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Souffrances au long cours (2e partie et fin)
Violence conjugale
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 04 - 2012

Résumé : Baya est frappée par son mari avec un tasse de café, un cendrier et un vase en verre. Elle perd connaissance
Les trois enfants qui avaient entendu les bris de verre sortirent de la chambre où ils avaient été enfermés et trouvèrent leur mère allongée par terre, sans connaissance. Ils se mirent alors à hurler tant et si bien que les voisins accoururent. Ce sont eux qui ont emmenée la jeune mère à l'hôpital le plus proche. Elle avait repris connaissance dans l'ambulance qui l'emmenait.
Quand elle eut repris complètement ses esprits, elle vit autour d'elle ses parents et ses frères.
Sa mère, qui savait ce qui s'était passé parce que le fils aîné de Baya lui avait tout dit au téléphone, la sermonna:
- Cette fois, ma fille, il n'y a plus à hésiter ! C'est la rupture ! Tu n'as plus rien à faire avec un tel homme. Ton père et tes frères vont tout mettre en œuvre pour que tu obtiennes le divorce.
- Maman, s'il te plaît, ne précipite pas les choses. J'aurais pu divorcer auparavant, quand nous n'avions pas d'enfants… Maintenant c'est trop tard… si je divorce les enfants connaîtront l'Enfer… Leur père va se remarier, ils seront livrés à eux-mêmes et ils deviendront des voyous.
- En tout cas, moi, je l'attaque en justice, intervint le père. Ce n'est ni le moment ni l'endroit pour en parler mais il faut qu'on fasse quelque chose… Cette situation a trop duré. Il y a quelques jours, Baya, ses parents et son mari se sont retrouvés au tribunal de Chéraga.
Quand Baya a pris la parole, elle a fait pleurer une bonne partie de l'assistance. «Pour mes enfants je ne veux pas divorcer… Mais je veux que vous fassiez quelque chose pour que mon mari redevienne humain et l'homme que j'ai connu au début de notre mariage.»
Le tribunal a requis contre le mari deux ans de prison ferme, assortis d'une amende de 50.000 dinars.
Est-ce suffisant pour qu'il cesse de boire, de battre sa femme et de terroriser ses enfants ? Si c'est insuffisant, Baya va encore souffrir longtemps… Comme un grand nombre de nos femmes…
(fin)
Résumé : Baya est frappée par son mari avec un tasse de café, un cendrier et un vase en verre. Elle perd connaissance
Les trois enfants qui avaient entendu les bris de verre sortirent de la chambre où ils avaient été enfermés et trouvèrent leur mère allongée par terre, sans connaissance. Ils se mirent alors à hurler tant et si bien que les voisins accoururent. Ce sont eux qui ont emmenée la jeune mère à l'hôpital le plus proche. Elle avait repris connaissance dans l'ambulance qui l'emmenait.
Quand elle eut repris complètement ses esprits, elle vit autour d'elle ses parents et ses frères.
Sa mère, qui savait ce qui s'était passé parce que le fils aîné de Baya lui avait tout dit au téléphone, la sermonna:
- Cette fois, ma fille, il n'y a plus à hésiter ! C'est la rupture ! Tu n'as plus rien à faire avec un tel homme. Ton père et tes frères vont tout mettre en œuvre pour que tu obtiennes le divorce.
- Maman, s'il te plaît, ne précipite pas les choses. J'aurais pu divorcer auparavant, quand nous n'avions pas d'enfants… Maintenant c'est trop tard… si je divorce les enfants connaîtront l'Enfer… Leur père va se remarier, ils seront livrés à eux-mêmes et ils deviendront des voyous.
- En tout cas, moi, je l'attaque en justice, intervint le père. Ce n'est ni le moment ni l'endroit pour en parler mais il faut qu'on fasse quelque chose… Cette situation a trop duré. Il y a quelques jours, Baya, ses parents et son mari se sont retrouvés au tribunal de Chéraga.
Quand Baya a pris la parole, elle a fait pleurer une bonne partie de l'assistance. «Pour mes enfants je ne veux pas divorcer… Mais je veux que vous fassiez quelque chose pour que mon mari redevienne humain et l'homme que j'ai connu au début de notre mariage.»
Le tribunal a requis contre le mari deux ans de prison ferme, assortis d'une amende de 50.000 dinars.
Est-ce suffisant pour qu'il cesse de boire, de battre sa femme et de terroriser ses enfants ? Si c'est insuffisant, Baya va encore souffrir longtemps… Comme un grand nombre de nos femmes…
(fin)


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