Un futur pôle économique prometteur et d'énormes potentialités    Grande satisfaction populaire pour sa promotion en circonscription administrative    Des experts saluent l'augmentation des pensions et allocations de retraite    Le PSG condamné à payer près de 61 millions d'euros à Kylian Mbappé    Quand le football algérien révèle ses vérités…    FIFA : La FAF présente à la réunion plénière des commissions    Les colosses d'Amenhotep III se dressent à nouveau    Ouverture de la 1RE édition    Festival national du théâtre pour enfants La 21e édition s'ouvre dimanche prochain à Constantine    Le Président Tebboune signe un Décret accordant une grâce totale à Mohamed El Amine Belghith    L'Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution affirmant la souveraineté du peuple palestinien    Eternels grondeurs et frondeurs    Le problème de la pollution de l'environnement commence à inquiéter sérieusement les citoyens    Un espace naturel à réhabiliter dans le prolongement de la reconquête de l'espace public    La Cour pénale internationale (CPI) rejette un appel visant à suspendre l'enquête sur les crimes sionistes    Chili : José Antonio Kast élu président    Un seul peuple, une seule patrie, un seul destin    Revirement vers le crime de haute trahison !    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Visons l'excellence
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 08 - 2012

Durant Ramadhan il est nécessaire de changer nos habitudes et horaires quotidiens afin de pouvoir profiter pleinement des bienfaits de ce mois.
Durant Ramadhan il est nécessaire de changer nos habitudes et horaires quotidiens afin de pouvoir profiter pleinement des bienfaits de ce mois.
Il faut effectuer la prière à la mosquée, prier les nawâfil (pl. de nâfila) et notamment le tarâwîh ou encore consacrer du temps au dhikr, la lecture du Noble Coran étant le plus important de tous les adhkar. Le mois de Ramadhan ne doit-être qu'adoration. C'est aussi l'occasion de pouvoir passer quelques nuits blanches le week-end avec nos amis dans la mosquée et de créer des purs moments de bonheur.
Mais ce n'est pas tout, le mois de Ramadan n'est pas que spirituel, il touche aussi notre corps. Nous avons un cœur. Le mois de Ramadan est le moment idéal pour prendre des décisions importantes et s'obliger à faire le bien, à chercher des petites actions utiles qui nous feront gagner de multiples récompenses en ce mois béni.
Rappelons-nous de nos mains : donnons la charité, nourrissons nos familles et nos amis, mais surtout apportons cette aide alimentaire aux plus démunis. Pensons à notre tête : assistons à des conférences, concentrons-nous sur la lecture du Coran lors de nos qiyâm-s et méditons le sens de ses versets.
Avant que ce mois ne s'achève, un élan spirituel aura sans doute submergé notre organe le plus vital, notre cœur. La plupart d'entre nous accomplirons beaucoup plus de bien que nous étions en mesure de le faire seulement trois ou quatre semaines auparavant.
Nous avons un cerveau, nous sommes doués d'intelligence. Gardons cet état d'esprit.
Être dans le bien
Durant ce mois, nous sommes actifs, nous pouvons faire des sacrifices. Nous sommes en mesure de dormir moins, de prier davantage, d'être plus conscient de nos faits, gestes et mots. Mais indépendamment de cette quantité accrue de bonnes actions supplémentaires que nous faisons certaines choses ne changent pas. Autrement dit nous incorporons de bonnes habitudes dans notre routine quotidienne, nous sommes-nous réellement protéger contre nos mauvaises habitudes qui sont ancrées en nous comme des automatismes ?
Nous nous abstenons certes de manger. Mais nous nous mettons en colère contre nos parents ou nos amis ! Bien que nous nous abstenons du moindre gramme de nourriture, nous déversons des tonnes de complaintes et parfois des propos blessants et injurieux !
Comment pouvons-nous accepter cela ?
Nous nous rendons à la prière du tarâwîh à 20 heures tous les soirs, puis courons rejoindre nos amis à une fête qui dure jusqu'à 2 heures du matin et nous manquons la prière du fajr ! Jeûnons-nous toute la journée pour rompre ce jeûne avec notre petit(e)-ami(e) en toute intimité dans un café ? Souffrons de schizophrénie ? D'une certaine manière tout cela, et bien plus encore, est devenu hélas une réalité que nous acceptons.
S'écarter du mal
Est-ce normal de se permettre une certaine négligence, voire de commettre des péchés, sous prétexte d'avoir accompli de bonnes actions ? Autrement dit de justifier la coexistence du mal et du bien.
Une question se pose alors : à quoi est due cette coexistence ?
Il est très probable que nous n'y avons même pas réfléchi au préalable. Nous avons pensé à prier. Mais nous n'avons pas pensé à la fête, à ce qu'elle implique. Ce que nous voulons dire ici, c'est que la plupart des gens ne prennent pas de décisions conscientes en prenant en compte toutes les dimensions d'une action, ils agissent par automatismes. Si nous sommes des fêtards réguliers habitués à des excès réguliers et répétés durant le week-end, nous sommes enclins, sans un réel travail de remise en question, à perpétuer cette habitude durant le mois de Ramadan, et cela malgré notre jeûne et l'accroissement de nos actes d'adorations.
En fait, beaucoup d'entre nous éteignons nos consciences, nous fermons les yeux sur ces mauvaises habitudes et préférons ne voir que l'aspect jeûne, prière ou lecture.
La solution ?
Devenir conscients et sincères. Ne pas abandonner les bonnes habitudes prises tout en s'écartant des mauvaises, un vrai travail de purification de l'âme !
Si nous fermons les yeux sur ce que sont notre réalité, nos habitudes, nos penchants et nos tendances, nous ne faisons que nous mentir à nous-mêmes. Ce n'est seulement qu'en admettant nos limites et nos défauts, en y faisant face, en travaillant à déconstruire ces attitudes que, par la grâce d'Allah, nous surmonterons ces épreuves, nous nous bâtirons une personnalité musulmane pour devenir d'honnêtes musulmans conscients et responsables !
En augmentant notre conscience religieuse (crainte d'Allah), notre prise de conscience sur notre réalité et nos actions augmentera. Nous verrons alors nos défauts comme les jurons, les commérages, l'irrespect envers les parents, frères ou sœurs, etc. Ces choses peuvent facilement devenir des habitudes qui seront difficiles à briser, sans une conscience de leurs dimensions.
Le mois de Ramadan est un moment idéal pour nous permettre de redéfinir qui nous sommes réellement.
Visons l'excellence
Une fois que nous avons défini qui nous voulons être, vers quoi nous voulons tendre, nous devons établir un programme et maintenir ce cap. Si nous sommes en mesure de prier les cinq prières quotidiennes à la mosquée, tenons cette habitude fermement ! Agissons en ayant en tête les intentions qui sont liées aux actes, c'est-à-dire agir par l'amour de Dieu ! Le temps est venu d'abandonner nos mauvaises habitudes.
Ces règles ne doivent pas être oubliées et mises au placard une fois que le jeûne est fini.
L'idée est de faire du mois de Ramadan le point de départ servant à entrer dans un nouveau cycle, un mode de vie qui plaît à Dieu. La construction d'une identité musulmane.
Plutôt que d'essayer d'équilibrer notre balance, nous devrions viser l'augmentation continuelle des actes d'adoration tout en élimant les péchés. Commençons par ce qui nous est respectivement facile, mais commençons !
Il faut effectuer la prière à la mosquée, prier les nawâfil (pl. de nâfila) et notamment le tarâwîh ou encore consacrer du temps au dhikr, la lecture du Noble Coran étant le plus important de tous les adhkar. Le mois de Ramadhan ne doit-être qu'adoration. C'est aussi l'occasion de pouvoir passer quelques nuits blanches le week-end avec nos amis dans la mosquée et de créer des purs moments de bonheur.
Mais ce n'est pas tout, le mois de Ramadan n'est pas que spirituel, il touche aussi notre corps. Nous avons un cœur. Le mois de Ramadan est le moment idéal pour prendre des décisions importantes et s'obliger à faire le bien, à chercher des petites actions utiles qui nous feront gagner de multiples récompenses en ce mois béni.
Rappelons-nous de nos mains : donnons la charité, nourrissons nos familles et nos amis, mais surtout apportons cette aide alimentaire aux plus démunis. Pensons à notre tête : assistons à des conférences, concentrons-nous sur la lecture du Coran lors de nos qiyâm-s et méditons le sens de ses versets.
Avant que ce mois ne s'achève, un élan spirituel aura sans doute submergé notre organe le plus vital, notre cœur. La plupart d'entre nous accomplirons beaucoup plus de bien que nous étions en mesure de le faire seulement trois ou quatre semaines auparavant.
Nous avons un cerveau, nous sommes doués d'intelligence. Gardons cet état d'esprit.
Être dans le bien
Durant ce mois, nous sommes actifs, nous pouvons faire des sacrifices. Nous sommes en mesure de dormir moins, de prier davantage, d'être plus conscient de nos faits, gestes et mots. Mais indépendamment de cette quantité accrue de bonnes actions supplémentaires que nous faisons certaines choses ne changent pas. Autrement dit nous incorporons de bonnes habitudes dans notre routine quotidienne, nous sommes-nous réellement protéger contre nos mauvaises habitudes qui sont ancrées en nous comme des automatismes ?
Nous nous abstenons certes de manger. Mais nous nous mettons en colère contre nos parents ou nos amis ! Bien que nous nous abstenons du moindre gramme de nourriture, nous déversons des tonnes de complaintes et parfois des propos blessants et injurieux !
Comment pouvons-nous accepter cela ?
Nous nous rendons à la prière du tarâwîh à 20 heures tous les soirs, puis courons rejoindre nos amis à une fête qui dure jusqu'à 2 heures du matin et nous manquons la prière du fajr ! Jeûnons-nous toute la journée pour rompre ce jeûne avec notre petit(e)-ami(e) en toute intimité dans un café ? Souffrons de schizophrénie ? D'une certaine manière tout cela, et bien plus encore, est devenu hélas une réalité que nous acceptons.
S'écarter du mal
Est-ce normal de se permettre une certaine négligence, voire de commettre des péchés, sous prétexte d'avoir accompli de bonnes actions ? Autrement dit de justifier la coexistence du mal et du bien.
Une question se pose alors : à quoi est due cette coexistence ?
Il est très probable que nous n'y avons même pas réfléchi au préalable. Nous avons pensé à prier. Mais nous n'avons pas pensé à la fête, à ce qu'elle implique. Ce que nous voulons dire ici, c'est que la plupart des gens ne prennent pas de décisions conscientes en prenant en compte toutes les dimensions d'une action, ils agissent par automatismes. Si nous sommes des fêtards réguliers habitués à des excès réguliers et répétés durant le week-end, nous sommes enclins, sans un réel travail de remise en question, à perpétuer cette habitude durant le mois de Ramadan, et cela malgré notre jeûne et l'accroissement de nos actes d'adorations.
En fait, beaucoup d'entre nous éteignons nos consciences, nous fermons les yeux sur ces mauvaises habitudes et préférons ne voir que l'aspect jeûne, prière ou lecture.
La solution ?
Devenir conscients et sincères. Ne pas abandonner les bonnes habitudes prises tout en s'écartant des mauvaises, un vrai travail de purification de l'âme !
Si nous fermons les yeux sur ce que sont notre réalité, nos habitudes, nos penchants et nos tendances, nous ne faisons que nous mentir à nous-mêmes. Ce n'est seulement qu'en admettant nos limites et nos défauts, en y faisant face, en travaillant à déconstruire ces attitudes que, par la grâce d'Allah, nous surmonterons ces épreuves, nous nous bâtirons une personnalité musulmane pour devenir d'honnêtes musulmans conscients et responsables !
En augmentant notre conscience religieuse (crainte d'Allah), notre prise de conscience sur notre réalité et nos actions augmentera. Nous verrons alors nos défauts comme les jurons, les commérages, l'irrespect envers les parents, frères ou sœurs, etc. Ces choses peuvent facilement devenir des habitudes qui seront difficiles à briser, sans une conscience de leurs dimensions.
Le mois de Ramadan est un moment idéal pour nous permettre de redéfinir qui nous sommes réellement.
Visons l'excellence
Une fois que nous avons défini qui nous voulons être, vers quoi nous voulons tendre, nous devons établir un programme et maintenir ce cap. Si nous sommes en mesure de prier les cinq prières quotidiennes à la mosquée, tenons cette habitude fermement ! Agissons en ayant en tête les intentions qui sont liées aux actes, c'est-à-dire agir par l'amour de Dieu ! Le temps est venu d'abandonner nos mauvaises habitudes.
Ces règles ne doivent pas être oubliées et mises au placard une fois que le jeûne est fini.
L'idée est de faire du mois de Ramadan le point de départ servant à entrer dans un nouveau cycle, un mode de vie qui plaît à Dieu. La construction d'une identité musulmane.
Plutôt que d'essayer d'équilibrer notre balance, nous devrions viser l'augmentation continuelle des actes d'adoration tout en élimant les péchés. Commençons par ce qui nous est respectivement facile, mais commençons !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.