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Un trader crée la polémique avec un pari de 100 milliards de dollars sur les CDS
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 04 - 2012

La banque la plus exposée au monde sur les produits dérivés JP Morgan, avec plus de 70.000 milliards de dollars en 2011 pour 1.800 milliards de fonds propres, aurait encouragé un de ses traders à prendre d'importantes positions spéculatives.
Selon Bloomberg et le Wall Street Journal, Bruno Michel Iksil un trader français de la division Investment Banking de JP Morgan serait en train de déstabiliser le marché des credit default swaps (CDS) avec une accumulation de positions vendeuses de 100 milliards $.
Le trader qui parie sur la bonne santé financière des entreprises américaines a effectué ces opérations légales avec l'appui et l'accord de son employeur. D'autres hedge funds spéculatifs ont pris une position inverse en pariant sur la dégradation de l'économie américaine qui se traduirait par une crise de crédit.
Lehman Brothers était le premier acteur sur ce marché jusqu'à sa faillite. Les CDS sont considérés comme une des causes de la chute, le 15 septembre 2008, d'American International Group (AIG). Dans une tribune publiée en octobre 2009 dans le Financial Times, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France met en garde contre les risques systémiques des CDS : «le marché se concentre de plus en plus sur un petit nombre d'institutions. En Europe, les deux tiers de l'exposition des CDS reposent sur les 10 contreparties les plus importantes. Au niveau mondial, cinq banques – dont deux basées en Europe – représentent la moitié du marché des CDS… En fait, non seulement les grands acteurs du marché des CDS transigent principalement entre eux, mais ils émettent de plus en plus de garanties contre leur propre défauts : 60% des contrats sur des entités non souveraines sont en réalité des garanties pour les mêmes émetteurs de CDS. En d'autres termes, les émetteurs garantissent des émetteurs sur des risques encourus sur le marché des émetteurs. Cette circularité implique que la répartition des risques est moindre qu'initialement prévu».
Il faut savoir que le Credit Default Swap (CDS) de maturité T est un contrat de protection qui porte sur le défaut d'un emprunteur ou entité de référence. L'acheteur de la protection verse périodiquement (la plupart par trimestre) une prime fixe au vendeur jusqu'au moment du défaut de l'emprunteur. La partie contingente du swap est versée par le vendeur à l'acheteur de la protection si et seulement si un événement de crédit, défini à l'avance se produit. Les CDS se négocient de gré à gré. Il n'y a pas de standardisation des contrats ni de marché organisé. Seul International Swaps and Derivatives Association (ISDA) propose un contrat-cadre, ainsi qu'une définition des événements de crédit.
La banque la plus exposée au monde sur les produits dérivés JP Morgan, avec plus de 70.000 milliards de dollars en 2011 pour 1.800 milliards de fonds propres, aurait encouragé un de ses traders à prendre d'importantes positions spéculatives.
Selon Bloomberg et le Wall Street Journal, Bruno Michel Iksil un trader français de la division Investment Banking de JP Morgan serait en train de déstabiliser le marché des credit default swaps (CDS) avec une accumulation de positions vendeuses de 100 milliards $.
Le trader qui parie sur la bonne santé financière des entreprises américaines a effectué ces opérations légales avec l'appui et l'accord de son employeur. D'autres hedge funds spéculatifs ont pris une position inverse en pariant sur la dégradation de l'économie américaine qui se traduirait par une crise de crédit.
Lehman Brothers était le premier acteur sur ce marché jusqu'à sa faillite. Les CDS sont considérés comme une des causes de la chute, le 15 septembre 2008, d'American International Group (AIG). Dans une tribune publiée en octobre 2009 dans le Financial Times, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France met en garde contre les risques systémiques des CDS : «le marché se concentre de plus en plus sur un petit nombre d'institutions. En Europe, les deux tiers de l'exposition des CDS reposent sur les 10 contreparties les plus importantes. Au niveau mondial, cinq banques – dont deux basées en Europe – représentent la moitié du marché des CDS… En fait, non seulement les grands acteurs du marché des CDS transigent principalement entre eux, mais ils émettent de plus en plus de garanties contre leur propre défauts : 60% des contrats sur des entités non souveraines sont en réalité des garanties pour les mêmes émetteurs de CDS. En d'autres termes, les émetteurs garantissent des émetteurs sur des risques encourus sur le marché des émetteurs. Cette circularité implique que la répartition des risques est moindre qu'initialement prévu».
Il faut savoir que le Credit Default Swap (CDS) de maturité T est un contrat de protection qui porte sur le défaut d'un emprunteur ou entité de référence. L'acheteur de la protection verse périodiquement (la plupart par trimestre) une prime fixe au vendeur jusqu'au moment du défaut de l'emprunteur. La partie contingente du swap est versée par le vendeur à l'acheteur de la protection si et seulement si un événement de crédit, défini à l'avance se produit. Les CDS se négocient de gré à gré. Il n'y a pas de standardisation des contrats ni de marché organisé. Seul International Swaps and Derivatives Association (ISDA) propose un contrat-cadre, ainsi qu'une définition des événements de crédit.


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