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Un comédien de talent quitte la scène
Rachid Fares
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 06 - 2012

L'ami, le professionnel, le militant de la culture s'en est allé à l'âge de 56 ans. Emporté par une crise cardiaque, Rachid Fares quitte son public aussi discrètement qu'il était venu au théâtre. Un artiste talentueux qui n'hésitait pas à exprimer haut et fort ses positions de principe pour le renouveau de la profession.
L'ami, le professionnel, le militant de la culture s'en est allé à l'âge de 56 ans. Emporté par une crise cardiaque, Rachid Fares quitte son public aussi discrètement qu'il était venu au théâtre. Un artiste talentueux qui n'hésitait pas à exprimer haut et fort ses positions de principe pour le renouveau de la profession.
Tous ses amis de la famille de la culture gardent du défunt le souvenir d'un comédien talentueux, un passionné et un défenseur du cinéma, sans jamais manquer de souligner son sens profond de la dignité malgré une situation sociale personnelle «difficile».
Ils regrettent aussi que le potentiel artistique de Rachid Farès n'ait pas été exploité à sa juste valeur. «Voilà un parcours très riche mais pas beau», résume à sa façon le comédien Fawzi Saïchi et explique: «le cinéma comme la télévision n'ont pas su exploiter les immenses capacités artistiques de ce comédien très sobre mais qui ne mâchait pas ses mots, lorsqu'il s'agit de défendre bec et ongles le métier d'acteur», soutient-il.
Belkacem Hadjadj dont le film Le Bouchon (1976) symbolise les débuts de l'artiste disparu, a salué la «rage» et la «passion» qu'avait Rachid Farès pour le métier de comédien, tout en s'arrangeant pour trouver sa place, par le verbe et par la force des bras, dans le monde ardu du cinéma. Pour sa part, Hamza Foghali qui a campé des rôles à l'écran, en compagnie du défunt, se contentera de dire de Rachid Farès qu'il «a honoré le cinéma algérien» et qu'il fut un «gentil et généreux bonhomme, très sympathique, simple et modeste». Dans le même sens, l'acteur Ahmed Benaïssa rendra hommage à un homme au «talent infini», à son sens de l'humour et à son «amour illimité pour le cinéma et la vie». «Rachid Farès était un homme d'une grande sensibilité et plein de générosité. La seule haine qu'il avait c'était envers la méchanceté grasse et gratuite. Incontestablement, il a marqué le cinéma algérien par son tempérament, sa personnalité et son charisme», atteste Ahmed Benaïssa. Engagé très jeune dans les mondes du cinéma et de la télévision où il fera carrière, l'artiste disparu avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algériens, comme Sid-Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia. Le défunt avait joué dans Morituri de Okacha Touita, Le thé d'Ania de Said Ould Khelifa, Le clandestin de Benamar Bekhti, L'envers du miroir de Nadia Chérabi, et bien d'autres productions. Au théâtre, il avait donné notamment la réplique à la comédienne Sonia dans Nuit de divorce, dans une prestation mémorable face à la grande dame du théâtre algérien où Rachid Farès avait donné la pleine mesure de ses capacités dramatiques. Sa dernière apparition a été dans le film sur le chahid Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa Le comédien Rachid Farès, décédé mercredi dernier à Alger a été inhumé jeudi après-midi au cimetière de Garidi à Alger en présence d'une foule nombreuse, composée notamment de ses proches, d'artistes et d'admirateurs.
Tous ses amis de la famille de la culture gardent du défunt le souvenir d'un comédien talentueux, un passionné et un défenseur du cinéma, sans jamais manquer de souligner son sens profond de la dignité malgré une situation sociale personnelle «difficile».
Ils regrettent aussi que le potentiel artistique de Rachid Farès n'ait pas été exploité à sa juste valeur. «Voilà un parcours très riche mais pas beau», résume à sa façon le comédien Fawzi Saïchi et explique: «le cinéma comme la télévision n'ont pas su exploiter les immenses capacités artistiques de ce comédien très sobre mais qui ne mâchait pas ses mots, lorsqu'il s'agit de défendre bec et ongles le métier d'acteur», soutient-il.
Belkacem Hadjadj dont le film Le Bouchon (1976) symbolise les débuts de l'artiste disparu, a salué la «rage» et la «passion» qu'avait Rachid Farès pour le métier de comédien, tout en s'arrangeant pour trouver sa place, par le verbe et par la force des bras, dans le monde ardu du cinéma. Pour sa part, Hamza Foghali qui a campé des rôles à l'écran, en compagnie du défunt, se contentera de dire de Rachid Farès qu'il «a honoré le cinéma algérien» et qu'il fut un «gentil et généreux bonhomme, très sympathique, simple et modeste». Dans le même sens, l'acteur Ahmed Benaïssa rendra hommage à un homme au «talent infini», à son sens de l'humour et à son «amour illimité pour le cinéma et la vie». «Rachid Farès était un homme d'une grande sensibilité et plein de générosité. La seule haine qu'il avait c'était envers la méchanceté grasse et gratuite. Incontestablement, il a marqué le cinéma algérien par son tempérament, sa personnalité et son charisme», atteste Ahmed Benaïssa. Engagé très jeune dans les mondes du cinéma et de la télévision où il fera carrière, l'artiste disparu avait notamment joué aux côtés de grands noms du cinéma et du théâtre algériens, comme Sid-Ahmed Agoumi, Ahmed Benaïssa et Sonia. Le défunt avait joué dans Morituri de Okacha Touita, Le thé d'Ania de Said Ould Khelifa, Le clandestin de Benamar Bekhti, L'envers du miroir de Nadia Chérabi, et bien d'autres productions. Au théâtre, il avait donné notamment la réplique à la comédienne Sonia dans Nuit de divorce, dans une prestation mémorable face à la grande dame du théâtre algérien où Rachid Farès avait donné la pleine mesure de ses capacités dramatiques. Sa dernière apparition a été dans le film sur le chahid Mustapha Ben Boulaïd de Ahmed Rachedi, aux côtés de Hassan Kachache et Slimane Benaïssa Le comédien Rachid Farès, décédé mercredi dernier à Alger a été inhumé jeudi après-midi au cimetière de Garidi à Alger en présence d'une foule nombreuse, composée notamment de ses proches, d'artistes et d'admirateurs.


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