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Elle avorte à cause de sa voisine
Agression sauvage
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 01 - 2012

Hier, nous évoquions une querelle entre voisins à cause d'un malheureux stationnement de voiture. Les voisines aussi savent se montrer violentes entre elles. Et parfois, elles se montrent plus fougueuses que les hommes. Incroyable.
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Hier, nous évoquions une querelle entre voisins à cause d'un malheureux stationnement de voiture. Les voisines aussi savent se montrer violentes entre elles. Et parfois, elles se montrent plus fougueuses que les hommes. Incroyable.
Sabah, bientôt trente ans et enceinte de trois mois, se trouvait chez elle cet après-midi-là. Elle se reposait un peu pour se remettre des efforts qu‘elle avait fournis en s‘occupant du ménage. Soudain, elle sursauta.
Elle reconnut les cris de sa petite fille de cinq ans qui jouait dans la cage d‘escaliers avec des gamines de son âge. Au début, elle avait cru qu‘il s‘agissait de cris dus à des chamailleries de gamins. Mais par la suite, elle s‘inquiéta et dut se lever lorsqu‘elle entendit sa fille crier de plus belle et de plus en plus fort. Et puis elle l‘entendit dire : « Je le dirai à papa ! Je le dirai à papa !» Quelque chose d‘inhabituel était en train de se passer, se dit-elle avec inquiétude. Alors, elle se leva et se dirigea tant bien que mal vers la porte d‘entrée principale, l‘ouvrit et elle vit une fille de 15 ans en train de secouer et de bousculer sa petite fille.
- Hé ! Qu‘est-ce que tu as, Nabila ? Tu es folle ! Tu es en train de maltraiter ma fille ? Elle n‘a que cinq ans ! Elle n‘est pas
de ton âge.
- J‘essaie de l‘éduquer ! C‘est une vraie peste, ta fille ! Allez, retiens-là chez toi !
La petite fille en voyant sa mère venir la secourir, se lamenta davantage :
- Maman, elle m‘a tirée par les cheveux et m‘a insultée…
- Bon, ça va… rentre…
Dès que sa fille fut rentrée, Sabah dit à l‘adolescente :
- Je ne veux pas que tu frappes ma fille… Si elle a commis une bêtise, tu m‘en fais part et c‘est à moi de la corriger à ma manière. C‘est moi sa mère !
Ayant dit cela, Sabah rentra chez elle et referma la porte. Elle alluma la télé, choisit une chaîne de dessins animés et ordonna à sa fille de ne pas bouger da la place qu‘elle lui avait assignée. La jeune femme s‘allongea de nouveau. Comme elle était très fatiguée, elle ne tarda pas à s‘endormir.
Une heure plus tard, elle sursauta encore lorsqu‘elle entendit le carillon de la porte retentir. Qui pouvait bien venir lui rendre visite à cette heure-là ? (il était environ 14h30).
Elle regarda à travers l‘œil de bœuf et vit qu‘il s‘agissait d‘une femme sans la reconnaître. Elle ouvrit quand même. Et c‘est là qu‘elle reconnut Djamila sa voisine de palier et mère de la fille de 15 ans qui avait frappé sa fille une heure plus tôt. Celle-ci lui lança un regard d‘une incroyable méchanceté :
- Et alors qu‘est-ce qui t‘a prise ? Pourquoi as-tu levé la main sur ma fille ?
- Non… je n‘ai pas levé la main sur elle. Je lui ai seulement dit de ne pas frapper ma fille.
L‘adolescente hurla :
- Elle ment ! Elle ment !
Et joignant le geste à la parole, elle se rua sur la femme enceinte et la tira par les cheveux. Sa mère, au lieu d‘empêcher sa fille d‘agresser une personne beaucoup plus âgée qu‘elle et de la corriger comme il se devait, courut chez elle, ramena une énorme barre de fer et frappa la malheureuse au visage et sur différentes parties de son corps déjà endolori par une grossesse qui s‘annonçait très difficile.
Les cris de la femme et de sa petite fille ébranlèrent la quiétude de l‘immeuble. Alertés par les hurlements de douleur de la victime et les aboiements de haine de sa tortionnaire les voisins accoururent.
Ils trouvèrent la jeune femme étalée sur le palier, le visage en sang, grimaçant de douleur et au bord de l‘évanouissement.
La femme qui l‘avait agressée fut maîtrisée par trois femmes mais elle continua à hurler telle une hyène :
- Cela t‘apprendra à te frotter à ma fille ! Quiconque s‘approchera d‘elle subira le même sort ! Qu‘on se le dise !
Alerté par téléphone, Hakim, le mari arriva en catastrophe à l‘hôpital de Boudouaou où des voisins avaient emmené sa femme de toute urgence. Là, il apprit que sa femme avait perdu son bébé de trois mois des suites de l‘agression dont elle avait fait l‘objet. Les médecins avaient ajouté que son épouse devait rester en observation à l‘hôpital parce que des complications n‘étaient pas à écarter.
Il rentra alors chez lui après avoir récupéré sa fille qui se trouvait chez une voisine. Après avoir bu un bon verre d‘eau, il se précipita à la cuisine et se saisit du grand couteau qu‘il utilisait à l‘occasion de l‘Aïd El-Adha. Sa petite fille, malgré son jeune âgé, ayant compris ses intention, se mit à hurler :
- Non, papa ! Non, non ! Ne fais pas ça !
- Si, ma fille… Cette femme a tué ton petit frère ou ta petite sœur, eh bien je vais la tuer elle, son mari et ses gosses…
Il ouvrit la porte mais sa fille s‘était mise à hurler si fort que les voisins sortirent de nouveau. Ils virent le quadragénaire avec le couteau et lui lancèrent :
- Maudis Satan, Hakim ! Il y a une justice ! Ce n‘est pas à toi de te faire justice ! Pense à ta fille et à ta femme ! Que deviendront-elles si tu passes le reste de tes jours en prison ?
Et la petite fille de reprendre :
- Oui, papa ! S‘il te plaît ! Pense à maman ! Pense à moi !
Le père se tourna vers sa fille. Lâcha le couteau, tomba à genoux et se mit à pleurer.
Un voisin, un homme d‘une soixantaine d‘années, posa sa main sur son épaule.
- Pleure, Hakim ! Il faut extérioriser ta douleur. Nous sommes tous témoins de ce qui s‘est passé… Nous viendrons avec toi chez le procureur. Il faut faire les choses dans le calme. Ne te salis pas les mains. Les vendettas c‘était autrefois…
Une heure plus tard, Hakim déposa plainte contre la voisine.Quand il fut retourné à l‘hôpital, il apprit que la blessure de sa femme au niveau d‘un œil était grave et que même si elle parvenait à le sauver elle en garderait des séquelles. A plus ou moins long terme, il se pourrait qu‘elle le perde.
La voisine a été jugée récemment par le tribunal de Boumerdès et le procureur a requis contre elle 3 ans de prison ferme et une très forte amende.
Sabah, bientôt trente ans et enceinte de trois mois, se trouvait chez elle cet après-midi-là. Elle se reposait un peu pour se remettre des efforts qu‘elle avait fournis en s‘occupant du ménage. Soudain, elle sursauta.
Elle reconnut les cris de sa petite fille de cinq ans qui jouait dans la cage d‘escaliers avec des gamines de son âge. Au début, elle avait cru qu‘il s‘agissait de cris dus à des chamailleries de gamins. Mais par la suite, elle s‘inquiéta et dut se lever lorsqu‘elle entendit sa fille crier de plus belle et de plus en plus fort. Et puis elle l‘entendit dire : « Je le dirai à papa ! Je le dirai à papa !» Quelque chose d‘inhabituel était en train de se passer, se dit-elle avec inquiétude. Alors, elle se leva et se dirigea tant bien que mal vers la porte d‘entrée principale, l‘ouvrit et elle vit une fille de 15 ans en train de secouer et de bousculer sa petite fille.
- Hé ! Qu‘est-ce que tu as, Nabila ? Tu es folle ! Tu es en train de maltraiter ma fille ? Elle n‘a que cinq ans ! Elle n‘est pas
de ton âge.
- J‘essaie de l‘éduquer ! C‘est une vraie peste, ta fille ! Allez, retiens-là chez toi !
La petite fille en voyant sa mère venir la secourir, se lamenta davantage :
- Maman, elle m‘a tirée par les cheveux et m‘a insultée…
- Bon, ça va… rentre…
Dès que sa fille fut rentrée, Sabah dit à l‘adolescente :
- Je ne veux pas que tu frappes ma fille… Si elle a commis une bêtise, tu m‘en fais part et c‘est à moi de la corriger à ma manière. C‘est moi sa mère !
Ayant dit cela, Sabah rentra chez elle et referma la porte. Elle alluma la télé, choisit une chaîne de dessins animés et ordonna à sa fille de ne pas bouger da la place qu‘elle lui avait assignée. La jeune femme s‘allongea de nouveau. Comme elle était très fatiguée, elle ne tarda pas à s‘endormir.
Une heure plus tard, elle sursauta encore lorsqu‘elle entendit le carillon de la porte retentir. Qui pouvait bien venir lui rendre visite à cette heure-là ? (il était environ 14h30).
Elle regarda à travers l‘œil de bœuf et vit qu‘il s‘agissait d‘une femme sans la reconnaître. Elle ouvrit quand même. Et c‘est là qu‘elle reconnut Djamila sa voisine de palier et mère de la fille de 15 ans qui avait frappé sa fille une heure plus tôt. Celle-ci lui lança un regard d‘une incroyable méchanceté :
- Et alors qu‘est-ce qui t‘a prise ? Pourquoi as-tu levé la main sur ma fille ?
- Non… je n‘ai pas levé la main sur elle. Je lui ai seulement dit de ne pas frapper ma fille.
L‘adolescente hurla :
- Elle ment ! Elle ment !
Et joignant le geste à la parole, elle se rua sur la femme enceinte et la tira par les cheveux. Sa mère, au lieu d‘empêcher sa fille d‘agresser une personne beaucoup plus âgée qu‘elle et de la corriger comme il se devait, courut chez elle, ramena une énorme barre de fer et frappa la malheureuse au visage et sur différentes parties de son corps déjà endolori par une grossesse qui s‘annonçait très difficile.
Les cris de la femme et de sa petite fille ébranlèrent la quiétude de l‘immeuble. Alertés par les hurlements de douleur de la victime et les aboiements de haine de sa tortionnaire les voisins accoururent.
Ils trouvèrent la jeune femme étalée sur le palier, le visage en sang, grimaçant de douleur et au bord de l‘évanouissement.
La femme qui l‘avait agressée fut maîtrisée par trois femmes mais elle continua à hurler telle une hyène :
- Cela t‘apprendra à te frotter à ma fille ! Quiconque s‘approchera d‘elle subira le même sort ! Qu‘on se le dise !
Alerté par téléphone, Hakim, le mari arriva en catastrophe à l‘hôpital de Boudouaou où des voisins avaient emmené sa femme de toute urgence. Là, il apprit que sa femme avait perdu son bébé de trois mois des suites de l‘agression dont elle avait fait l‘objet. Les médecins avaient ajouté que son épouse devait rester en observation à l‘hôpital parce que des complications n‘étaient pas à écarter.
Il rentra alors chez lui après avoir récupéré sa fille qui se trouvait chez une voisine. Après avoir bu un bon verre d‘eau, il se précipita à la cuisine et se saisit du grand couteau qu‘il utilisait à l‘occasion de l‘Aïd El-Adha. Sa petite fille, malgré son jeune âgé, ayant compris ses intention, se mit à hurler :
- Non, papa ! Non, non ! Ne fais pas ça !
- Si, ma fille… Cette femme a tué ton petit frère ou ta petite sœur, eh bien je vais la tuer elle, son mari et ses gosses…
Il ouvrit la porte mais sa fille s‘était mise à hurler si fort que les voisins sortirent de nouveau. Ils virent le quadragénaire avec le couteau et lui lancèrent :
- Maudis Satan, Hakim ! Il y a une justice ! Ce n‘est pas à toi de te faire justice ! Pense à ta fille et à ta femme ! Que deviendront-elles si tu passes le reste de tes jours en prison ?
Et la petite fille de reprendre :
- Oui, papa ! S‘il te plaît ! Pense à maman ! Pense à moi !
Le père se tourna vers sa fille. Lâcha le couteau, tomba à genoux et se mit à pleurer.
Un voisin, un homme d‘une soixantaine d‘années, posa sa main sur son épaule.
- Pleure, Hakim ! Il faut extérioriser ta douleur. Nous sommes tous témoins de ce qui s‘est passé… Nous viendrons avec toi chez le procureur. Il faut faire les choses dans le calme. Ne te salis pas les mains. Les vendettas c‘était autrefois…
Une heure plus tard, Hakim déposa plainte contre la voisine.Quand il fut retourné à l‘hôpital, il apprit que la blessure de sa femme au niveau d‘un œil était grave et que même si elle parvenait à le sauver elle en garderait des séquelles. A plus ou moins long terme, il se pourrait qu‘elle le perde.
La voisine a été jugée récemment par le tribunal de Boumerdès et le procureur a requis contre elle 3 ans de prison ferme et une très forte amende.


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