des espaces connus traditionnellement, selon le wali. Bien qu'une étude hydrogéologique ait été lancée en ce sens, depuis quelques années, par l'Agence nationale des ressources en eau, ses résultats n'ont pas encore été mis à la disposition des pouvoirs publics locaux pour enclencher une série de projets susceptibles de booster l'action de développement local, a signalé le même responsable.
L'autre facteur contraignant soulevé par l'exécutif de wilaya réside dans l'éloignement de Tindouf par rapport aux centres d'approvisionnement, se trouvant en majorité au nord du pays, engendrant un important impact sur les coûts, les délais et la qualité des projets et programmes retenus en faveur de la wilaya. La rareté de la main-d'œuvre qualifiée, et le coût élevé de celle importée des régions du nord du pays, notamment durant la dernière décennie pour répondre à l'important plan de charges induit par les nombreux projets accordés à la wilaya, à l'instar des autres régions du pays, ont également été évoqués lors de cette rencontre avec les représentants du CNES.
En dépit des efforts déployés par le secteur de la formation professionnelle, la wilaya relève une absence d'homogénéité avec les exigences du marché du travail,
notamment en ce qui concerne le recrutement des promus de la formation, pour des motifs de non-maîtrise des dispositifs d'embauche dans le secteur du BTP ou de non-soumission totale aux mécanismes d'emploi tels que définis par les pouvoirs publics.
A cela, s'ajoute l'insuffisance des moyens d'études et de réalisation, sachant que les entreprises expérimentées et aux grands moyens, basées au nord du pays, sont concentrées sur les innombrables chantiers de développement ouverts çà et là à la faveur du programme du président de la République.
Le rapport présenté aux membres du CNES fait état aussi d'une ''inconsistance'' de la nomenclature des projets accordés à la wilaya de Tindouf, notamment les programmes communaux de développement (PCD) qui ''ne renferment pas actuellement'' de projets structurants pour cette région saharienne.
Pour sa part, le président du CNES s'est montré solidaire avec les préoccupations et les propositions formulées par les représentants locaux, de la société civile et mouvement associatif, des élus et de l'administration, qu'il a rencontrés en trois séances distinctes.
Cette rencontre, la première d'un cycle consacré par le CNES au développement local, a permis à sa délégation composée de 25 membres, dont des experts, professeurs et spécialistes, de consigner les doléances et suggestions soulevées lors de ces séances, et qui seront soumises, avant la fin novembre prochain, aux hautes instances du pays pour leur trouver les solutions appropriées que le gouvernement aura, ensuite, la charge d'exécuter, a-t-on signalé.
La présentation par l'exécutif de la wilaya de Tindouf des principales contraintes gênant l'action de développement dans la région a clôturé, lundi soir, les travaux de la première rencontre de consultations menées par le Conseil national économique et social (CNES) sur le développement local.
Le wali de Tindouf a exposé, dans ce cadre, le bilan des activités de la wilaya au cours de la période 1999-2010, au cours de laquelle la collectivité a bénéficié d'une enveloppe de plus de 58 milliards DA, à travers différents programmes de développement, dont le programme de soutien à la relance économique, le Fonds spécial de développement des régions du Sud, le programme complémentaire de soutien à la croissance et le programme spécial de développement des régions du Sud.
Abdelhakim Chater a, en outre, passé en revue les principales contraintes ''objectives'' et d'ordres divers, naturel, administratif et organisationnel, qui entravent la poursuite de l'effort de développement et l'exploitation optimale des potentialités et ressources dégagées en faveur de cette collectivité de l'extrême Sud-Ouest du pays.
Parmi ces contraintes, l'absence de connaissances précises et suffisantes sur le potentiel hydrique de la wilaya, qui constitue un handicap pour toute action d'extension urbaine et de création d'un tissu industriel ou agricole, en dehors des espaces connus traditionnellement, selon le wali. Bien qu'une étude hydrogéologique ait été lancée en ce sens, depuis quelques années, par l'Agence nationale des ressources en eau, ses résultats n'ont pas encore été mis à la disposition des pouvoirs publics locaux pour enclencher une série de projets susceptibles de booster l'action de développement local, a signalé le même responsable.
L'autre facteur contraignant soulevé par l'exécutif de wilaya réside dans l'éloignement de Tindouf par rapport aux centres d'approvisionnement, se trouvant en majorité au nord du pays, engendrant un important impact sur les coûts, les délais et la qualité des projets et programmes retenus en faveur de la wilaya. La rareté de la main-d'œuvre qualifiée, et le coût élevé de celle importée des régions du nord du pays, notamment durant la dernière décennie pour répondre à l'important plan de charges induit par les nombreux projets accordés à la wilaya, à l'instar des autres régions du pays, ont également été évoqués lors de cette rencontre avec les représentants du CNES.
En dépit des efforts déployés par le secteur de la formation professionnelle, la wilaya relève une absence d'homogénéité avec les exigences du marché du travail,
notamment en ce qui concerne le recrutement des promus de la formation, pour des motifs de non-maîtrise des dispositifs d'embauche dans le secteur du BTP ou de non-soumission totale aux mécanismes d'emploi tels que définis par les pouvoirs publics.
A cela, s'ajoute l'insuffisance des moyens d'études et de réalisation, sachant que les entreprises expérimentées et aux grands moyens, basées au nord du pays, sont concentrées sur les innombrables chantiers de développement ouverts çà et là à la faveur du programme du président de la République.
Le rapport présenté aux membres du CNES fait état aussi d'une ''inconsistance'' de la nomenclature des projets accordés à la wilaya de Tindouf, notamment les programmes communaux de développement (PCD) qui ''ne renferment pas actuellement'' de projets structurants pour cette région saharienne.
Pour sa part, le président du CNES s'est montré solidaire avec les préoccupations et les propositions formulées par les représentants locaux, de la société civile et mouvement associatif, des élus et de l'administration, qu'il a rencontrés en trois séances distinctes.
Cette rencontre, la première d'un cycle consacré par le CNES au développement local, a permis à sa délégation composée de 25 membres, dont des experts, professeurs et spécialistes, de consigner les doléances et suggestions soulevées lors de ces séances, et qui seront soumises, avant la fin novembre prochain, aux hautes instances du pays pour leur trouver les solutions appropriées que le gouvernement aura, ensuite, la charge d'exécuter, a-t-on signalé.


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