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Un enjeu national face à un défi mondial
GENÈSE DE SONATRACH
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2013

Mohamed Khetaoui, professeur à l'Ecole supérieure en sciences politiques et ancien cadre de Sonatrach a retracé hier au Forum géostratégique d'El Moudjahid, la genèse de la compagnie nationale d'hydrocarbures, Sonatrach.
Mohamed Khetaoui, professeur à l'Ecole supérieure en sciences politiques et ancien cadre de Sonatrach a retracé hier au Forum géostratégique d'El Moudjahid, la genèse de la compagnie nationale d'hydrocarbures, Sonatrach.
Sous l'intitulé « La nationalisation des
hydrocarbures, un apport pour le
développement », la communication
de Khetaoui a été axée sur la naissance de
Sonatrach avec le rappel du contexte national
et international de l'époque. Il en ressort
tout d'abord cette remarque que « l'Algérie
n'était pas indépendante réellement le 5 juillet
1962 ». Selon Khetaoui « c'était une
indépendance politique ». Et d'expliquer que
« les entreprises étrangères et françaises qui
activaient en Algérie jouissaient d'une liberté
totale ». « Bien qu'on était indépendant,
les entreprises pétrolières étaient sous
tutelle française » a-t-il soutenu. « On
acheminait les hydrocarbures du Sud vers les
villes du Nord sans que l'Etat algérien sache
combien il y a dans les vannes » a-t-il
ajouté. Abordant la décision de nationalisation
prise par le président Houari
Boumediene le 24 février 1971, Khetaoui
juge que la concurrence américaine a joué en
faveur de l'Algérie. Selon lui « quand
l'Algérie a commencé à négocier la nationalisation
avec les Français ces derniers avaient
rompu les pourparlers espérant que les entreprises
américaines allaient se ranger de leur
côté, mais cela n'a pas eu lieu, ce
qui, a-t-il argué faciliter les
choses ». Sur le plan international,
il y avait les précédents
mexicain, vénézulien et iranien.
L'Algérie, a-t-il noté, a profité de
l'expérience de nationalisation
de ces pays-là. En Iran, la nationalisation
s'était accomplie avec
beaucoup de heurts, car «
Mossadegh était allé très vite,
obligeant la CIA à organiser sa
chute en favorisant le retour sur
le trône du shah. Instruite de tout
cela, l'Algérie avait emprunté
une démarche graduelle qui lui a
permis de nationaliser sans
qu'aucun incident ne soit enregistré
» a souligné le conférencier. Khetaoui a
mis en exergue la contribution de l'Italien,
Enrico Mattei, à la guerre de Libération
algérienne en aidant le FLN à défendre ses
intérêts dans le cadre des accords d'Evian face
à des géants du pétrole comme Esso et Shell.
Il n'a pas échappé aux journalistes le fait
qu'Enrico Mattei, alors patron d'Eni (Ente
Nazionale Idrocarburi) appartient à la même
entreprise italienne actuellement sous les
feux de la rampe, à cause du scandale
Sonatrach 2. Le conférencier s'est refusé à
voir une quelconque filiation entre le fait
qu'Eni ait aidé l'Algérie pendant la révolution
et les scandales de corruption qui ont
éclaboussé la célèbre compagnie nationale,
arguant que « l'Italie est le premier client du
gaz de l'Algérie ». Et d'ajouter « plus il y a
d'argent, plus il y a des convoitises ». Ases
dires « ça arrive dans tous les pays du monde
». Enrico Mattei, qui va décéder en 1962,
dans un accident d'avion mystérieux, n'avait
pas uniquement de l'influence sur l'Algérie,
mais aussi sur beaucoup de régions dans le
monde. Il fut le casseur de l'oligopole des «
Seven sisters » (Sept Soeurs) – regroupant
essentiellement des compagnies américaines
et anglo-saxonnes à savoir Esso
(ExxonMobil), Anglo-Persian Oil Company
(BP), Shell, Socal (Chevron), Texaco,
Socony et Gulf. Pour Khetaoui, l'action de
Boumediene a été déterminante. L'Algérie at-
il relevé ne disposait guère de ressources
avant 1971, elle avait les mains ligotées.
Selon lui dès le momeont où l'Algérie a
nationalisé les entreprises étrangères, les
découvertes de gisement se sont multipliées.
Et de relever « une croissance économique de
l'ordre de 32 % » qui va propulser très vite la
compagnie naissante, Sonatrach au 12e rang
mondial.
Sous l'intitulé « La nationalisation des
hydrocarbures, un apport pour le
développement », la communication
de Khetaoui a été axée sur la naissance de
Sonatrach avec le rappel du contexte national
et international de l'époque. Il en ressort
tout d'abord cette remarque que « l'Algérie
n'était pas indépendante réellement le 5 juillet
1962 ». Selon Khetaoui « c'était une
indépendance politique ». Et d'expliquer que
« les entreprises étrangères et françaises qui
activaient en Algérie jouissaient d'une liberté
totale ». « Bien qu'on était indépendant,
les entreprises pétrolières étaient sous
tutelle française » a-t-il soutenu. « On
acheminait les hydrocarbures du Sud vers les
villes du Nord sans que l'Etat algérien sache
combien il y a dans les vannes » a-t-il
ajouté. Abordant la décision de nationalisation
prise par le président Houari
Boumediene le 24 février 1971, Khetaoui
juge que la concurrence américaine a joué en
faveur de l'Algérie. Selon lui « quand
l'Algérie a commencé à négocier la nationalisation
avec les Français ces derniers avaient
rompu les pourparlers espérant que les entreprises
américaines allaient se ranger de leur
côté, mais cela n'a pas eu lieu, ce
qui, a-t-il argué faciliter les
choses ». Sur le plan international,
il y avait les précédents
mexicain, vénézulien et iranien.
L'Algérie, a-t-il noté, a profité de
l'expérience de nationalisation
de ces pays-là. En Iran, la nationalisation
s'était accomplie avec
beaucoup de heurts, car «
Mossadegh était allé très vite,
obligeant la CIA à organiser sa
chute en favorisant le retour sur
le trône du shah. Instruite de tout
cela, l'Algérie avait emprunté
une démarche graduelle qui lui a
permis de nationaliser sans
qu'aucun incident ne soit enregistré
» a souligné le conférencier. Khetaoui a
mis en exergue la contribution de l'Italien,
Enrico Mattei, à la guerre de Libération
algérienne en aidant le FLN à défendre ses
intérêts dans le cadre des accords d'Evian face
à des géants du pétrole comme Esso et Shell.
Il n'a pas échappé aux journalistes le fait
qu'Enrico Mattei, alors patron d'Eni (Ente
Nazionale Idrocarburi) appartient à la même
entreprise italienne actuellement sous les
feux de la rampe, à cause du scandale
Sonatrach 2. Le conférencier s'est refusé à
voir une quelconque filiation entre le fait
qu'Eni ait aidé l'Algérie pendant la révolution
et les scandales de corruption qui ont
éclaboussé la célèbre compagnie nationale,
arguant que « l'Italie est le premier client du
gaz de l'Algérie ». Et d'ajouter « plus il y a
d'argent, plus il y a des convoitises ». Ases
dires « ça arrive dans tous les pays du monde
». Enrico Mattei, qui va décéder en 1962,
dans un accident d'avion mystérieux, n'avait
pas uniquement de l'influence sur l'Algérie,
mais aussi sur beaucoup de régions dans le
monde. Il fut le casseur de l'oligopole des «
Seven sisters » (Sept Soeurs) – regroupant
essentiellement des compagnies américaines
et anglo-saxonnes à savoir Esso
(ExxonMobil), Anglo-Persian Oil Company
(BP), Shell, Socal (Chevron), Texaco,
Socony et Gulf. Pour Khetaoui, l'action de
Boumediene a été déterminante. L'Algérie at-
il relevé ne disposait guère de ressources
avant 1971, elle avait les mains ligotées.
Selon lui dès le momeont où l'Algérie a
nationalisé les entreprises étrangères, les
découvertes de gisement se sont multipliées.
Et de relever « une croissance économique de
l'ordre de 32 % » qui va propulser très vite la
compagnie naissante, Sonatrach au 12e rang
mondial.


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