La mission de bons offices de John Kerry n'est pas finie. Le secrétaire d'Etat américain va de nouveau s'entretenir par téléphone ce vendredi matin avec les dirigeants israéliens et palestiniens, mais la perspective d'une reprise des négociations semble s'éloigner. La mission de bons offices de John Kerry n'est pas finie. Le secrétaire d'Etat américain va de nouveau s'entretenir par téléphone ce vendredi matin avec les dirigeants israéliens et palestiniens, mais la perspective d'une reprise des négociations semble s'éloigner. Les Palestiniens ont jugé insuffisante la proposition formulée par le secrétaire d'Etat américain. Sans surprise, ce sont toujours les mêmes obstacles que l'on trouve sur le chemin d'une reprise des négociations. Depuis trois ans, les Palestiniens refusent de discuter si la construction se poursuit dans les colonies or des logements ont encore été annoncés cette semaine en Israël. Les Palestiniens demandent en outre la mention explicite des frontières de 1967 comme base de discussion pour établir la carte de leur futur Etat et c'est parce que ce point crucial ne figure pas d'après eux dans la proposition Kerry qu'ils l'ont jugée insuffisante jeudi. Israël de son côté demande au contraire des négociations sans condition et apparemment John Kerry n'a pas réussi pour l'instant à mettre fin à ce dialogue de sourds. Barack Obama a téléphoné jeudi soir au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, l'encourageant à continuer à travailler avec John Kerry. On peut rappeler que le président américain s'est rendu en Israël et dans les Territoires palestiniens en mars dernier. Il a lancé un vibrant plaidoyer en faveur d'une solution de paix à deux Etats dans la région, mais sans dessiner de plan et sans manifester aucune pression sur Israël. Depuis cette visite de Barack Obama, John Kerry s'est rendu à six reprises dans la région. Il devrait repartir pour les Etats-Unis aujourd'hui, mais on ne sait pas si le secrétaire d'Etat envisage un 7e voyage dans les prochaines semaines. Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi quant à lui a salué, mercredi, la décision de l'Union européenne rendue publique mardi, qui exclut les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris El-Qods Est, de tout accord entre l'UE et Israël outre l'interdiction de coopérer ou de financer toute activité ou institution israéliennes activant dans les territoires palestiniens occupés. "Ce pas positif est très bénéfique et conduira indéniablement à la consécration des droits légitimes du peuple palestinien à l'édification de son Etat indépendant", a souligné Al-Arabi dans un communiqué. Le secrétaire général de la Ligue arabe a exprimé "la considération" de la Ligue arabe de la décision européenne qu'il a qualifiée d'"avancée positive concernant les positions des pays de l'UE, une avancée qui influera grandement sur le processus de paix gelé du fait des pratiques israéliennes dans les territoires occupés". Cette décision, a-t-il ajouté, s'inscrit "en droite ligne avec la décision de l'Assemblée générale de l'ONU du 29 novembre dernier qui confère à la Palestine le statut d'Etat membre observateur à l'Onu". Les Palestiniens ont jugé insuffisante la proposition formulée par le secrétaire d'Etat américain. Sans surprise, ce sont toujours les mêmes obstacles que l'on trouve sur le chemin d'une reprise des négociations. Depuis trois ans, les Palestiniens refusent de discuter si la construction se poursuit dans les colonies or des logements ont encore été annoncés cette semaine en Israël. Les Palestiniens demandent en outre la mention explicite des frontières de 1967 comme base de discussion pour établir la carte de leur futur Etat et c'est parce que ce point crucial ne figure pas d'après eux dans la proposition Kerry qu'ils l'ont jugée insuffisante jeudi. Israël de son côté demande au contraire des négociations sans condition et apparemment John Kerry n'a pas réussi pour l'instant à mettre fin à ce dialogue de sourds. Barack Obama a téléphoné jeudi soir au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, l'encourageant à continuer à travailler avec John Kerry. On peut rappeler que le président américain s'est rendu en Israël et dans les Territoires palestiniens en mars dernier. Il a lancé un vibrant plaidoyer en faveur d'une solution de paix à deux Etats dans la région, mais sans dessiner de plan et sans manifester aucune pression sur Israël. Depuis cette visite de Barack Obama, John Kerry s'est rendu à six reprises dans la région. Il devrait repartir pour les Etats-Unis aujourd'hui, mais on ne sait pas si le secrétaire d'Etat envisage un 7e voyage dans les prochaines semaines. Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi quant à lui a salué, mercredi, la décision de l'Union européenne rendue publique mardi, qui exclut les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris El-Qods Est, de tout accord entre l'UE et Israël outre l'interdiction de coopérer ou de financer toute activité ou institution israéliennes activant dans les territoires palestiniens occupés. "Ce pas positif est très bénéfique et conduira indéniablement à la consécration des droits légitimes du peuple palestinien à l'édification de son Etat indépendant", a souligné Al-Arabi dans un communiqué. Le secrétaire général de la Ligue arabe a exprimé "la considération" de la Ligue arabe de la décision européenne qu'il a qualifiée d'"avancée positive concernant les positions des pays de l'UE, une avancée qui influera grandement sur le processus de paix gelé du fait des pratiques israéliennes dans les territoires occupés". Cette décision, a-t-il ajouté, s'inscrit "en droite ligne avec la décision de l'Assemblée générale de l'ONU du 29 novembre dernier qui confère à la Palestine le statut d'Etat membre observateur à l'Onu".