Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a de nouveau appelé les Algériens à aller voter en masse le jeudi prochain. «Le jeudi 10 mai avant de voter pour les partis votez d'abord pour l'Algérie, votez pour la démocratie», dira en effet le premier responsable du RND. Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a de nouveau appelé les Algériens à aller voter en masse le jeudi prochain. «Le jeudi 10 mai avant de voter pour les partis votez d'abord pour l'Algérie, votez pour la démocratie», dira en effet le premier responsable du RND. Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait hier lors d'un meeting électoral à la salle Harcha- Hacene d'Alger, a toutefois mis en garde les électeurs contre le scénario électoral qui s'est produit il y a une vingtaine d'années maintenant. «Ne rejetez pas l'erreur de 1990 et 1991» a martelé l'orateur faisant allusion aux élections qui ont eu lieu ces années-là et qui ont été remportées par le FIS dissous et à l'issue desquelles, notamment, l'annulation des résultats des élections législatives du 26 décembre 1991 et donc l'arrêt du processus électoral, le pays a vécu une des périodes les plus sombres de son histoire, suite à l'apparition du terrorise qui a fait des ravages. «Nous ne voulons pas revivre les drames de l'Algérie» a indiqué Ouyahia avant de s'en prendre au numéro 1 du FIS dissous, Abassi Madani - sans le citer toutefois - qu'il a épinglé pour avoir appelé au boycott des élections législatives du 10 mai. Dans la foulée l'orateur a aussi descendu en flammes la chaîne de télévision El Magharibia qu'il a qualifiée de «télévision des traîtres». Cette attaque contre cette chaîne de télévision satellitaire s'explique par le fait que le fils de Abassi Madani en est actionnaire. Ouyahia, qui a toujours assumé ses positions s'agissant du Fis dissous ou de la lutte contre le terrorisme, a rendu aussi un vibrant hommage aux éléments de l'ANP, à la gendarmerie, aux Patriotes et à la Garde communale grâce auxquels, dira-t-il, «l'Algérie est encore debout». Réitérant le soutien de son parti au chef de l'Etat il dira que «nous l'avons soutenu hier, nous le soutenons aujourd'hui et nous le soutiendront demain». De la même manière il a rappelé le soutien du RND à la politique de réconciliation nationale initiée par le chef de l'Etat. Dans son discours, qui a duré 24 minutes, Ouyahia a dressé un bilan positif de l'action du gouvernement et à mis en exergue, chiffres à l'appui, les efforts de l'Etat en matière de réalisation de logements ou de lutte contre le chômage. À cet effet il dira que le taux de chômage a été ramené de 30 à 10% seulement en une décennie seulement. Il mettra aussi en exergue le fait que l'Algérie soit libérée, grâce toujours à la politique du chef de l'Etat, du lourd fardeau de la dette extérieure.«Aujourd'hui c'est le FMI qui demande à l'Algérie de lui prêter de l'argent» s'est-il exclamé avant d'ajouter qu'au «RND on est content d'avoir contribué au développement du pays». Et c'est sans doute pourquoi le secrétaire général du RND milite pour la continuité, contrairement à d'autres qui prônent le changement. Dans ce cadre il dira que «l'Algérie a besoin de stabilité» ajoutant aussi que «nous voulons une économie algérienne avec une souveraineté algérienne». évoquant la disposition juridique qui donne 51% de parts aux Algériens et 49% pour le partenaire étranger Ouyahia dira que «nous ne voulons pas être des «khemas chez les entreprises étrangères car nous voulons être maîtres dans notre pays» . En se projetant dans l'avenir l'orateur a martelé qu'«il est temps que force revienne à la loi» tout en fustigeant les discours démagogiques. Et de poursuivre : «Si hier nous nous sommes opposés de front au terrorisme aujourd'hui on a le courage de faire face à la mafia de la drogue et du crime». Ouyahia n'a pas non plus raté l'occasion de remettre en cause ce que d'aucuns appellent le printemps arabe que lui préfère qualifier plutôt de «déluge». Il cite le cas des pays en crise, comme l'Irak, la Libye ou l'Egypte et craint que le Mali ne se transforme en un nouveau Afghanistan. «On dit à nos frères arabes que notre printemps c'est l'Algérie». Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait hier lors d'un meeting électoral à la salle Harcha- Hacene d'Alger, a toutefois mis en garde les électeurs contre le scénario électoral qui s'est produit il y a une vingtaine d'années maintenant. «Ne rejetez pas l'erreur de 1990 et 1991» a martelé l'orateur faisant allusion aux élections qui ont eu lieu ces années-là et qui ont été remportées par le FIS dissous et à l'issue desquelles, notamment, l'annulation des résultats des élections législatives du 26 décembre 1991 et donc l'arrêt du processus électoral, le pays a vécu une des périodes les plus sombres de son histoire, suite à l'apparition du terrorise qui a fait des ravages. «Nous ne voulons pas revivre les drames de l'Algérie» a indiqué Ouyahia avant de s'en prendre au numéro 1 du FIS dissous, Abassi Madani - sans le citer toutefois - qu'il a épinglé pour avoir appelé au boycott des élections législatives du 10 mai. Dans la foulée l'orateur a aussi descendu en flammes la chaîne de télévision El Magharibia qu'il a qualifiée de «télévision des traîtres». Cette attaque contre cette chaîne de télévision satellitaire s'explique par le fait que le fils de Abassi Madani en est actionnaire. Ouyahia, qui a toujours assumé ses positions s'agissant du Fis dissous ou de la lutte contre le terrorisme, a rendu aussi un vibrant hommage aux éléments de l'ANP, à la gendarmerie, aux Patriotes et à la Garde communale grâce auxquels, dira-t-il, «l'Algérie est encore debout». Réitérant le soutien de son parti au chef de l'Etat il dira que «nous l'avons soutenu hier, nous le soutenons aujourd'hui et nous le soutiendront demain». De la même manière il a rappelé le soutien du RND à la politique de réconciliation nationale initiée par le chef de l'Etat. Dans son discours, qui a duré 24 minutes, Ouyahia a dressé un bilan positif de l'action du gouvernement et à mis en exergue, chiffres à l'appui, les efforts de l'Etat en matière de réalisation de logements ou de lutte contre le chômage. À cet effet il dira que le taux de chômage a été ramené de 30 à 10% seulement en une décennie seulement. Il mettra aussi en exergue le fait que l'Algérie soit libérée, grâce toujours à la politique du chef de l'Etat, du lourd fardeau de la dette extérieure.«Aujourd'hui c'est le FMI qui demande à l'Algérie de lui prêter de l'argent» s'est-il exclamé avant d'ajouter qu'au «RND on est content d'avoir contribué au développement du pays». Et c'est sans doute pourquoi le secrétaire général du RND milite pour la continuité, contrairement à d'autres qui prônent le changement. Dans ce cadre il dira que «l'Algérie a besoin de stabilité» ajoutant aussi que «nous voulons une économie algérienne avec une souveraineté algérienne». évoquant la disposition juridique qui donne 51% de parts aux Algériens et 49% pour le partenaire étranger Ouyahia dira que «nous ne voulons pas être des «khemas chez les entreprises étrangères car nous voulons être maîtres dans notre pays» . En se projetant dans l'avenir l'orateur a martelé qu'«il est temps que force revienne à la loi» tout en fustigeant les discours démagogiques. Et de poursuivre : «Si hier nous nous sommes opposés de front au terrorisme aujourd'hui on a le courage de faire face à la mafia de la drogue et du crime». Ouyahia n'a pas non plus raté l'occasion de remettre en cause ce que d'aucuns appellent le printemps arabe que lui préfère qualifier plutôt de «déluge». Il cite le cas des pays en crise, comme l'Irak, la Libye ou l'Egypte et craint que le Mali ne se transforme en un nouveau Afghanistan. «On dit à nos frères arabes que notre printemps c'est l'Algérie».