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Evolution du métal en Algérie
CULTURES MUSICALES
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 03 - 2012

La scène artistique algérienne a vu apparaître plusieurs styles musicaux tels que le rock, le jazz ou encore le métal. Ce dernier a fait beaucoup parler de lui, ici, en Algérie, car outre le fait d'être un genre musical, il a pris la dimension de vraie culture : la culture métal.
La scène artistique algérienne a vu apparaître plusieurs styles musicaux tels que le rock, le jazz ou encore le métal. Ce dernier a fait beaucoup parler de lui, ici, en Algérie, car outre le fait d'être un genre musical, il a pris la dimension de vraie culture : la culture métal.
Effectivement, aussi violent qu'il puisse paraître, le métal (sous toutes ses formes), a la capacité d'éduquer les jeunes et de créer cette solidarité entre «métalleux». Une solidarité réelle, dans la mesure où, dans le monde du métal, tout est réel, tout est vécu et il n'y a pas de fausses apparences.
Partout dans le pays, des groupes de métal se forment et se développent, on peut citer Khindjar qui fût le précurseur du hard rock, Atakor du heavy métal, Lithem du death métal ou encore Néanderthalia du trash métal. Cela dit, le manque d'aide des autorités concernées peut pousser à la perte d'espoir et à l'abandon du projet musical, mais beaucoup persistent quand même, ce qui permet de perpétrer et d'immortaliser cette culture, bien qu'elle soit fragile.
L'avantage du métal en Algérie, c'est qu'il n'a pas de barrières
Effectivement, étant donné qu'une bonne partie de la population en général, et les vocalistes en particulier maîtrisent trois à quatre langues (arabe, français et anglais voir aussi le berbère) Ce qui ouvre un champ de chant plus vaste, et qui permet d'aller sur des terrains non foulés, et par conséquent d'être originaux dans la musique proposée.
Le développement de la métalmania ne s'arrête pas là, plusieurs nouveaux groupes voient le jour ces dernières années. On peut citer, par exemple, Funeral Of Hope (F.O.H), OATH, Hathor, Devast... et bien d'autres. La litanie est longue, ces jeunes talents dont l'âge ne dépasse pas les 24/25 ans suivent les pas des plus grands noms du métal mondial pour, pourquoi pas un jour, atteindre leur niveau.
Il existe plusieurs genres de métal, et les Algériens ont touché à tout. On va du heavy métal, qui est la forme traditionnelle et originale du métal, signifie tout simplement «hard rock» dans son contexte original, c'est la frontière entre le rock'n'roll et le métal dit violent, au métal extrême qui va au-delà de toutes limites qui peuvent être imposées.
Le métal s'est donc imposé comme étant un élément très important du monde musical algérien et, vu son évolution fulgurante en si peu de temps, sa fin n'est pas prévue pour demain.
Par ailleurs, la scène métal algérienne commence à s'exporter. Des groupes tel qu'Arkan, qui s'inscrit dans un registre oriental, s'est fait remarquer sur la scène française dans un premier lieu et mondial dans un second. Les membres fondateurs sont algériens et pour marquer cette identité, leur musique puise son influence dans le groove oriental du « oud » et du chant arabo-andalou.
Aussi, le groupe Acyl, qui vient de sortir un album intitulé Algebra, promet un back to the roots (retour aux origines). Un groupe que nous avons pris le soin de contacter pour nous parler de cette nouvelle aventure.
Effectivement, aussi violent qu'il puisse paraître, le métal (sous toutes ses formes), a la capacité d'éduquer les jeunes et de créer cette solidarité entre «métalleux». Une solidarité réelle, dans la mesure où, dans le monde du métal, tout est réel, tout est vécu et il n'y a pas de fausses apparences.
Partout dans le pays, des groupes de métal se forment et se développent, on peut citer Khindjar qui fût le précurseur du hard rock, Atakor du heavy métal, Lithem du death métal ou encore Néanderthalia du trash métal. Cela dit, le manque d'aide des autorités concernées peut pousser à la perte d'espoir et à l'abandon du projet musical, mais beaucoup persistent quand même, ce qui permet de perpétrer et d'immortaliser cette culture, bien qu'elle soit fragile.
L'avantage du métal en Algérie, c'est qu'il n'a pas de barrières
Effectivement, étant donné qu'une bonne partie de la population en général, et les vocalistes en particulier maîtrisent trois à quatre langues (arabe, français et anglais voir aussi le berbère) Ce qui ouvre un champ de chant plus vaste, et qui permet d'aller sur des terrains non foulés, et par conséquent d'être originaux dans la musique proposée.
Le développement de la métalmania ne s'arrête pas là, plusieurs nouveaux groupes voient le jour ces dernières années. On peut citer, par exemple, Funeral Of Hope (F.O.H), OATH, Hathor, Devast... et bien d'autres. La litanie est longue, ces jeunes talents dont l'âge ne dépasse pas les 24/25 ans suivent les pas des plus grands noms du métal mondial pour, pourquoi pas un jour, atteindre leur niveau.
Il existe plusieurs genres de métal, et les Algériens ont touché à tout. On va du heavy métal, qui est la forme traditionnelle et originale du métal, signifie tout simplement «hard rock» dans son contexte original, c'est la frontière entre le rock'n'roll et le métal dit violent, au métal extrême qui va au-delà de toutes limites qui peuvent être imposées.
Le métal s'est donc imposé comme étant un élément très important du monde musical algérien et, vu son évolution fulgurante en si peu de temps, sa fin n'est pas prévue pour demain.
Par ailleurs, la scène métal algérienne commence à s'exporter. Des groupes tel qu'Arkan, qui s'inscrit dans un registre oriental, s'est fait remarquer sur la scène française dans un premier lieu et mondial dans un second. Les membres fondateurs sont algériens et pour marquer cette identité, leur musique puise son influence dans le groove oriental du « oud » et du chant arabo-andalou.
Aussi, le groupe Acyl, qui vient de sortir un album intitulé Algebra, promet un back to the roots (retour aux origines). Un groupe que nous avons pris le soin de contacter pour nous parler de cette nouvelle aventure.


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