Le paiement électronique n'arrive pas encore à se frayer un chemin. Ce mode de paiement qui devait initialement se développer vu les bouleversements technologiques de ces dernières années, n'a pas réussi son décollage. Le paiement électronique n'arrive pas encore à se frayer un chemin. Ce mode de paiement qui devait initialement se développer vu les bouleversements technologiques de ces dernières années, n'a pas réussi son décollage. Les transactions électroniques qui sont monnaie courante ailleurs sont presque inexistantes en Algérie. Le registre électronique en cours d‘élaboration selon des responsables ne devrait être achevé que si les services des TIC seraient bien mis au point. Côté banques, une accélération de la mise en place de 1200 DAB (distributeurs automatiques de billets) avec 1 million de cartes bancaires est en soi un petit progrès malgré le retard dans la généralisation de l‘opération un peu partout. Une source de l‘Abef rassure néanmoins sur «les aspects techniques, organisationnels et de sécurisation du réseau qui ont été traités». «Actuellement, nous comptons plus de 7,5 millions de porteurs de cartes dont les cartes interbancaires (CIB)», précise le délégué général de l‘Abef. Mais jusque-là, la limite des retraits d‘argent se compense par l‘utilisation des chèques pour les grosses opérations de virement. Dans un bilan fourni par les banques, il y a lieu de relever que 50% des cartes de paiement n‘ont pas été retirées. L‘objectif d‘atteindre un million de CIB n‘a pas encore été atteint. Même constat pour les achats en ligne, les utilisateurs ne disposent pas assez de marge du moment que rares sont les magasins et sites de commerces qui disposent d‘un terminal de paiement électronique (TPE). Les résultats restent très modestes puisque le nombre de commerçants et autres prestataires de services disposant de TPE ne dépassent pas le millier. Les raisons de ce retard sont dues au retard accumulé par la Satim (Société d‘automatisation des transactions interbancaires et de monétique). Or la DG de la Satim promet "d‘ouvrir le service aux porteurs de cartes dès la fin de l‘année". Le bilan de la société de la monétique fait état de 800.000 détenteurs de CIB (carte interbancaire) et de 3000 TPE. Or, à ce stade, les contraintes réglementaires et techniques pèsent sur la fiabilité des projets de la monétique. Il est utile de rappeler que quelques initiatives de paiement en ligne d‘Air Algérie et de Naftal restent les seules expériences qui ont été conduites avec plus au moins de réussite. Toutefois, aucun achat de billet ou de bon de carburant ne peut s‘effectuer avec la CIB. La responsable de la Satim trouve scandaleux «le fait de ne pas pouvoir acheter en dinars un billet d‘avion par Internet en utilisant la carte CIB alors qu‘on peut normalement le faire avec la carte VISA, dont le paiement se fait en devises». On promet donc que la généralisation des cartes de paiement et les transactions électroniques seront effectives dès 2014. Une échéance qui veut tout dire. Les transactions électroniques qui sont monnaie courante ailleurs sont presque inexistantes en Algérie. Le registre électronique en cours d‘élaboration selon des responsables ne devrait être achevé que si les services des TIC seraient bien mis au point. Côté banques, une accélération de la mise en place de 1200 DAB (distributeurs automatiques de billets) avec 1 million de cartes bancaires est en soi un petit progrès malgré le retard dans la généralisation de l‘opération un peu partout. Une source de l‘Abef rassure néanmoins sur «les aspects techniques, organisationnels et de sécurisation du réseau qui ont été traités». «Actuellement, nous comptons plus de 7,5 millions de porteurs de cartes dont les cartes interbancaires (CIB)», précise le délégué général de l‘Abef. Mais jusque-là, la limite des retraits d‘argent se compense par l‘utilisation des chèques pour les grosses opérations de virement. Dans un bilan fourni par les banques, il y a lieu de relever que 50% des cartes de paiement n‘ont pas été retirées. L‘objectif d‘atteindre un million de CIB n‘a pas encore été atteint. Même constat pour les achats en ligne, les utilisateurs ne disposent pas assez de marge du moment que rares sont les magasins et sites de commerces qui disposent d‘un terminal de paiement électronique (TPE). Les résultats restent très modestes puisque le nombre de commerçants et autres prestataires de services disposant de TPE ne dépassent pas le millier. Les raisons de ce retard sont dues au retard accumulé par la Satim (Société d‘automatisation des transactions interbancaires et de monétique). Or la DG de la Satim promet "d‘ouvrir le service aux porteurs de cartes dès la fin de l‘année". Le bilan de la société de la monétique fait état de 800.000 détenteurs de CIB (carte interbancaire) et de 3000 TPE. Or, à ce stade, les contraintes réglementaires et techniques pèsent sur la fiabilité des projets de la monétique. Il est utile de rappeler que quelques initiatives de paiement en ligne d‘Air Algérie et de Naftal restent les seules expériences qui ont été conduites avec plus au moins de réussite. Toutefois, aucun achat de billet ou de bon de carburant ne peut s‘effectuer avec la CIB. La responsable de la Satim trouve scandaleux «le fait de ne pas pouvoir acheter en dinars un billet d‘avion par Internet en utilisant la carte CIB alors qu‘on peut normalement le faire avec la carte VISA, dont le paiement se fait en devises». On promet donc que la généralisation des cartes de paiement et les transactions électroniques seront effectives dès 2014. Une échéance qui veut tout dire.