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Emotion et recueillement au rendez-vous
Cinquantenaire du CR Bélouizdad
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 08 - 2012

Evoquer le martyr de la guerre de Libération nationale, Mohamed Belouizdad, en ces 50 ans d'indépendance de l'Algérie, renvoie au mythique quartier éponyme d'Alger, avec ses vieilles bâtisses, son traditionnel marché de Laâquiba et son club de football, le CR Belouizdad qui fête aussi cette année son cinquantenaire. Dans la foulée des festivités marquant l'indépendance de l'Algérie, le 5 Juillet 1962, un groupe de jeunes de Belcourt décide de fusionner les deux équipes du quartier, à savoir le Widad Riadhi Belcourt (WRB) et le Chabab Athlétique Belcourt (CAB), donnant naissance au Chabab Riadhi Belcourt, premier club algérien indépendant. Il porta l'appellation de Chabab Belcourt jusqu'en 1991 avant d'être rebaptisé Chabab Riadhi Belouizdad, devenant ainsi l'unique club algérien portant le nom d'un chahid de la Révolution algérienne qui a versé son sang pour que vive l'Algérie indépendante.
Evoquer le martyr de la guerre de Libération nationale, Mohamed Belouizdad, en ces 50 ans d'indépendance de l'Algérie, renvoie au mythique quartier éponyme d'Alger, avec ses vieilles bâtisses, son traditionnel marché de Laâquiba et son club de football, le CR Belouizdad qui fête aussi cette année son cinquantenaire. Dans la foulée des festivités marquant l'indépendance de l'Algérie, le 5 Juillet 1962, un groupe de jeunes de Belcourt décide de fusionner les deux équipes du quartier, à savoir le Widad Riadhi Belcourt (WRB) et le Chabab Athlétique Belcourt (CAB), donnant naissance au Chabab Riadhi Belcourt, premier club algérien indépendant. Il porta l'appellation de Chabab Belcourt jusqu'en 1991 avant d'être rebaptisé Chabab Riadhi Belouizdad, devenant ainsi l'unique club algérien portant le nom d'un chahid de la Révolution algérienne qui a versé son sang pour que vive l'Algérie indépendante.
Un club qui a vu les meilleurs joueurs algériens défiler durant un demi-siècle de son existence, à l'image de Ahcène Lalmas, véritable icône du football algérien post-indépendance, Mokhtar Kalem, les regrettés Ahmed Zitouni et M'barek Chenane, Ouahdia Hassan Achou, Djillali Selmi, les gardiens de but Mohamed Nassou et Mohamed Abrouk, Hamid Boudjenoune, Hocine Yahi, Djamel Menad, Mustapha Kouici, Belkacem Demdoum et qui ont constitué la colonne vertébrale de l'équipe nationale d'Algérie durant plusieurs années. Parmi tout ce beau monde, un joueur sortait du lot, un stratège recruté de l'OM Ruisseau nommé Ahcène Lalmas, élu meilleur joueur algérien de l'histoire en 1993 par un panel de 350 techniciens, entraîneurs et joueurs algériens. Lalmas, qui a fait les beaux jours du grand Chabab durant les années 60 et 70, a inscrit la bagatelle de 150 buts en championnat et 6 en trois finales de Coupe d'Algérie, ce qui fait de lui le meilleur artificier de tous les temps. Celui qui était connu sous le sobriquet d'"El-Kebch" (le bélier pour son jeu de tête) a été le seul joueur algérien à pouvoir gagner une rencontre à lui tout seul en marquant 14 buts au cours d'un match officiel, avec le maillot de l'OMR contre le club de Birtouta en éliminatoires de la Coupe d'Algérie (score final...18-0 !). Il s'est même permis le luxe de battre le meilleur gardien de but de tous les temps, Lev Yachine, lors du match Algérie - Union Soviétique du 4 novembre 1964 à Alger, alors que son équipe était menée 2-1 avant d'entrer sur le terrain à la mi-temps et d'égaliser d'un... coup de tête (score final : 2-2).
Le "Grand Chabab" avec son attaque "mitrailleuse" truste
les titres
L'âge d'or du club belouizdadi fut durant la période 1963-1972, lorsque les Rouge et Blanc ont remporté 10 titres nationaux et régionaux : 4 championnats d'Algérie (1965, 1966, 1969 et 1970), 3 coupes d'Algérie (1966, 1969 et 1970) et 3 titres de coupe du Maghreb des clubs champions (1969, 1970 et 1971), avec, au passage, des scores fleuves comme les 8-1 et 8-0 contre le MO Constantine et Annaba lors de l'exercice 1965-1966. Cette saison, celle du premier doublé Coupe-Championnat et des 9 victoires de suite, est considérée par les Belouizdadis comme l'une des meilleures de leur existence avec une attaque percutante dite "mitrailleuse" qui avait à son actif 63 buts dont 18 pour le seul Lalmas. Une génération dorée qui a réussi à "placer" pas moins de 9 joueurs en équipe nationale qui a représenté l'Algérie à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 1968 (CAN-1968) à Addis-Abeba (Ethiopie). Après deux saisons en demi-teinte, le CRB revient au premier plan et remporte le doublé lors de l'exercice 1968-1969 avec, à la clé, cette mémorable victoire contre le NA Husseïn-Dey en aller-retour (7-1 et 5-2). Puis vint cet historique triplé (le premier du genre en Algérie) à l'issue de la saison 1969-1970 avec, dans son armoire à trophées, le championnat, la Coupe d'Algérie remportée haut la main contre l'USM Alger (4-1) et la Coupe du Maghreb des clubs champions aux dépens du Club Sfaxien de Tunisie. Fait malheureux (ou anecdotique, c'est selon), les gars de Laâquiba avaient dû faire l'impasse sur la Coupe d'Afrique des clubs champions après les menaces des Sénégalais de Jeanne D'Arc contre les joueurs belouizdadis à l'issue du match aller remporté par le CRB (5-3) au stade du 20- Août-1955.
Passage à vide, relégation
puis renaissance
La saison 1970-1971 fut celle du début du déclin d'une génération qui était à bout de souffle et n'arrivait plus à suivre le rythme imposé par la JS Kabylie et le MC Alger qui se sont partagé, à eux seuls, les neuf titres de champion d'Algérie mis en jeu entre 1972 et 1980. Les coéquipiers de Lalmas ont tiré cependant un dernier baroud d'honneur en brandissant pour la troisième et dernière fois la Coupe du Maghreb des clubs champions en 1971 face à l'Espérance de Tunis. Une fin de cycle traduite par une longue traversée du désert du club belouizdadi qui n'a gagné aucun titre entre 1978 et 1995, goûtant même aux affres de la relégation en 1988 et s'inclinant en finale de la Coupe d'Algérie contre l'USMA aux tirs au but malgré un riche effectif composé notamment d'Ammar Kabrane, Belkacem Demdoum, Hocine Yahi et Abdelkader Khodja. Même si le purgatoire n'a duré qu'une saison, le Chabab perdit considérablement sa notoriété pour n'occuper qu'un rôle de figurant en championnat, frôlant à plusieurs reprises la relégation. Après 24 ans de disette, le CRB, entraîné alors par Hamid Bacha, retrouve le chemin des consécrations en brandissant, dans un stade du 5-Juillet archi-comble et coloré en majorité de rouge et blanc, la Coupe d'Algérie 1995 en battant en remontée l'O Médéa (2-1) grâce à sa doublette, Mounir Dob et la tête d'or, Ishak Ali Moussa, qui ont renversé les gars du Titteri. L'arrivée de Djillali Selmi à la présidence en remplacement de Mohamed Lefkir et le retour du regretté Mourad Abdelouahab à la barre technique sonnèrent la naissance d'une nouvelle génération de joueurs talentueux, tels Karim Bekhti, Fayçal Badji, Fadel Settara, Mohamed Talis et Ishak Ali Moussa, renforcés par Saïd Boutaleb et Brahim Arafat Mezouar, qui offrit au club deux titres de champion de suite (1999-2000 et 2000-2001) et une Coupe de la Ligue, enlevée sans trembler le 19 mars 2000 contre le MC Oran 3-0 au temple olympique. Durant les deux saisons du sacre, le Chabab avait établi deux records : il a réalisé un carton plein à domicile, dans sa "cuisine" du 20-Août, lors du premier exercice et remporté 10 matches consécutifs avec Nour Benzekri comme entraîneur la saison suivante. L'ultime trophée belouizdadi remonte à 2009, lorsque le Chabab, drivé par Mohamed Henkouche, brandit pour la dernière fois la Coupe d'Algérie à Blida aux dépens du CAB Bou- Arréridj qui a dominé les débats, mais s'est heurté à un gardien de but, Mohamed Fellah en l'occurrence, impérial sur sa ligne et qui a "écœuré" les attaquants bordjis durant la rencontre avant de se distinguer lors de la fatidique séance de tirs au but en arrêtant trois tentatives. "Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, m'a dit : «Mon fils, tu mérites deux médailles»", rapporta Fellah, aux anges après la consécration. C'était la 6e et dernière couronne des gars de Laâquiba dans cette épreuve. Les Belouizdadis auraient aimé fêter leur cinquantenaire par une 7e Coupe d'Algérie dont ils ont atteint la finale face à l'ES Sétif en 2012, mais Dame Coupe a finalement choisi Aïn El-Fouara pour s'abreuver à son emblématique fontaine.
A. B. *Journaliste APS
Un club qui a vu les meilleurs joueurs algériens défiler durant un demi-siècle de son existence, à l'image de Ahcène Lalmas, véritable icône du football algérien post-indépendance, Mokhtar Kalem, les regrettés Ahmed Zitouni et M'barek Chenane, Ouahdia Hassan Achou, Djillali Selmi, les gardiens de but Mohamed Nassou et Mohamed Abrouk, Hamid Boudjenoune, Hocine Yahi, Djamel Menad, Mustapha Kouici, Belkacem Demdoum et qui ont constitué la colonne vertébrale de l'équipe nationale d'Algérie durant plusieurs années. Parmi tout ce beau monde, un joueur sortait du lot, un stratège recruté de l'OM Ruisseau nommé Ahcène Lalmas, élu meilleur joueur algérien de l'histoire en 1993 par un panel de 350 techniciens, entraîneurs et joueurs algériens. Lalmas, qui a fait les beaux jours du grand Chabab durant les années 60 et 70, a inscrit la bagatelle de 150 buts en championnat et 6 en trois finales de Coupe d'Algérie, ce qui fait de lui le meilleur artificier de tous les temps. Celui qui était connu sous le sobriquet d'"El-Kebch" (le bélier pour son jeu de tête) a été le seul joueur algérien à pouvoir gagner une rencontre à lui tout seul en marquant 14 buts au cours d'un match officiel, avec le maillot de l'OMR contre le club de Birtouta en éliminatoires de la Coupe d'Algérie (score final...18-0 !). Il s'est même permis le luxe de battre le meilleur gardien de but de tous les temps, Lev Yachine, lors du match Algérie - Union Soviétique du 4 novembre 1964 à Alger, alors que son équipe était menée 2-1 avant d'entrer sur le terrain à la mi-temps et d'égaliser d'un... coup de tête (score final : 2-2).
Le "Grand Chabab" avec son attaque "mitrailleuse" truste
les titres
L'âge d'or du club belouizdadi fut durant la période 1963-1972, lorsque les Rouge et Blanc ont remporté 10 titres nationaux et régionaux : 4 championnats d'Algérie (1965, 1966, 1969 et 1970), 3 coupes d'Algérie (1966, 1969 et 1970) et 3 titres de coupe du Maghreb des clubs champions (1969, 1970 et 1971), avec, au passage, des scores fleuves comme les 8-1 et 8-0 contre le MO Constantine et Annaba lors de l'exercice 1965-1966. Cette saison, celle du premier doublé Coupe-Championnat et des 9 victoires de suite, est considérée par les Belouizdadis comme l'une des meilleures de leur existence avec une attaque percutante dite "mitrailleuse" qui avait à son actif 63 buts dont 18 pour le seul Lalmas. Une génération dorée qui a réussi à "placer" pas moins de 9 joueurs en équipe nationale qui a représenté l'Algérie à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 1968 (CAN-1968) à Addis-Abeba (Ethiopie). Après deux saisons en demi-teinte, le CRB revient au premier plan et remporte le doublé lors de l'exercice 1968-1969 avec, à la clé, cette mémorable victoire contre le NA Husseïn-Dey en aller-retour (7-1 et 5-2). Puis vint cet historique triplé (le premier du genre en Algérie) à l'issue de la saison 1969-1970 avec, dans son armoire à trophées, le championnat, la Coupe d'Algérie remportée haut la main contre l'USM Alger (4-1) et la Coupe du Maghreb des clubs champions aux dépens du Club Sfaxien de Tunisie. Fait malheureux (ou anecdotique, c'est selon), les gars de Laâquiba avaient dû faire l'impasse sur la Coupe d'Afrique des clubs champions après les menaces des Sénégalais de Jeanne D'Arc contre les joueurs belouizdadis à l'issue du match aller remporté par le CRB (5-3) au stade du 20- Août-1955.
Passage à vide, relégation
puis renaissance
La saison 1970-1971 fut celle du début du déclin d'une génération qui était à bout de souffle et n'arrivait plus à suivre le rythme imposé par la JS Kabylie et le MC Alger qui se sont partagé, à eux seuls, les neuf titres de champion d'Algérie mis en jeu entre 1972 et 1980. Les coéquipiers de Lalmas ont tiré cependant un dernier baroud d'honneur en brandissant pour la troisième et dernière fois la Coupe du Maghreb des clubs champions en 1971 face à l'Espérance de Tunis. Une fin de cycle traduite par une longue traversée du désert du club belouizdadi qui n'a gagné aucun titre entre 1978 et 1995, goûtant même aux affres de la relégation en 1988 et s'inclinant en finale de la Coupe d'Algérie contre l'USMA aux tirs au but malgré un riche effectif composé notamment d'Ammar Kabrane, Belkacem Demdoum, Hocine Yahi et Abdelkader Khodja. Même si le purgatoire n'a duré qu'une saison, le Chabab perdit considérablement sa notoriété pour n'occuper qu'un rôle de figurant en championnat, frôlant à plusieurs reprises la relégation. Après 24 ans de disette, le CRB, entraîné alors par Hamid Bacha, retrouve le chemin des consécrations en brandissant, dans un stade du 5-Juillet archi-comble et coloré en majorité de rouge et blanc, la Coupe d'Algérie 1995 en battant en remontée l'O Médéa (2-1) grâce à sa doublette, Mounir Dob et la tête d'or, Ishak Ali Moussa, qui ont renversé les gars du Titteri. L'arrivée de Djillali Selmi à la présidence en remplacement de Mohamed Lefkir et le retour du regretté Mourad Abdelouahab à la barre technique sonnèrent la naissance d'une nouvelle génération de joueurs talentueux, tels Karim Bekhti, Fayçal Badji, Fadel Settara, Mohamed Talis et Ishak Ali Moussa, renforcés par Saïd Boutaleb et Brahim Arafat Mezouar, qui offrit au club deux titres de champion de suite (1999-2000 et 2000-2001) et une Coupe de la Ligue, enlevée sans trembler le 19 mars 2000 contre le MC Oran 3-0 au temple olympique. Durant les deux saisons du sacre, le Chabab avait établi deux records : il a réalisé un carton plein à domicile, dans sa "cuisine" du 20-Août, lors du premier exercice et remporté 10 matches consécutifs avec Nour Benzekri comme entraîneur la saison suivante. L'ultime trophée belouizdadi remonte à 2009, lorsque le Chabab, drivé par Mohamed Henkouche, brandit pour la dernière fois la Coupe d'Algérie à Blida aux dépens du CAB Bou- Arréridj qui a dominé les débats, mais s'est heurté à un gardien de but, Mohamed Fellah en l'occurrence, impérial sur sa ligne et qui a "écœuré" les attaquants bordjis durant la rencontre avant de se distinguer lors de la fatidique séance de tirs au but en arrêtant trois tentatives. "Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, m'a dit : «Mon fils, tu mérites deux médailles»", rapporta Fellah, aux anges après la consécration. C'était la 6e et dernière couronne des gars de Laâquiba dans cette épreuve. Les Belouizdadis auraient aimé fêter leur cinquantenaire par une 7e Coupe d'Algérie dont ils ont atteint la finale face à l'ES Sétif en 2012, mais Dame Coupe a finalement choisi Aïn El-Fouara pour s'abreuver à son emblématique fontaine.
A. B. *Journaliste APS


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