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Le jour où le sort de l'ex-ministre fut scellé !
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 08 - 2013

Les scandales de corruption a répétition qui ont secoué la compagnie nationale Sonatrach ont fait l'effet d'une onde de choc au sein de l'opinion publique. Les hautes autorités se sont émues face à l'ampleur des faits révélés par la presse et qui concernait la plus prestigieuse des sociétés nationales à savoir Sonatrach. Une compagnie qui fournit les 98% de rentrées de devises à notre pays.
Les scandales de corruption a répétition qui ont secoué la compagnie nationale Sonatrach ont fait l'effet d'une onde de choc au sein de l'opinion publique. Les hautes autorités se sont émues face à l'ampleur des faits révélés par la presse et qui concernait la plus prestigieuse des sociétés nationales à savoir Sonatrach. Une compagnie qui fournit les 98% de rentrées de devises à notre pays.
C'est dire le rôle prépondérant de Sonatrach dans l'économie de l'Algérie. Le chef de l'Etat offusqué au plus au point par ces affaires a donné pour instruction aux instances judiciaires de sévir sévèrement contre les personnes impliquées dans ces scandales qui ont terni l'image de l'Algérie à l'étranger et mis à mal les activités de la société nationale des hydrocarbures.
Le président Bouteflika avait en mars dernier affirmé qu'il ne pouvait « passer sous silence » ces scandales et qu'il comptait sur la justice pour « sanctionner les coupables ». C'est que ces scandales sont l'œuvre des principaux dirigeants de la compagnie pétrolière et de l'ex-tout puissant ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, du neveu d'un ex-ministre, Farid Bedjaoui et de dirigeants de la filiale du groupe pétrolier italien ENI en Algerie, la Saïpem.
Un trio qui a trouvé le bon filon pour s'enrichir à moindre effort sur le dos de l'Algérie avant que la justice algérienne ne mette le nez dans ces sombres affaires de corruption à grande échelle où tout un réseau bancaire à l'international est mis à contribution pour dissiper les biens sonnants et trébuchants mal-acquis.
Des millions d'euros, fruit de la corruption qui a engraissé Chakib Khallil, Farid Bedjaoui et leurs compères, sont à l'abri, du moins pour le moment, à Singapour, Dubaï et d'autres pays. La justice italienne veut saisir 123 millions de dollars (92,6 millions d'euros) déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui. La justice algérienne est elle aussi engagée dans cette voie.
Elle est "optimiste" quant à l'éventuel recouvrement des fonds de Sonatrach qui se trouvent actuellement en France, en Suisse, en Italie et dans certains pays du Golfe, dixit le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati. Une vraie bataille qui commence pour les juridictions algériennes et italiennes. A qui appartiennent, à l'Algérie ou l'Italie, ces millions d'euros qui dorment sur les comptes de Chakib Khelil, Farid Bedjaoui et les autres ?
A Sonatrach ou à la société Saïpem ? L'affaire est complexe, comme l'est tout aussi pour la justice algérienne de mettre le grappin sur Chakib Khellil, sa femme et ses deux enfants. Tout ce beau monde jouit de la nationalité américaine. Même Farid Bedjaoui a de bonnes chances d'échapper aux juridictions algériennes en raison de sa double nationalité. En tout cas, l'affaire n'est qu'à ses débuts. Il faut s'attendre à un feuilleton à plusieurs épisodes à... rebondissements comme toute trame qui se respecte.
C'est dire le rôle prépondérant de Sonatrach dans l'économie de l'Algérie. Le chef de l'Etat offusqué au plus au point par ces affaires a donné pour instruction aux instances judiciaires de sévir sévèrement contre les personnes impliquées dans ces scandales qui ont terni l'image de l'Algérie à l'étranger et mis à mal les activités de la société nationale des hydrocarbures.
Le président Bouteflika avait en mars dernier affirmé qu'il ne pouvait « passer sous silence » ces scandales et qu'il comptait sur la justice pour « sanctionner les coupables ». C'est que ces scandales sont l'œuvre des principaux dirigeants de la compagnie pétrolière et de l'ex-tout puissant ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, du neveu d'un ex-ministre, Farid Bedjaoui et de dirigeants de la filiale du groupe pétrolier italien ENI en Algerie, la Saïpem.
Un trio qui a trouvé le bon filon pour s'enrichir à moindre effort sur le dos de l'Algérie avant que la justice algérienne ne mette le nez dans ces sombres affaires de corruption à grande échelle où tout un réseau bancaire à l'international est mis à contribution pour dissiper les biens sonnants et trébuchants mal-acquis.
Des millions d'euros, fruit de la corruption qui a engraissé Chakib Khallil, Farid Bedjaoui et leurs compères, sont à l'abri, du moins pour le moment, à Singapour, Dubaï et d'autres pays. La justice italienne veut saisir 123 millions de dollars (92,6 millions d'euros) déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui. La justice algérienne est elle aussi engagée dans cette voie.
Elle est "optimiste" quant à l'éventuel recouvrement des fonds de Sonatrach qui se trouvent actuellement en France, en Suisse, en Italie et dans certains pays du Golfe, dixit le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati. Une vraie bataille qui commence pour les juridictions algériennes et italiennes. A qui appartiennent, à l'Algérie ou l'Italie, ces millions d'euros qui dorment sur les comptes de Chakib Khelil, Farid Bedjaoui et les autres ?
A Sonatrach ou à la société Saïpem ? L'affaire est complexe, comme l'est tout aussi pour la justice algérienne de mettre le grappin sur Chakib Khellil, sa femme et ses deux enfants. Tout ce beau monde jouit de la nationalité américaine. Même Farid Bedjaoui a de bonnes chances d'échapper aux juridictions algériennes en raison de sa double nationalité. En tout cas, l'affaire n'est qu'à ses débuts. Il faut s'attendre à un feuilleton à plusieurs épisodes à... rebondissements comme toute trame qui se respecte.


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