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La naissance du mythe marocain
Nass el Ghiwane
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2012

Dans le cadre de la troisième édition des "Journées cinématographiques d'Alger" (Jca), le film documentaire du réalisateur marocain Omar Benhamou "Ness el Ghiwane" a été projeté mardi à Alger. Ce film revient sur la naissance, l'évolution et la formation artistique de chacun des membres de ce groupe musical marocain mythique.
Dans le cadre de la troisième édition des "Journées cinématographiques d'Alger" (Jca), le film documentaire du réalisateur marocain Omar Benhamou "Ness el Ghiwane" a été projeté mardi à Alger. Ce film revient sur la naissance, l'évolution et la formation artistique de chacun des membres de ce groupe musical marocain mythique.
le documentaire se base sur une multitude de témoignages recueillis auprès de trois membres du groupe encore en vie et des proches et fans de Nass el Ghiwane.
Pour son documentaire, Omar Benhamou est revenu sur les traces de ceux qui ont construit le mythe en accordant une grande importance au quartier de Casablanca qui les a vu naître, "Haï el Mohammadi", une banlieue oublié de la ville qui abritait des ouvriers venus de toutes les régions du Maroc.
Dans ce quartier Omar Sayed, Allal Yaâla, Boudjmîa Hagour, Larbi Batma et Moulay Abdelaziz Tahiri se sont nourris de la diversité culturelle produite par le pôle ouvrier qu'était Haï Mohammadi autour du théâtre populaire de la halqa et la littérature populaire dialectale très imagée.
Cette formation sur les places publiques conduira quelques membres fondateurs au café théâtre "La comédie" tenu par le dramaturge marocain Tayeb Seddiki où ils feront leur premiers pas sur scène et affronteront le public. Le dramaturge algérien Mohamed Boudia qui a dirigé le Théâtre national d'Alger (Tna) après l'Indépendance a invité la troupe pour une tournée en France.
La création du premier groupe de musique sous le nom des "New dervich" se fait par hasard en interprétant des chansons extraite d'un spectacle théâtral, à partir de là la poésie de Larbi Batma et Boudjmîa Hagour commençait à donner de la notoriété à de jeunes musiciens qui dénonçaient tout haut ce que "la jeunesse marocaine osait à peine penser".
En 1974 Boudjmîa Hagour décède et Nass el Ghiwane ouvre de nouveaux horizons musicaux avec l'arrivée de Abderrahmane Kirouch dit Paco, un gnawi qui apporte encore de nouveaux rythmes et de nouvelle sonorité avec son goumbri complétant ainsi les influences traditionnelles du groupe. A une époque ou la jeunesse marocaine était "rongées par les injustices et les libertés d'expressions étaient inexistante le succès du groupe lui offrait une grande liberté, comme en témoigne le succès Soubhane allah de ton et sa musique le conduisait sur la scène internationale grâce à des merveilles comme Lebtana. Les monstres sacrés des années 70 et 80 les admiraient : Jimmy Hendrix, Bob Marley, Peter Gabriel, les Rolling Stones. Martin Scorsese les avait qualifiés de "Rolling Stones de l'Afrique". Cette admiration a engendré des collaborations sur scène qui ont ouvert de nouveaux horizons de fusion notamment grâce à Abderrahmane Paco, dont l'apport n'a pas été assez mis valeur dans le documentaire.
Le réalisateur Omar Benhamou, qui projetait son œuvre deux jours après le décès d'Abderrahmane Paco survenu dimanche, a terminé son œuvre en mettant en avant les générations de Marocains, fans de Nass el Ghiwane rendant hommage à leurs idoles en perpétuant leur esprit.
La troisième édition des « Journées cinématographiques d'Alger » se poursuivra jusqu'au 19 octobre à la Cinémathèque d'Alger avec un programme de projections et conférences ouvert au public.
le documentaire se base sur une multitude de témoignages recueillis auprès de trois membres du groupe encore en vie et des proches et fans de Nass el Ghiwane.
Pour son documentaire, Omar Benhamou est revenu sur les traces de ceux qui ont construit le mythe en accordant une grande importance au quartier de Casablanca qui les a vu naître, "Haï el Mohammadi", une banlieue oublié de la ville qui abritait des ouvriers venus de toutes les régions du Maroc.
Dans ce quartier Omar Sayed, Allal Yaâla, Boudjmîa Hagour, Larbi Batma et Moulay Abdelaziz Tahiri se sont nourris de la diversité culturelle produite par le pôle ouvrier qu'était Haï Mohammadi autour du théâtre populaire de la halqa et la littérature populaire dialectale très imagée.
Cette formation sur les places publiques conduira quelques membres fondateurs au café théâtre "La comédie" tenu par le dramaturge marocain Tayeb Seddiki où ils feront leur premiers pas sur scène et affronteront le public. Le dramaturge algérien Mohamed Boudia qui a dirigé le Théâtre national d'Alger (Tna) après l'Indépendance a invité la troupe pour une tournée en France.
La création du premier groupe de musique sous le nom des "New dervich" se fait par hasard en interprétant des chansons extraite d'un spectacle théâtral, à partir de là la poésie de Larbi Batma et Boudjmîa Hagour commençait à donner de la notoriété à de jeunes musiciens qui dénonçaient tout haut ce que "la jeunesse marocaine osait à peine penser".
En 1974 Boudjmîa Hagour décède et Nass el Ghiwane ouvre de nouveaux horizons musicaux avec l'arrivée de Abderrahmane Kirouch dit Paco, un gnawi qui apporte encore de nouveaux rythmes et de nouvelle sonorité avec son goumbri complétant ainsi les influences traditionnelles du groupe. A une époque ou la jeunesse marocaine était "rongées par les injustices et les libertés d'expressions étaient inexistante le succès du groupe lui offrait une grande liberté, comme en témoigne le succès Soubhane allah de ton et sa musique le conduisait sur la scène internationale grâce à des merveilles comme Lebtana. Les monstres sacrés des années 70 et 80 les admiraient : Jimmy Hendrix, Bob Marley, Peter Gabriel, les Rolling Stones. Martin Scorsese les avait qualifiés de "Rolling Stones de l'Afrique". Cette admiration a engendré des collaborations sur scène qui ont ouvert de nouveaux horizons de fusion notamment grâce à Abderrahmane Paco, dont l'apport n'a pas été assez mis valeur dans le documentaire.
Le réalisateur Omar Benhamou, qui projetait son œuvre deux jours après le décès d'Abderrahmane Paco survenu dimanche, a terminé son œuvre en mettant en avant les générations de Marocains, fans de Nass el Ghiwane rendant hommage à leurs idoles en perpétuant leur esprit.
La troisième édition des « Journées cinématographiques d'Alger » se poursuivra jusqu'au 19 octobre à la Cinémathèque d'Alger avec un programme de projections et conférences ouvert au public.


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