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La libération par la danse
Festival culturel international de danse contemporaine
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2012

L'esprit de révolte, de libération et de renaissance a marqué la première soirée de spectacle en compétition de la quatrième édition du Festival culturel international de danse contemporaine qui s'est tenu au Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger. Sous l'intitulé ‘'Mouvements en liberté'', cette édition se tient à Alger depuis le 15 novembre dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire du recouvrement de l'indépendance de l'Algérie. Le Ballet des arts populaires de l'Office national de la culture et de l'information (Onci) a ouvert la soirée avec une chorégraphie intitulée ‘'Renaissance'' sous la direction d'Abdelkader Khimda, un spectacle retraçant le renouveau et la lutte de l'Algérie indépendante.
Sortir de l'obscurité et la sécheresse vers une époque de lumière, de joie et d'abondance était le concept qui a inspiré le montage du spectacle très bien représenté sur scène par les danseurs du ballet de l'Onci qui ont ébloui par leur synchronisation et le côté spectaculaire et acrobatique de la chorégraphie soutenu par un thème musical typiquement algérien.
Sans avoir reçu de directives particulières sur les thèmes à traiter lors du montage des spectacles, toutes les troupes nationales et étrangères se sont inspirées, à l'occasion du cinquantenaire, des mouvements de libération et de l'esprit de renouveau dans l'écriture des œuvres à présenter.
La troupe tunisienne 'Brotha from another motha (Frères de mères différentes), fondée au lendemain de la chute du précédent régime tunisien, a présenté la chorégraphie ‘'Danse and so !'' (Danses et alors !) sous la direction de Seif Eddine Manai, chorégraphe et danseur tunisien.
Le spectacle présenté par six danseurs de hip-hop évoque un quotidien fait de violences et de frustration, mais surtout les espérances de la jeunesse tunisienne pour un avenir meilleur. Dans le cadre de la compétition, la compagnie sénégalaise Premier temps présentait une chorégraphie mettant en scène des croyances mystiques puisées dans l'alignement planétaire, intitulé Syzygie.
Par ailleurs, la compagnie syrienne Aradoo a présenté la chorégraphie ‘'Ountha'' (femelle) qui met en avant le statut de la femme et son rapport à l'homme depuis la nuit des temps. Sous la direction d'Imene El Kayeni, les danseurs ont réussi à illustrer la grande complicité et la dépendance qui a toujours régi les relations entre hommes et femmes.
Un spectacle chorégraphique en hommage aux martyrs de la cause palestinienne a été donné samedi à Alger lors de la deuxième soirée de compétition de la quatrième édition du Festival international de danse contemporaine (Fidc).
Le chorégraphe palestinien Maher Al-Shawmereh de la compagnie Orient and Dance Theatre (théâtre de l'Orient et de la danse) a présenté un spectacle exécuté en solo, intitulé «Au-delà du mur», symbolisant l'enfermement et la souffrance du peuple palestinien, par un savant mélange de théâtralité et de minimalisme qui a ému le public du Palais de la culture Moufdi-Zakaria.
Dans un décor constitué d'un rideau et d'un champ de foin, le danseur a présenté une chorégraphie basée sur des déplacements confinés dans un espace réduit, jouant essentiellement sur la tension des muscles et une gestuelle mimant la lamentation. Une danse évoquant la tragédie d'un peuple pris sous le joug de l'oppression, servie par une musique où les sonorités profondes du luth accentuent le côté poignant du spectacle.
La scénographie permet au chorégraphe, debout derrière le rideau, de clôturer son spectacle par une note d'espoir à travers une ombre grandissant jusqu'à dépasser le mur, métaphorisant ainsi un affranchissement possible.
A ce propos, Maher Al-Shawmereh déclarera à la fin du spectacle qu'il est «très heureux d'être dans un pays libéré grâce à ses martyrs», alors que dans le sien, «les martyrs n'ont pas encore réussi à le faire».
Il ajoutera avoir voulu «commencer par observer une minute de silence», mais qu'il «n'était plus le temps de se taire», en évoquant l'actualité tragique de Ghaza, prise depuis mercredi sous les bombes de l'occupant israélien.
Organisé dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, le quatrième Fidc a vu, par ailleurs, la présentation de trois autres spectacles donnés respectivement par la compagnie de la maison de la culture de Aïn Defla, la compagnie Zadam de Hongrie et de la compagnie vénézuélienne de la Fondation nationale de danse.
En outre, cette soirée a été marquée par un hommage rendu au danseur et chorégraphe franco-algérien Kamel Ouali qui a, entre autres, réalisé le spectacle d'ouverture du deuxième Festival culturel panafricain en 2009.
Sous l'intitulé «Mouvements en liberté», le quatrième Fidc se poursuit jusqu'au 22 novembre avec des spectacles en compétition au Palais de la culture Moufdi-Zakaria ainsi que plusieurs spectacles en off et des conférences.
L'esprit de révolte, de libération et de renaissance a marqué la première soirée de spectacle en compétition de la quatrième édition du Festival culturel international de danse contemporaine qui s'est tenu au Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger. Sous l'intitulé ‘'Mouvements en liberté'', cette édition se tient à Alger depuis le 15 novembre dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire du recouvrement de l'indépendance de l'Algérie. Le Ballet des arts populaires de l'Office national de la culture et de l'information (Onci) a ouvert la soirée avec une chorégraphie intitulée ‘'Renaissance'' sous la direction d'Abdelkader Khimda, un spectacle retraçant le renouveau et la lutte de l'Algérie indépendante.
Sortir de l'obscurité et la sécheresse vers une époque de lumière, de joie et d'abondance était le concept qui a inspiré le montage du spectacle très bien représenté sur scène par les danseurs du ballet de l'Onci qui ont ébloui par leur synchronisation et le côté spectaculaire et acrobatique de la chorégraphie soutenu par un thème musical typiquement algérien.
Sans avoir reçu de directives particulières sur les thèmes à traiter lors du montage des spectacles, toutes les troupes nationales et étrangères se sont inspirées, à l'occasion du cinquantenaire, des mouvements de libération et de l'esprit de renouveau dans l'écriture des œuvres à présenter.
La troupe tunisienne 'Brotha from another motha (Frères de mères différentes), fondée au lendemain de la chute du précédent régime tunisien, a présenté la chorégraphie ‘'Danse and so !'' (Danses et alors !) sous la direction de Seif Eddine Manai, chorégraphe et danseur tunisien.
Le spectacle présenté par six danseurs de hip-hop évoque un quotidien fait de violences et de frustration, mais surtout les espérances de la jeunesse tunisienne pour un avenir meilleur. Dans le cadre de la compétition, la compagnie sénégalaise Premier temps présentait une chorégraphie mettant en scène des croyances mystiques puisées dans l'alignement planétaire, intitulé Syzygie.
Par ailleurs, la compagnie syrienne Aradoo a présenté la chorégraphie ‘'Ountha'' (femelle) qui met en avant le statut de la femme et son rapport à l'homme depuis la nuit des temps. Sous la direction d'Imene El Kayeni, les danseurs ont réussi à illustrer la grande complicité et la dépendance qui a toujours régi les relations entre hommes et femmes.
Un spectacle chorégraphique en hommage aux martyrs de la cause palestinienne a été donné samedi à Alger lors de la deuxième soirée de compétition de la quatrième édition du Festival international de danse contemporaine (Fidc).
Le chorégraphe palestinien Maher Al-Shawmereh de la compagnie Orient and Dance Theatre (théâtre de l'Orient et de la danse) a présenté un spectacle exécuté en solo, intitulé «Au-delà du mur», symbolisant l'enfermement et la souffrance du peuple palestinien, par un savant mélange de théâtralité et de minimalisme qui a ému le public du Palais de la culture Moufdi-Zakaria.
Dans un décor constitué d'un rideau et d'un champ de foin, le danseur a présenté une chorégraphie basée sur des déplacements confinés dans un espace réduit, jouant essentiellement sur la tension des muscles et une gestuelle mimant la lamentation. Une danse évoquant la tragédie d'un peuple pris sous le joug de l'oppression, servie par une musique où les sonorités profondes du luth accentuent le côté poignant du spectacle.
La scénographie permet au chorégraphe, debout derrière le rideau, de clôturer son spectacle par une note d'espoir à travers une ombre grandissant jusqu'à dépasser le mur, métaphorisant ainsi un affranchissement possible.
A ce propos, Maher Al-Shawmereh déclarera à la fin du spectacle qu'il est «très heureux d'être dans un pays libéré grâce à ses martyrs», alors que dans le sien, «les martyrs n'ont pas encore réussi à le faire».
Il ajoutera avoir voulu «commencer par observer une minute de silence», mais qu'il «n'était plus le temps de se taire», en évoquant l'actualité tragique de Ghaza, prise depuis mercredi sous les bombes de l'occupant israélien.
Organisé dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, le quatrième Fidc a vu, par ailleurs, la présentation de trois autres spectacles donnés respectivement par la compagnie de la maison de la culture de Aïn Defla, la compagnie Zadam de Hongrie et de la compagnie vénézuélienne de la Fondation nationale de danse.
En outre, cette soirée a été marquée par un hommage rendu au danseur et chorégraphe franco-algérien Kamel Ouali qui a, entre autres, réalisé le spectacle d'ouverture du deuxième Festival culturel panafricain en 2009.
Sous l'intitulé «Mouvements en liberté», le quatrième Fidc se poursuit jusqu'au 22 novembre avec des spectacles en compétition au Palais de la culture Moufdi-Zakaria ainsi que plusieurs spectacles en off et des conférences.


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