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Qui dit plus de chaleur, dit plus de pluie
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 05 - 2012

Le réchauffement climatique fait tomber la pluie. Si ce lien peut paraitre rapidement établi, il se justifie tout à fait : si la terre se réchauffe, l'eau des océans s'évapore davantage, induisant, donc, plus de précipitations selon le cycle de l'eau. Des chercheurs révèlent ainsi une hausse des précipitations ces dernières années.
Le réchauffement climatique fait tomber la pluie. Si ce lien peut paraitre rapidement établi, il se justifie tout à fait : si la terre se réchauffe, l'eau des océans s'évapore davantage, induisant, donc, plus de précipitations selon le cycle de l'eau. Des chercheurs révèlent ainsi une hausse des précipitations ces dernières années.
D'après une étude parue le 27 avril dans Science, le "cycle d'évaporation et de précipitations au-dessus des océans" aurait augmenté de 4% de 1950 à 2000. Si l'analyse de l'évaporation des océans est en général assez délicate et approximative, les chercheurs du laboratoire californien Lawrence Livermore ont utilisé une technique bien particulière pour l'évaluer. Afin de parvenir à ces 4%, ils ont tablé sur l'étude de la salinité des eaux — le taux de sel à leur surface — théoriquement liée à l'évaporation.
L'évolution de la salinisation a ainsi pu être quantifiée au cours du temps apportant des résultats révélateurs : ils montrent qu'avec l'augmentation du phénomène d'évaporation, la salinisation des océans s'accroît, et les régions saumâtres — lacs, rivières, etc.— se "désalinisent" en raison des précipitations engendrées. Or, ces données sur l'évaporation sont supérieures à ce qui avait déjà été estimé par les climatologues. Elles sont, par ailleurs, d'une grande importance pour pouvoir anticiper les prochains événements météorologiques "extrêmes", ne se produisant que quelques fois par siècle.
Les évolutions de salinité peuvent être appréciées assez précisément par satellite notamment. Néanmoins, elles demanderont de nouvelles études complémentaires pour confirmer la corrélation entre ces symptômes et le réchauffement climatique. Si cette évolution se maintient, les spécialistes prévoient un taux d'augmentation de 20% en 2100. Certaines régions du monde très "humides" pourraient alors l'être davantage, de potentiels dégâts écologiques étant à redouter.
D'après une étude parue le 27 avril dans Science, le "cycle d'évaporation et de précipitations au-dessus des océans" aurait augmenté de 4% de 1950 à 2000. Si l'analyse de l'évaporation des océans est en général assez délicate et approximative, les chercheurs du laboratoire californien Lawrence Livermore ont utilisé une technique bien particulière pour l'évaluer. Afin de parvenir à ces 4%, ils ont tablé sur l'étude de la salinité des eaux — le taux de sel à leur surface — théoriquement liée à l'évaporation.
L'évolution de la salinisation a ainsi pu être quantifiée au cours du temps apportant des résultats révélateurs : ils montrent qu'avec l'augmentation du phénomène d'évaporation, la salinisation des océans s'accroît, et les régions saumâtres — lacs, rivières, etc.— se "désalinisent" en raison des précipitations engendrées. Or, ces données sur l'évaporation sont supérieures à ce qui avait déjà été estimé par les climatologues. Elles sont, par ailleurs, d'une grande importance pour pouvoir anticiper les prochains événements météorologiques "extrêmes", ne se produisant que quelques fois par siècle.
Les évolutions de salinité peuvent être appréciées assez précisément par satellite notamment. Néanmoins, elles demanderont de nouvelles études complémentaires pour confirmer la corrélation entre ces symptômes et le réchauffement climatique. Si cette évolution se maintient, les spécialistes prévoient un taux d'augmentation de 20% en 2100. Certaines régions du monde très "humides" pourraient alors l'être davantage, de potentiels dégâts écologiques étant à redouter.


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