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Quelles sont les conditions, bienfaits et soins d'hygiène permis ?
Ramadhan et santé
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2013

Dans la religion musulmane, le jeûne n'est pas un simple acte individuel de piété, accompli occasionnellement par quelques fidèles comme c'est le cas dans d'autres religions, mais une obligation prescrite à toute la communauté, à quelques exceptions près.
Dans la religion musulmane, le jeûne n'est pas un simple acte individuel de piété, accompli occasionnellement par quelques fidèles comme c'est le cas dans d'autres religions, mais une obligation prescrite à toute la communauté, à quelques exceptions près.
En effet, le jeûne n'est pas une simple privation alimentaire, mais l'observation d'un ensemble cohérent de prescriptions d'ordre alimentaire, physique, spirituel et moral qui affecte le comportement de l'individu et transforme les habitudes de la communauté.
Quels sont ses bienfaits ?
Lorsque nous jeûnons, nous mettons notre corps au repos. Il n'y a plus d'effort digestif, mécanique, sécrétoire ou nerveux ; l'organisme économise alors beaucoup d'énergie. Cette énergie sera utilisée pour les réfections tissulaires ou les purifications ; c'est tout l'intérêt du jeûne. On observe pendant le jeûne les bienfaits suivants :
- Une stimulation des sens
- Une régulation de ta tension artérielle et du cholestérol après quelques jours de jeûne
- Une vision qui devient nette et claire
- Un regain de forme au terme du jeûne
- Une peau qui devient plus souple
- Une résistance aux maladies : augmentation des défenses immunitaires
- Une non-dépendance vis-à-vis des stimulants artificiels
- Une élimination des graisses superflues dues à une alimentation excessive, les toxines dues au stress et aux polluants divers
- Une perte de poids : plus marquée chez les hommes
- Le jeûne nous réhabilite c'est pourquoi on recommande le régime pour prévenir ou guérir certaines maladies.
Mangeons tranquillement !
Nous devons toujours éviter de manger lorsqu'on a trop faim car, la sensation de faim ne s'épuise qu'après s'être nourri. Ainsi, vous risquez de manger beaucoup plus que ce dont votre organisme a besoin. La grande règle serait de s'alimenter après que la sensation de faim ait été surmontée. Et, le meilleur moyen d'y arriver est de manger un sucre d'assimilation rapide. Un petit met en céréales fera largement l'affaire.
Si vous n'aimez pas les céréales, pensez alors à un stimulant comme une tasse de café par exemple. Essayez et vous verrez ! Un petit quart- d'heure suffira pour réduire votre sensation de faim. Le but est de réussir à manger la tête reposée et, donc, d'éviter les troubles digestifs comme les ballonnements et les douleurs gastriques.
Comment notre corps réagit-il au jeûne ?
Au cours du jeûne, la personne commence par consommer le sucre présent dans son corps : le sucre du foie puis celui des muscles et ensuite l'organisme passe aux graisses. Ces dernières vont être utilisées comme source d'énergie et, donc, fondre jusqu'à ce que la personne puisse s'alimenter à nouveau. On distingue deux phases dans le jeûne : une phase d'adaptation et une autre d'équilibre.
La première dure à peu près 10 jours. C'est généralement celle qui est susceptible de poser des problèmes. Normal, car notre organisme passe brusquement de son régime habituel à un régime de rigueur ! Mais franchi ce cap, notre corps s'habitue. D'une certaine façon, il s'équilibre automatiquement. La conséquence est une perte de poids inévitable qui découle du processus de nettoyage de l'organisme.
Ne vous inquiétez pas, elle n'est pas dangereuse. En fait, elle ne se produit pas au dépend des tissus vitaux. Seules les substances superflues sont brûlées par notre organisme. Notamment les graisses et les déchets. L'adaptation du corps s'effectue sur le tissu adipeux, autrement dit, sur le tissu gras. Ce dernier constitue la réserve d'énergie de l'organisme. Il va donc s'adapter en fonction des besoins de la journée.
Que font l'intestin, le foie, les reins, les poumons et la peau pendant le jeûne ?
L'intestin s'immobilise presque, il reçoit moins de sels biliaires ; le foie, lui, ne reçoit plus de toxines alimentaires à neutraliser mais filtre toujours le sang et libère sa bile, et les déchets métaboliques déversés par la muqueuse intestinale.
Les reins filtrent toujours le sang. Les poumons continuent leur travail d'échange gazeux et participent mieux au travail d'oxydation des surcharges. Enfin, la peau, elle, reçoit une grande quantité de poison à gérer, d'où l'augmentation des odeurs corporelles.
Quelle est la conséquence de la forte consommation de sucre pendant le jeûne ?
Contrairement à une idée reçue de très longue date, il n'y a aucun lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général et de sucre (saccharose) en particulier, et la survenue d'un diabète de type 2, dit aussi diabète non insulinodépendant. Lorsque l'on est diabétique, rappelons-le, cela signifie que notre organisme assimile mal le glucose.
Celui-ci se retrouve alors en excès dans le sang. La raison en est bien souvent les surplus alimentaires, la prise de poids, le manque d'exercice et une prédisposition génétique. Le diabète de type 2 n'est pas plus fréquent dans les pays à forte production et consommation de sucre que dans les autres.
En général, l'apport en glucide de notre alimentation est inférieur aux recommandations des nutritionnistes. Pour être en forme, nous avons absolument besoin d'une alimentation comportant au moins 55% de l'énergie sous forme de glucides. Notons ainsi qu'une consommation excessive de sucre ne peut pas, à elle seule, provoquer un diabète. A l'origine de cette idée reçue, l'amalgame de deux vérités : le diabète est caractérisé par une concentration trop élevée de sucre dans le sang (hyperglycémie) d'une part et toute ingestion d'aliments sucrés entraîne une augmentation de la glycémie d'autre part.
Mais, chez le sujet sain, cette augmentation est normale et temporaire : l'insuline contrôle précisément la quantité de sucre circulant dans le sang. Elle est la clé qui ouvre au sucre (glucose) la porte des différentes cellules de l'organisme, dont il est le carburant.
En cas de surpoids, les cellules « obéissent » moins bien à l'insuline. Les portes restent fermées au glucose qui s'accumule dans le sang. Le pancréas tente de forcer les portes, en sécrétant davantage d'insuline, mais il finit par s'épuiser au fil des ans chez les sujets génétiquement prédisposés : c'est alors que le diabète de type 2 s'installe chez 30% des personnes en surpoids.
Attention !
Beaucoup ont le réflexe d'allumer une cigarette dès la rupture du jeûne : c'est l'infarctus du myocarde !
N-B : le tabac est le facteur de risque cardiovasculaire le plus dangereux !
En effet, le jeûne n'est pas une simple privation alimentaire, mais l'observation d'un ensemble cohérent de prescriptions d'ordre alimentaire, physique, spirituel et moral qui affecte le comportement de l'individu et transforme les habitudes de la communauté.
Quels sont ses bienfaits ?
Lorsque nous jeûnons, nous mettons notre corps au repos. Il n'y a plus d'effort digestif, mécanique, sécrétoire ou nerveux ; l'organisme économise alors beaucoup d'énergie. Cette énergie sera utilisée pour les réfections tissulaires ou les purifications ; c'est tout l'intérêt du jeûne. On observe pendant le jeûne les bienfaits suivants :
- Une stimulation des sens
- Une régulation de ta tension artérielle et du cholestérol après quelques jours de jeûne
- Une vision qui devient nette et claire
- Un regain de forme au terme du jeûne
- Une peau qui devient plus souple
- Une résistance aux maladies : augmentation des défenses immunitaires
- Une non-dépendance vis-à-vis des stimulants artificiels
- Une élimination des graisses superflues dues à une alimentation excessive, les toxines dues au stress et aux polluants divers
- Une perte de poids : plus marquée chez les hommes
- Le jeûne nous réhabilite c'est pourquoi on recommande le régime pour prévenir ou guérir certaines maladies.
Mangeons tranquillement !
Nous devons toujours éviter de manger lorsqu'on a trop faim car, la sensation de faim ne s'épuise qu'après s'être nourri. Ainsi, vous risquez de manger beaucoup plus que ce dont votre organisme a besoin. La grande règle serait de s'alimenter après que la sensation de faim ait été surmontée. Et, le meilleur moyen d'y arriver est de manger un sucre d'assimilation rapide. Un petit met en céréales fera largement l'affaire.
Si vous n'aimez pas les céréales, pensez alors à un stimulant comme une tasse de café par exemple. Essayez et vous verrez ! Un petit quart- d'heure suffira pour réduire votre sensation de faim. Le but est de réussir à manger la tête reposée et, donc, d'éviter les troubles digestifs comme les ballonnements et les douleurs gastriques.
Comment notre corps réagit-il au jeûne ?
Au cours du jeûne, la personne commence par consommer le sucre présent dans son corps : le sucre du foie puis celui des muscles et ensuite l'organisme passe aux graisses. Ces dernières vont être utilisées comme source d'énergie et, donc, fondre jusqu'à ce que la personne puisse s'alimenter à nouveau. On distingue deux phases dans le jeûne : une phase d'adaptation et une autre d'équilibre.
La première dure à peu près 10 jours. C'est généralement celle qui est susceptible de poser des problèmes. Normal, car notre organisme passe brusquement de son régime habituel à un régime de rigueur ! Mais franchi ce cap, notre corps s'habitue. D'une certaine façon, il s'équilibre automatiquement. La conséquence est une perte de poids inévitable qui découle du processus de nettoyage de l'organisme.
Ne vous inquiétez pas, elle n'est pas dangereuse. En fait, elle ne se produit pas au dépend des tissus vitaux. Seules les substances superflues sont brûlées par notre organisme. Notamment les graisses et les déchets. L'adaptation du corps s'effectue sur le tissu adipeux, autrement dit, sur le tissu gras. Ce dernier constitue la réserve d'énergie de l'organisme. Il va donc s'adapter en fonction des besoins de la journée.
Que font l'intestin, le foie, les reins, les poumons et la peau pendant le jeûne ?
L'intestin s'immobilise presque, il reçoit moins de sels biliaires ; le foie, lui, ne reçoit plus de toxines alimentaires à neutraliser mais filtre toujours le sang et libère sa bile, et les déchets métaboliques déversés par la muqueuse intestinale.
Les reins filtrent toujours le sang. Les poumons continuent leur travail d'échange gazeux et participent mieux au travail d'oxydation des surcharges. Enfin, la peau, elle, reçoit une grande quantité de poison à gérer, d'où l'augmentation des odeurs corporelles.
Quelle est la conséquence de la forte consommation de sucre pendant le jeûne ?
Contrairement à une idée reçue de très longue date, il n'y a aucun lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général et de sucre (saccharose) en particulier, et la survenue d'un diabète de type 2, dit aussi diabète non insulinodépendant. Lorsque l'on est diabétique, rappelons-le, cela signifie que notre organisme assimile mal le glucose.
Celui-ci se retrouve alors en excès dans le sang. La raison en est bien souvent les surplus alimentaires, la prise de poids, le manque d'exercice et une prédisposition génétique. Le diabète de type 2 n'est pas plus fréquent dans les pays à forte production et consommation de sucre que dans les autres.
En général, l'apport en glucide de notre alimentation est inférieur aux recommandations des nutritionnistes. Pour être en forme, nous avons absolument besoin d'une alimentation comportant au moins 55% de l'énergie sous forme de glucides. Notons ainsi qu'une consommation excessive de sucre ne peut pas, à elle seule, provoquer un diabète. A l'origine de cette idée reçue, l'amalgame de deux vérités : le diabète est caractérisé par une concentration trop élevée de sucre dans le sang (hyperglycémie) d'une part et toute ingestion d'aliments sucrés entraîne une augmentation de la glycémie d'autre part.
Mais, chez le sujet sain, cette augmentation est normale et temporaire : l'insuline contrôle précisément la quantité de sucre circulant dans le sang. Elle est la clé qui ouvre au sucre (glucose) la porte des différentes cellules de l'organisme, dont il est le carburant.
En cas de surpoids, les cellules « obéissent » moins bien à l'insuline. Les portes restent fermées au glucose qui s'accumule dans le sang. Le pancréas tente de forcer les portes, en sécrétant davantage d'insuline, mais il finit par s'épuiser au fil des ans chez les sujets génétiquement prédisposés : c'est alors que le diabète de type 2 s'installe chez 30% des personnes en surpoids.
Attention !
Beaucoup ont le réflexe d'allumer une cigarette dès la rupture du jeûne : c'est l'infarctus du myocarde !
N-B : le tabac est le facteur de risque cardiovasculaire le plus dangereux !


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