La coopération algéro-américaine dans la lutte antiterroriste va-t-elle franchir une nouvelle étape ? Les intentions exprimées par certains responsables américains qui se succédent à Alger vont-elles se concrétiser sur le terrain ? Finalement, les Américains se sont rendus à l'évidence. La lutte antiterroriste est l'affaire de tout le monde et demande l'utilisation des moyens pointus en possession des seuls Occidentaux. Longtemps réticents à doter les pays en butte au terrorisme de moyens sophistiqués, les nouvelles donnes apparues dans la zone Afrique du Nord et au Sahel ont rendu les Américains plus réalistes. Si l'on croit le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain chargé du Maghreb, Raymond Maxwell, en visite à Alger, «les Etats-Unis d'Amérique mènent des discussions avec les autorités algériennes en vue de vendre à l'Algérie des équipements militaires entrant dans le cadre de la lutte antiterroriste». Jeudi, lors de la conférence de presse à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, il a déclaré que «nous sommes en train de définir les voies et moyens de vendre des équipements militaires à l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste». Selon lui, «les efforts des Etats-Unis visent à stopper la propagation des activités d'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) dans la région et lutter contre le trafic de drogue, d'êtres humains et toutes sortes de trafics». Le responsable américain a rappelé l'existence entre l'Algérie et les Etats-Unis d'un partenariat dans plusieurs domaines, dont la lutte antiterroriste, l'échange de renseignements et la lutte contre le trafic d'armes. C'est ce dernier point qui a suscité la préoccupation des Américains. La circulation des armes, provenant des dépôts d'armement du dirigeant libyen déchu, Mouammar Kadhafi, sans contrôle, préoccupe au plus point les Américains qui consentent, enfin, à doter Alger des moyens performants pour stopper ce phénomène. «L'objectif est d'éviter la prolifération d'armes à partir de la Libye», a-t-il souligné. La Libye et les relations algéro-libyennes ont été au centre des entretiens que le responsable américain a eus avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Selon le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain chargé du Maghreb, elles constituent des «préoccupations communes» pour la région, a-t-il dit, soulignant que les Etats-Unis espèrent que les pays voisins de la Libye «vont appuyer le CNT (Conseil national de transition) à créer une nouvelle démocratie à partir d'une situation fragilisée». Il a indiqué que les nombreuses visites de responsables américains en Algérie «ne font que souligner la qualité des relations algéro-américaines». «Les deux pays ont beaucoup d'intérêts communs», a-t-il dit. Evoquant, par ailleurs, les réformes politiques engagées en Algérie, il a affirmé que le gouvernement algérien a choisi la «bonne voie». «Je crois qu'il est très facile de constater que le gouvernement algérien (...) a choisi la bonne voie en adoptant des réformes politiques», a-t-il noté, saluant par la même occasion "l'immense liberté" dont jouit la presse en Algérie. Sur le plan de la coopération entre les deux pays, le responsable américain a rappelé l'existence d'un partenariat «important» entre l'Algérie et les Etats-Unis fondé sur «l'amitié», exprimant le souhait de son pays de renforcer davantage les relations bilatérales. La coopération algéro-américaine dans la lutte antiterroriste va-t-elle franchir une nouvelle étape ? Les intentions exprimées par certains responsables américains qui se succédent à Alger vont-elles se concrétiser sur le terrain ? Finalement, les Américains se sont rendus à l'évidence. La lutte antiterroriste est l'affaire de tout le monde et demande l'utilisation des moyens pointus en possession des seuls Occidentaux. Longtemps réticents à doter les pays en butte au terrorisme de moyens sophistiqués, les nouvelles donnes apparues dans la zone Afrique du Nord et au Sahel ont rendu les Américains plus réalistes. Si l'on croit le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain chargé du Maghreb, Raymond Maxwell, en visite à Alger, «les Etats-Unis d'Amérique mènent des discussions avec les autorités algériennes en vue de vendre à l'Algérie des équipements militaires entrant dans le cadre de la lutte antiterroriste». Jeudi, lors de la conférence de presse à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, il a déclaré que «nous sommes en train de définir les voies et moyens de vendre des équipements militaires à l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste». Selon lui, «les efforts des Etats-Unis visent à stopper la propagation des activités d'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) dans la région et lutter contre le trafic de drogue, d'êtres humains et toutes sortes de trafics». Le responsable américain a rappelé l'existence entre l'Algérie et les Etats-Unis d'un partenariat dans plusieurs domaines, dont la lutte antiterroriste, l'échange de renseignements et la lutte contre le trafic d'armes. C'est ce dernier point qui a suscité la préoccupation des Américains. La circulation des armes, provenant des dépôts d'armement du dirigeant libyen déchu, Mouammar Kadhafi, sans contrôle, préoccupe au plus point les Américains qui consentent, enfin, à doter Alger des moyens performants pour stopper ce phénomène. «L'objectif est d'éviter la prolifération d'armes à partir de la Libye», a-t-il souligné. La Libye et les relations algéro-libyennes ont été au centre des entretiens que le responsable américain a eus avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Selon le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain chargé du Maghreb, elles constituent des «préoccupations communes» pour la région, a-t-il dit, soulignant que les Etats-Unis espèrent que les pays voisins de la Libye «vont appuyer le CNT (Conseil national de transition) à créer une nouvelle démocratie à partir d'une situation fragilisée». Il a indiqué que les nombreuses visites de responsables américains en Algérie «ne font que souligner la qualité des relations algéro-américaines». «Les deux pays ont beaucoup d'intérêts communs», a-t-il dit. Evoquant, par ailleurs, les réformes politiques engagées en Algérie, il a affirmé que le gouvernement algérien a choisi la «bonne voie». «Je crois qu'il est très facile de constater que le gouvernement algérien (...) a choisi la bonne voie en adoptant des réformes politiques», a-t-il noté, saluant par la même occasion "l'immense liberté" dont jouit la presse en Algérie. Sur le plan de la coopération entre les deux pays, le responsable américain a rappelé l'existence d'un partenariat «important» entre l'Algérie et les Etats-Unis fondé sur «l'amitié», exprimant le souhait de son pays de renforcer davantage les relations bilatérales.
