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Bachar al-Assad enjoint par son oncle de quitter le pouvoir
Troubles en syrie
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2011

L'oncle de Bachar al-Assad rompt le silence. Dans une interview au Figaro et au quotidien libanais al-Safir, Rifaat al-Assad appelle pour la première fois le président syrien à «rendre le pouvoir au peuple» et demande à la communauté internationale de trouver «un refuge» à la famille Assad, rapporte Georges Malbrunot du quotidien Le Figaro.
L'oncle de Bachar al-Assad rompt le silence. Dans une interview au Figaro et au quotidien libanais al-Safir, Rifaat al-Assad appelle pour la première fois le président syrien à «rendre le pouvoir au peuple» et demande à la communauté internationale de trouver «un refuge» à la famille Assad, rapporte Georges Malbrunot du quotidien Le Figaro.
Au lendemain de la décision de la Ligue arabe de suspendre Damas des instances de l'organisation, Bachar «doit arrêter le bain de sang et rendre enfin le pouvoir au peuple syrien», a affirmé, dimanche, l'ancien vice-président syrien en marge d'une conférence organisée par ses proches dans un hôtel parisien. «C'est inacceptable que Bachar puisse penser se maintenir au pouvoir en continuant les tueries», a lancé son oncle, qui avait dû s'exiler en 1998 sur ordres du président de l'époque Hafez al-Assad. Depuis huit mois qu'une révolte populaire réprimée par le régime secoue le pouvoir syrien, «Bachar s'est prononcé plusieurs fois pour des réformes. Mais on n'a rien vu venir. Il n'a rien fait de sérieux», accuse Rifaat, 71 ans, qui assure n'avoir «aucune ambition» politique.
Un refuge pour Bachar et sa famille
Le fère de l'ancien président syrien, Hafez, redoute une guerre civile. «C'est ce qui nous fait peur. Nous n'aurons alors plus d'autre choix que de demander l'aide étrangère pour éteindre le feu».
Pour éviter ce scénario-catastrophe, «la communauté internationale doit trouver un refuge à Bachar al-Assad et à sa famille. C'est une question humaine», déclare Rifaat, mettant implicitement en garde contre le danger qu'un pouvoir syrien aux abois puisse exercer sa capacité de nuisance hors de ses frontières. «La Syrie, ce n'est ni la Libye, ni la Tunisie», avertit l'ancien patron des «Brigades de défense», qui fut accusé d'avoir participé aux massacres perpétrés par le pouvoir contre les islamistes à Hama en 1982 (15.000 morts).
A l'instar d'autres forces de l'opposition, Rifaat al-Assad souhaite qu'après la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie, le dossier soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. En revanche, il ne croit pas qu'après ce «coup dur» porté au régime syrien, celui-ci se délite : «Ce n'est pas assez pour encourager les défections dans l'entourage de Bachar ou dans l'armée», assure son oncle, installé entre Londres et Marbella depuis de nombreuses années.
Le Figaro
Au lendemain de la décision de la Ligue arabe de suspendre Damas des instances de l'organisation, Bachar «doit arrêter le bain de sang et rendre enfin le pouvoir au peuple syrien», a affirmé, dimanche, l'ancien vice-président syrien en marge d'une conférence organisée par ses proches dans un hôtel parisien. «C'est inacceptable que Bachar puisse penser se maintenir au pouvoir en continuant les tueries», a lancé son oncle, qui avait dû s'exiler en 1998 sur ordres du président de l'époque Hafez al-Assad. Depuis huit mois qu'une révolte populaire réprimée par le régime secoue le pouvoir syrien, «Bachar s'est prononcé plusieurs fois pour des réformes. Mais on n'a rien vu venir. Il n'a rien fait de sérieux», accuse Rifaat, 71 ans, qui assure n'avoir «aucune ambition» politique.
Un refuge pour Bachar et sa famille
Le fère de l'ancien président syrien, Hafez, redoute une guerre civile. «C'est ce qui nous fait peur. Nous n'aurons alors plus d'autre choix que de demander l'aide étrangère pour éteindre le feu».
Pour éviter ce scénario-catastrophe, «la communauté internationale doit trouver un refuge à Bachar al-Assad et à sa famille. C'est une question humaine», déclare Rifaat, mettant implicitement en garde contre le danger qu'un pouvoir syrien aux abois puisse exercer sa capacité de nuisance hors de ses frontières. «La Syrie, ce n'est ni la Libye, ni la Tunisie», avertit l'ancien patron des «Brigades de défense», qui fut accusé d'avoir participé aux massacres perpétrés par le pouvoir contre les islamistes à Hama en 1982 (15.000 morts).
A l'instar d'autres forces de l'opposition, Rifaat al-Assad souhaite qu'après la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie, le dossier soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. En revanche, il ne croit pas qu'après ce «coup dur» porté au régime syrien, celui-ci se délite : «Ce n'est pas assez pour encourager les défections dans l'entourage de Bachar ou dans l'armée», assure son oncle, installé entre Londres et Marbella depuis de nombreuses années.
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