Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) débattront, aujourd'hui, de la nouvelle loi organique relative à l'information, sur fond de contestation des professionnels de la corporation. Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) débattront, aujourd'hui, de la nouvelle loi organique relative à l'information, sur fond de contestation des professionnels de la corporation. En effet, un groupe de journalistes organisés dans le cadre de «l'Initiative pour la dignité du journaliste» s'apprête à observer un rassemblement, aujourd'hui, devant le Parlement, afin d'interpeller les députés de la chambre basse sur les réelles préoccupations des médias nationaux. Les initiateurs de cette action déplorent, entre autres, les fuites en avant du ministère de la Communication quant à la prise en charge des professionnels du secteur, notamment ceux des médias privés. Ils interpellent, dans la foulée de leurs revendications, les parlementaires à s'interposer pour barrer la route à certains articles de la nouvelle loi sur l'information et apporter les amendements nécessaires à même de redonner ses lettres de noblesse à un métier en déperdition continue. Quant au nouveau projet de loi organique relatif à l'information, au menu des débats à l'APN aujourd'hui, les parlementaires devront statuer sur les articles proposés par le gouvernement et les 51 amendements proposés en commission. Cette dernière, celle de la communication et du tourisme de l'APN, a introduit des amendements de fond de plus de 10 articles relatifs à "la promotion de l'acte journalistique et à la régulation du champ médiatique". Selon le président de ladite commission, les débats seront houleux au sein de l'Assemblée, au vu du grand intérêt accordé à ce projet de loi organique. À ce titre, 58 députés se sont déjà inscrits pour participer aux débats. Parmi les principaux amendements, l'introduction de nouveaux articles sur les conditions que les éditeurs doivent remplir. Selon la proposition de la commission, "l'éditeur doit être titulaire d'une licence et avoir 10 ans d'expérience dans la profession pour les responsables de la publication dans l'information générale au lieu de 5 ans", selon le projet de loi qui propose "5 ans d'expérience pour les responsables de la publication des périodiques spécialisés". Autre nouveauté dudit projet de loi, le délai d'installation du conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie de la presse a également été porté de six mois à une année, après la promulgation de cette loi, et le délai pour le droit de réponse prolongé à 30 jours au lieu de 8 jours prévus initialement. Les amendements ont, par ailleurs, concerné l'autorité de régulation de la presse écrite et de l'audiovisuel, en diminuant le quorum fixé pour la tenue de ses réunions passant de 12 à 10 membres, sachant que cette instance est composée de 14 membres, dont 7 sont des journalistes élus, deux autres sont désignés, ainsi que le président de l'instance, par le président de la République et 4 autres membres issus des deux chambres du Parlement. En effet, un groupe de journalistes organisés dans le cadre de «l'Initiative pour la dignité du journaliste» s'apprête à observer un rassemblement, aujourd'hui, devant le Parlement, afin d'interpeller les députés de la chambre basse sur les réelles préoccupations des médias nationaux. Les initiateurs de cette action déplorent, entre autres, les fuites en avant du ministère de la Communication quant à la prise en charge des professionnels du secteur, notamment ceux des médias privés. Ils interpellent, dans la foulée de leurs revendications, les parlementaires à s'interposer pour barrer la route à certains articles de la nouvelle loi sur l'information et apporter les amendements nécessaires à même de redonner ses lettres de noblesse à un métier en déperdition continue. Quant au nouveau projet de loi organique relatif à l'information, au menu des débats à l'APN aujourd'hui, les parlementaires devront statuer sur les articles proposés par le gouvernement et les 51 amendements proposés en commission. Cette dernière, celle de la communication et du tourisme de l'APN, a introduit des amendements de fond de plus de 10 articles relatifs à "la promotion de l'acte journalistique et à la régulation du champ médiatique". Selon le président de ladite commission, les débats seront houleux au sein de l'Assemblée, au vu du grand intérêt accordé à ce projet de loi organique. À ce titre, 58 députés se sont déjà inscrits pour participer aux débats. Parmi les principaux amendements, l'introduction de nouveaux articles sur les conditions que les éditeurs doivent remplir. Selon la proposition de la commission, "l'éditeur doit être titulaire d'une licence et avoir 10 ans d'expérience dans la profession pour les responsables de la publication dans l'information générale au lieu de 5 ans", selon le projet de loi qui propose "5 ans d'expérience pour les responsables de la publication des périodiques spécialisés". Autre nouveauté dudit projet de loi, le délai d'installation du conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie de la presse a également été porté de six mois à une année, après la promulgation de cette loi, et le délai pour le droit de réponse prolongé à 30 jours au lieu de 8 jours prévus initialement. Les amendements ont, par ailleurs, concerné l'autorité de régulation de la presse écrite et de l'audiovisuel, en diminuant le quorum fixé pour la tenue de ses réunions passant de 12 à 10 membres, sachant que cette instance est composée de 14 membres, dont 7 sont des journalistes élus, deux autres sont désignés, ainsi que le président de l'instance, par le président de la République et 4 autres membres issus des deux chambres du Parlement.