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Un phénomène qui ne connaît pas d'"abstinence"
Petite délinquance ET RAMADHAN
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2013

La petite délinquance, à Constantine comme ailleurs, n'observe aucune trêve durant le mois sacré de Ramadhan, constatent les services de sécurité (Gendarmerie nationale et police).
La petite délinquance, à Constantine comme ailleurs, n'observe aucune trêve durant le mois sacré de Ramadhan, constatent les services de sécurité (Gendarmerie nationale et police).
A l'instar de toutes les villes d'Algérie, Constantine souffre de ce fléau, souvent le fait de jeunes gens inconnus des services de sécurité qui commettent leurs délits "de façon non planifiée, selon les circonstances, en exploitant certaines occasions comme le mois de Ramadhan et ses cohortes de veilleurs", expliquent ces mêmes services.
Petit trafic de stupéfiants et de psychotropes destinés à la consommation locale, vol à la tire et agressions avec menaces à l'arme blanche continuent de "meubler" le quotidien des Constantinois en cette période de jeûne, souligne-t-on. Plusieurs cas d'agression et de vol ont déjà été perpétrés à l'encontre de citoyens "piégés" sur des places publiques, à proximité des édifices financiers (banques ou poste) ou en train d'effectuer leurs achats dans les marchés populaires, notamment.
"Certes, à Constantine, la vie est loin d'être infernale comparée à d'autres contrées dans le monde où la grande criminalité fait partie du quotidien des gens, mais la petite délinquance y constitue un des plus grands défis que les services de sécurité s'emploient à relever dans une cité qui connaît un formidable mouvement de population et une importante réorganisation démographique", souligne le chef de sûreté de wilaya, Mustapha Benaini.
Contrer ce fléau et le maintenir dans des proportions minimales, à défaut de l'éradiquer définitivement, constitue "l'objectif que toutes les polices du monde tentent d'atteindre en diversifiant leurs méthodes et leurs approches", ajoute le même responsable, estimant que ce dossier exige "un traitement impliquant directement et impérativement le citoyen".
Rappelant le redéploiement des éléments du service de maintien de l'ordre à l'occasion de ce mois sacré, le chef de sûreté de wilaya précise qu'"il n'y a pas eu de dispositifs exceptionnels ou spécifiques pour la circonstance, mais une réorganisation judicieuse du mode opératoire et d'intervention des policiers et ce, conformément aux spécificités de ce mois".
Assurer une présence visible et permanente des policiers sur les places publiques, dans les marchés, à proximité des mosquées, des bureaux de poste et des banques est "primordial" pour extraire la population des "griffes" de la petite délinquance, souligne encore M. Benaini, insistant sur l'importance de l'interactivité police-citoyen pour "cerner ce fléau".
Etant dans "l'impossibilité de mettre un policier derrière chaque citoyen", la Direction générale de la Sûreté nationale a "multiplié depuis un certain temps le travail de proximité et la prévention, mais cela demeurera insuffisant sans une implication citoyenne", estime encore M. Benaini, relevant que durant le mois de Ramadhan, les petits délinquants opèrent généralement après la rupture du jeûne, plus précisément à partir de 23 h.
Les cibles sont choisies parmi les personnes les plus vulnérables, à savoir personnes âgées et les femmes seules, précisent les services de sécurité qui font état de "l'impossibilité de prévenir de tels actes". Une femme, la cinquantaine, victime d'une agression suivie du vol de sa chaîne en or, rue Mohamed-Belouizdad (ex-St-Jean), au centre-ville, met en cause "la passivité des personnes de passage qui ont assisté à la scène comme de simples spectateurs".
L'indifférence des citoyens devant de tels actes favorise la persistance de ces agissements malfaisants, dont les retombées sont parfois dramatiques et même fatales, souligne un sexagénaire délesté de son argent il y a deux jours à la sortie de la poste de la cité Coudiat, non loin du siège de la sûreté de wilaya, rapporte l'APS.
A Constantine, le fléau de la petite délinquance serait, selon certains observateurs, intimement lié à la déperdition scolaire, au chômage et à l'absence de perspectives chez les jeunes. L'on évoque même, pour expliquer cette calamité, "la clémence des peines infligées à l'encontre des personnes impliquées".
La criminalité, le banditisme et les délits de toutes sortes ne se limitent plus aux seules grandes villes, soutient-on par ailleurs au groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale, ajoutant que même dans les petites localités marquées pourtant par des relations sociales étroites et solides, ces fléaux commencent à "tracer leur chemin".
C'est pourquoi, indique-t-on, le fléau de la délinquance doit constituer la préoccupation de tous, aussi bien des services de sécurité que des citoyens, appelés à s'impliquer en commençant par "ne pas démissionner" de leurs responsabilités liées à l'éducation de leurs enfants.
A l'instar de toutes les villes d'Algérie, Constantine souffre de ce fléau, souvent le fait de jeunes gens inconnus des services de sécurité qui commettent leurs délits "de façon non planifiée, selon les circonstances, en exploitant certaines occasions comme le mois de Ramadhan et ses cohortes de veilleurs", expliquent ces mêmes services.
Petit trafic de stupéfiants et de psychotropes destinés à la consommation locale, vol à la tire et agressions avec menaces à l'arme blanche continuent de "meubler" le quotidien des Constantinois en cette période de jeûne, souligne-t-on. Plusieurs cas d'agression et de vol ont déjà été perpétrés à l'encontre de citoyens "piégés" sur des places publiques, à proximité des édifices financiers (banques ou poste) ou en train d'effectuer leurs achats dans les marchés populaires, notamment.
"Certes, à Constantine, la vie est loin d'être infernale comparée à d'autres contrées dans le monde où la grande criminalité fait partie du quotidien des gens, mais la petite délinquance y constitue un des plus grands défis que les services de sécurité s'emploient à relever dans une cité qui connaît un formidable mouvement de population et une importante réorganisation démographique", souligne le chef de sûreté de wilaya, Mustapha Benaini.
Contrer ce fléau et le maintenir dans des proportions minimales, à défaut de l'éradiquer définitivement, constitue "l'objectif que toutes les polices du monde tentent d'atteindre en diversifiant leurs méthodes et leurs approches", ajoute le même responsable, estimant que ce dossier exige "un traitement impliquant directement et impérativement le citoyen".
Rappelant le redéploiement des éléments du service de maintien de l'ordre à l'occasion de ce mois sacré, le chef de sûreté de wilaya précise qu'"il n'y a pas eu de dispositifs exceptionnels ou spécifiques pour la circonstance, mais une réorganisation judicieuse du mode opératoire et d'intervention des policiers et ce, conformément aux spécificités de ce mois".
Assurer une présence visible et permanente des policiers sur les places publiques, dans les marchés, à proximité des mosquées, des bureaux de poste et des banques est "primordial" pour extraire la population des "griffes" de la petite délinquance, souligne encore M. Benaini, insistant sur l'importance de l'interactivité police-citoyen pour "cerner ce fléau".
Etant dans "l'impossibilité de mettre un policier derrière chaque citoyen", la Direction générale de la Sûreté nationale a "multiplié depuis un certain temps le travail de proximité et la prévention, mais cela demeurera insuffisant sans une implication citoyenne", estime encore M. Benaini, relevant que durant le mois de Ramadhan, les petits délinquants opèrent généralement après la rupture du jeûne, plus précisément à partir de 23 h.
Les cibles sont choisies parmi les personnes les plus vulnérables, à savoir personnes âgées et les femmes seules, précisent les services de sécurité qui font état de "l'impossibilité de prévenir de tels actes". Une femme, la cinquantaine, victime d'une agression suivie du vol de sa chaîne en or, rue Mohamed-Belouizdad (ex-St-Jean), au centre-ville, met en cause "la passivité des personnes de passage qui ont assisté à la scène comme de simples spectateurs".
L'indifférence des citoyens devant de tels actes favorise la persistance de ces agissements malfaisants, dont les retombées sont parfois dramatiques et même fatales, souligne un sexagénaire délesté de son argent il y a deux jours à la sortie de la poste de la cité Coudiat, non loin du siège de la sûreté de wilaya, rapporte l'APS.
A Constantine, le fléau de la petite délinquance serait, selon certains observateurs, intimement lié à la déperdition scolaire, au chômage et à l'absence de perspectives chez les jeunes. L'on évoque même, pour expliquer cette calamité, "la clémence des peines infligées à l'encontre des personnes impliquées".
La criminalité, le banditisme et les délits de toutes sortes ne se limitent plus aux seules grandes villes, soutient-on par ailleurs au groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale, ajoutant que même dans les petites localités marquées pourtant par des relations sociales étroites et solides, ces fléaux commencent à "tracer leur chemin".
C'est pourquoi, indique-t-on, le fléau de la délinquance doit constituer la préoccupation de tous, aussi bien des services de sécurité que des citoyens, appelés à s'impliquer en commençant par "ne pas démissionner" de leurs responsabilités liées à l'éducation de leurs enfants.


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