Cinq opposants marocains ont été arrêtés dimanche suite à un "début d'attroupement" devant le château privé du roi Mohamed VI dans l'Oise, en région parisienne, a-t-on appris mercredi auprès de l'un d'entre eux. "Nous avons été arrêtés dimanche sans ménagement par la gendarmerie avant d'être emmenés à 30 km du lieu de rassemblement. Notre détention a duré de 14 h à 18 h 30. On nous a reproché d'avoir pris des photos de la demeure du roi et entamé un début d'attroupement", a rapporté à l'APS un militant du Mouvement du 20 Février Paris Ile de France, Hassan Oumssaoud. Tout en dénonçant un acte "arbitraire", le président du Collectif des Amazighs de France pour le changement démocratique au Maroc a indiqué que cette "atteinte au droit au rassemblement n'est pas la première, qu'elle soit précédée ou pas d'une demande d'autorisation". "Je ne m'explique pas cette complicité française et cette prompte réaction à faire taire toute contestation lorsqu'il s'agit du roi", a-t-il dit, rappelant que des demandes de rassemblement devant le château royal, émanant d'opposants marocains, avaient essuyé un " niet catégorique" en septembre et octobre 2012. "Un refus, par arrêté préfectoral, nous a été signifié, une semaine après, sans qu'il n'y ait même de demande renouvelée de notre part", a ironisé l'ex-président de l'association berbère Tamaynut-France. Outre deux ex-officiers des forces royales, un membre du Mouvement du 20 Février Paris Ile de France, exilé en France depuis 46 ans et un militant du mouvement amazigh et au sein du Mouvement du 20 Février à Bruxelles ont été arrêtés par la Gendarmerie française. Dans une libre tribune, rendue publique, l'opposant marocain Mustapha Adib, a dénoncé une "séquestration de plus de quatre heures". "Nous avons vécu un dérapage grave de la République en laquelle nous croyons... et en laquelle d'autres croient ou devraient croire....", avait-il commenté. Cinq opposants marocains ont été arrêtés dimanche suite à un "début d'attroupement" devant le château privé du roi Mohamed VI dans l'Oise, en région parisienne, a-t-on appris mercredi auprès de l'un d'entre eux. "Nous avons été arrêtés dimanche sans ménagement par la gendarmerie avant d'être emmenés à 30 km du lieu de rassemblement. Notre détention a duré de 14 h à 18 h 30. On nous a reproché d'avoir pris des photos de la demeure du roi et entamé un début d'attroupement", a rapporté à l'APS un militant du Mouvement du 20 Février Paris Ile de France, Hassan Oumssaoud. Tout en dénonçant un acte "arbitraire", le président du Collectif des Amazighs de France pour le changement démocratique au Maroc a indiqué que cette "atteinte au droit au rassemblement n'est pas la première, qu'elle soit précédée ou pas d'une demande d'autorisation". "Je ne m'explique pas cette complicité française et cette prompte réaction à faire taire toute contestation lorsqu'il s'agit du roi", a-t-il dit, rappelant que des demandes de rassemblement devant le château royal, émanant d'opposants marocains, avaient essuyé un " niet catégorique" en septembre et octobre 2012. "Un refus, par arrêté préfectoral, nous a été signifié, une semaine après, sans qu'il n'y ait même de demande renouvelée de notre part", a ironisé l'ex-président de l'association berbère Tamaynut-France. Outre deux ex-officiers des forces royales, un membre du Mouvement du 20 Février Paris Ile de France, exilé en France depuis 46 ans et un militant du mouvement amazigh et au sein du Mouvement du 20 Février à Bruxelles ont été arrêtés par la Gendarmerie française. Dans une libre tribune, rendue publique, l'opposant marocain Mustapha Adib, a dénoncé une "séquestration de plus de quatre heures". "Nous avons vécu un dérapage grave de la République en laquelle nous croyons... et en laquelle d'autres croient ou devraient croire....", avait-il commenté.