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On attendait la 3G, voici la... 4G en mode fixe
Algérie Télécom saute les paliers
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 06 - 2013

Les consommateurs algériens attendaient avec beaucoup d'impatience, la téléphonie mobile de troisième génération (3G). Voici que le groupe Algérie Télecom annonce le lancement d'ici à la fin 2013 la téléphonie de quatrième génération (4G) sans fil en mode fixe.
Les consommateurs algériens attendaient avec beaucoup d'impatience, la téléphonie mobile de troisième génération (3G). Voici que le groupe Algérie Télecom annonce le lancement d'ici à la fin 2013 la téléphonie de quatrième génération (4G) sans fil en mode fixe.
«Nous avons lancé un appel d'offres pour le déploiement d'un réseau 4G de type LTE en mode fixe», a indiqué son Président-directeur général, Azouaou Mehmel dans un entretien à l'APS, non sans préciser qu'«il s'agit d'une connexion haut débit sans fil qui sera destinée, dans un premier temps, aux professionnels du fait de son coût assez élevé.
Elle ne sera élargie au grand public qu'une fois l'investissement amorti» a assuré le P.-dg d'AT. Le grand public devra attendre encore longtemps pour bénéficier de cette technologie de dernière génération qui est «destinée dès le départ à 150.000 abonnés» et dont l'investissement est évalué entre 40 et 50 millions d'euros. «Algérie Télécom a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'équipements», a-t-il révélé.
Algérie Télécom ira vers des débits «beaucoup plus importants que la 3G ne pourra pas égaler», a-t-il assuré. Le groupe AT ira-t-il directement vers la 4G ? Le Pdg ne le dit pas expressément, mais il y fait allusion en parlant «des débits beaucoup plus importants que la 3G». Les experts du secteur de la téléphonie mobile le recommandent vivement.
La 3G est en «fin de cycle», il faut aller directement à la 3G+ ou la 4G pour combler le retard, l'Afrique y est déjà passée, il ne manque que l'Algérie etl'Erythrée.
Qu'est-ce qui retarde le lancement de la 3G en Algérie ?
Selon les analyses de plusieurs experts algériens en TIC, le lancement de la technologie 3G dans le pays pourrait être bloqué par Algérie Télécom. Les atermoiements dans la résolution du dossier Djezzy ne seraient qu'un prétexte pour justifier cet état de choses.
Selon ces experts, le gouvernement a des craintes pour la survie de l'opérateur historique si la 3G est lancée. Une crainte balayée d'un revers de la main par le Pdg d'AT qui a estimé que la prochaine introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) en Algérie «ne va pas porter préjudice à AT», soulignant que cette nouvelle technologie «ne détrônera pas ou concurrencera l'ADSL filaire».
Un expert, lui, met en exergue le fait que la 3G pourrait mettre en péril les 26.000 salariés de l'entreprise, briser son hégémonie sur la fourniture Internet via ADSL dont sa survie dépend largement avec ses plus de 1.600.000 abonnés, enregistrés à partir d'une ligne fixe.
Il explique que, si la 3G est lancée « les Algériens vont sans doute ne plus utiliser la boucle locale d'Algérie Télécom pour leur ADSL, et adopter les clés 3G ou 3G+ qui vont leur permettre d'avoir un internet haut débit avec plus de 2Mbs sans passer par Algérie Télécom». Se pose alors un nœud gordien pour le gouvernement : laisser l'Algérie comme seul pays en Afrique où la 3G est absente, ou prendre le risque de voir le plus grand employeur des TIC du pays sombrer avec ses 26.000 salariés ».
Voilà la situation dans laquelle se trouve le gouvernement. Un challenge très difficile à mener et le grand public n'a pas encore une date fixe pour le lancement de la 3G. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benmeradi a annoncé à plusieurs reprises une échéance sans qu'elle ne soit au rendez-vous. Autre problème sur lequel le gouvernement peine à tracer une feuille de route claire : l'ouverture du capital du groupe Algérie Télécom (AT).
Il n'est pas d'actualité, a tranché le Pdg du groupe qui a précisé que «l'ouverture du capital d'AT est une question qui n'est pas d'actualité et reste du ressort du propriétaire à savoir l'Etat». Il souligne que « cela relève de la stratégie des pouvoirs publics auxquels revient la décision de l'ouverture ou non du capital », expliquant que "toute ouverture du capital suppose un besoin d'argent et de financement ce qui n'est pas le cas présentement d'AT"
Pour la précision, Azouaou Mehmel assure que cette ouverture «n'est pas demandée» par le groupe « dont la santé financière est bonne », rappelant qu'un financement a été octroyé par l'Etat à AT de l'ordre de 115 milliards DA à un taux bonifié extrêmement intéressant et avantageux. Autre problème que traîne le groupe AT : les créances détenues auprès de ses clients, à savoir le grand public, les clients institutionnels et le secteur économique.
Pour celles du grand public, elles sont actuellement «assainies», alors que celles des institutions et du secteur économiques sont «en cours de traitement», et pour les créances auprès de fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs spécialisés dans la terminaison d'appel, le groupe a engagé des actions pour recouvrer toutes ses créances, notamment celles de l'opérateur privé des services Internet EEPAD.
«AT et EEPAD ne sont pas parvenus à un arrangement à l'amiable, la dette globale étant évaluée à 4,5 milliards DA, alors que la justice a tranché pour 2,4 milliards DA», a-t-il expliqué, indiquant que «l'affaire est toujours en justice».
«Nous avons lancé un appel d'offres pour le déploiement d'un réseau 4G de type LTE en mode fixe», a indiqué son Président-directeur général, Azouaou Mehmel dans un entretien à l'APS, non sans préciser qu'«il s'agit d'une connexion haut débit sans fil qui sera destinée, dans un premier temps, aux professionnels du fait de son coût assez élevé.
Elle ne sera élargie au grand public qu'une fois l'investissement amorti» a assuré le P.-dg d'AT. Le grand public devra attendre encore longtemps pour bénéficier de cette technologie de dernière génération qui est «destinée dès le départ à 150.000 abonnés» et dont l'investissement est évalué entre 40 et 50 millions d'euros. «Algérie Télécom a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'équipements», a-t-il révélé.
Algérie Télécom ira vers des débits «beaucoup plus importants que la 3G ne pourra pas égaler», a-t-il assuré. Le groupe AT ira-t-il directement vers la 4G ? Le Pdg ne le dit pas expressément, mais il y fait allusion en parlant «des débits beaucoup plus importants que la 3G». Les experts du secteur de la téléphonie mobile le recommandent vivement.
La 3G est en «fin de cycle», il faut aller directement à la 3G+ ou la 4G pour combler le retard, l'Afrique y est déjà passée, il ne manque que l'Algérie etl'Erythrée.
Qu'est-ce qui retarde le lancement de la 3G en Algérie ?
Selon les analyses de plusieurs experts algériens en TIC, le lancement de la technologie 3G dans le pays pourrait être bloqué par Algérie Télécom. Les atermoiements dans la résolution du dossier Djezzy ne seraient qu'un prétexte pour justifier cet état de choses.
Selon ces experts, le gouvernement a des craintes pour la survie de l'opérateur historique si la 3G est lancée. Une crainte balayée d'un revers de la main par le Pdg d'AT qui a estimé que la prochaine introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) en Algérie «ne va pas porter préjudice à AT», soulignant que cette nouvelle technologie «ne détrônera pas ou concurrencera l'ADSL filaire».
Un expert, lui, met en exergue le fait que la 3G pourrait mettre en péril les 26.000 salariés de l'entreprise, briser son hégémonie sur la fourniture Internet via ADSL dont sa survie dépend largement avec ses plus de 1.600.000 abonnés, enregistrés à partir d'une ligne fixe.
Il explique que, si la 3G est lancée « les Algériens vont sans doute ne plus utiliser la boucle locale d'Algérie Télécom pour leur ADSL, et adopter les clés 3G ou 3G+ qui vont leur permettre d'avoir un internet haut débit avec plus de 2Mbs sans passer par Algérie Télécom». Se pose alors un nœud gordien pour le gouvernement : laisser l'Algérie comme seul pays en Afrique où la 3G est absente, ou prendre le risque de voir le plus grand employeur des TIC du pays sombrer avec ses 26.000 salariés ».
Voilà la situation dans laquelle se trouve le gouvernement. Un challenge très difficile à mener et le grand public n'a pas encore une date fixe pour le lancement de la 3G. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benmeradi a annoncé à plusieurs reprises une échéance sans qu'elle ne soit au rendez-vous. Autre problème sur lequel le gouvernement peine à tracer une feuille de route claire : l'ouverture du capital du groupe Algérie Télécom (AT).
Il n'est pas d'actualité, a tranché le Pdg du groupe qui a précisé que «l'ouverture du capital d'AT est une question qui n'est pas d'actualité et reste du ressort du propriétaire à savoir l'Etat». Il souligne que « cela relève de la stratégie des pouvoirs publics auxquels revient la décision de l'ouverture ou non du capital », expliquant que "toute ouverture du capital suppose un besoin d'argent et de financement ce qui n'est pas le cas présentement d'AT"
Pour la précision, Azouaou Mehmel assure que cette ouverture «n'est pas demandée» par le groupe « dont la santé financière est bonne », rappelant qu'un financement a été octroyé par l'Etat à AT de l'ordre de 115 milliards DA à un taux bonifié extrêmement intéressant et avantageux. Autre problème que traîne le groupe AT : les créances détenues auprès de ses clients, à savoir le grand public, les clients institutionnels et le secteur économique.
Pour celles du grand public, elles sont actuellement «assainies», alors que celles des institutions et du secteur économiques sont «en cours de traitement», et pour les créances auprès de fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs spécialisés dans la terminaison d'appel, le groupe a engagé des actions pour recouvrer toutes ses créances, notamment celles de l'opérateur privé des services Internet EEPAD.
«AT et EEPAD ne sont pas parvenus à un arrangement à l'amiable, la dette globale étant évaluée à 4,5 milliards DA, alors que la justice a tranché pour 2,4 milliards DA», a-t-il expliqué, indiquant que «l'affaire est toujours en justice».


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