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30 milliards de dinars injectés à la PCH
Juguler la pénurie de médicaments
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 11 - 2011

La pénurie de médicaments, enregistrée depuis plusieurs années au niveau de nombreux hôpitaux et établissements de santé, et qui s'est accentuée en 2011, semblerait voir le bout du tunnel prochainement, à en croire les annonces de la tutelle.
La pénurie de médicaments, enregistrée depuis plusieurs années au niveau de nombreux hôpitaux et établissements de santé, et qui s'est accentuée en 2011, semblerait voir le bout du tunnel prochainement, à en croire les annonces de la tutelle.
Il faut dire que l'Etat a cassé la tirelire pour juguler cette pénurie, qui a défrayé la chronique pendant de longs mois. Ainsi, pas moins de 30 milliards de dinars seront injectés dans les caisses de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour régler cette crise. Autre annonce : l'Etat a également décidé de geler les dettes de la PCH, lui donnant ainsi une plus large marge de manœuvre dans ses activités. Pourtant, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, lui, n'hésitait pas à imputer la pénurie de médicaments aux mauvaises planification, programmation et distribution.
A chaque occasion, le ministre faisait entendre que le problème n'était point d'ordre financier. La décision de geler les dettes de la PCH et de lui injecter 30 milliards de dinars dans ses caisses suscite plusieurs interrogations. Ould Abbès, jetait-il de la poudre sur les yeux des experts, qui, eux, dénonçaient la «paralysie» de la PCH, due principalement à ses dettes ? Ne savait-il pas exactement ce qui se passait sur le terrain ? Ou, plutôt, avait-il d'autres «priorités» que d'assurer la disponibilité des médicaments pour les malades ? Quelle que soit la réponse, ces derniers n'ont d'autres soucis que de prendre, à temps voulu, leurs médicaments. Sur un autre plan, le secrétaire général de la tutelle, Abdellah Bouchenak, a affirmé que l'aspect réglementaire de fabrication et de commercialisation des médicaments biosimilaires, issus de la biotechnologie, est pris en charge en Algérie. «Nous avons pris en charge ce dossier depuis quelques temps dans le but de revoir notre réglementation en matière de processus de fabrication et de contrôle des médicaments biosimilaires», a-t-il indiqué à la presse en marge de la journée d'information organisée sur les biosimilaires. Il a rappelé qu'en Algérie, un Haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet de partenariat dans le domaine de la biotechnologie, a été installé début octobre 2011, ce projet consistant à créer un pôle d'excellence régional dans le domaine de la biotechnologie qui rayonnerait sur l'Afrique et le Moyen-Orient.
Selon M. Bouchenak, quand la phase de fabrication sera enclenchée, l'Algérie sera capable, avec le laboratoire de contrôle des médicaments, les centres nationaux de toxicologie et de pharmacovigilance de passer au peigne fin toute la chaîne de fabrication du biosimilaire. Affirmant que l'Algérie n'avancera pas «aveuglément», il a averti que la fabrication des biosimilaires ne sera pas confiée «au premier venu». Selon moult experts, la fabrication d'un médicament biosimilaire fait appel à la biotechnologie qui est un procédé de fabrication «compliqué, long et difficile» car il demande une «technicité importante». Contrairement aux médicaments classiques, chaque médicament biosimilaire a son propre processus de fabrication.
Il faut dire que l'Etat a cassé la tirelire pour juguler cette pénurie, qui a défrayé la chronique pendant de longs mois. Ainsi, pas moins de 30 milliards de dinars seront injectés dans les caisses de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour régler cette crise. Autre annonce : l'Etat a également décidé de geler les dettes de la PCH, lui donnant ainsi une plus large marge de manœuvre dans ses activités. Pourtant, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, lui, n'hésitait pas à imputer la pénurie de médicaments aux mauvaises planification, programmation et distribution.
A chaque occasion, le ministre faisait entendre que le problème n'était point d'ordre financier. La décision de geler les dettes de la PCH et de lui injecter 30 milliards de dinars dans ses caisses suscite plusieurs interrogations. Ould Abbès, jetait-il de la poudre sur les yeux des experts, qui, eux, dénonçaient la «paralysie» de la PCH, due principalement à ses dettes ? Ne savait-il pas exactement ce qui se passait sur le terrain ? Ou, plutôt, avait-il d'autres «priorités» que d'assurer la disponibilité des médicaments pour les malades ? Quelle que soit la réponse, ces derniers n'ont d'autres soucis que de prendre, à temps voulu, leurs médicaments. Sur un autre plan, le secrétaire général de la tutelle, Abdellah Bouchenak, a affirmé que l'aspect réglementaire de fabrication et de commercialisation des médicaments biosimilaires, issus de la biotechnologie, est pris en charge en Algérie. «Nous avons pris en charge ce dossier depuis quelques temps dans le but de revoir notre réglementation en matière de processus de fabrication et de contrôle des médicaments biosimilaires», a-t-il indiqué à la presse en marge de la journée d'information organisée sur les biosimilaires. Il a rappelé qu'en Algérie, un Haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet de partenariat dans le domaine de la biotechnologie, a été installé début octobre 2011, ce projet consistant à créer un pôle d'excellence régional dans le domaine de la biotechnologie qui rayonnerait sur l'Afrique et le Moyen-Orient.
Selon M. Bouchenak, quand la phase de fabrication sera enclenchée, l'Algérie sera capable, avec le laboratoire de contrôle des médicaments, les centres nationaux de toxicologie et de pharmacovigilance de passer au peigne fin toute la chaîne de fabrication du biosimilaire. Affirmant que l'Algérie n'avancera pas «aveuglément», il a averti que la fabrication des biosimilaires ne sera pas confiée «au premier venu». Selon moult experts, la fabrication d'un médicament biosimilaire fait appel à la biotechnologie qui est un procédé de fabrication «compliqué, long et difficile» car il demande une «technicité importante». Contrairement aux médicaments classiques, chaque médicament biosimilaire a son propre processus de fabrication.


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