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Premier pas d'une collaboration Algérie-Mali
18e Salon international du livre d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 11 - 2013

Un éditeur malien a choisi d'imprimer des livres, destinés à la vente au Mali, en Algérie comme "premier pas" d'une collaboration entre éditeurs algériens et maliens dans la coédition et la diffusion d'ouvrages de littérature et d'essais. Rencontré par l'APS au 18e Salon international du livre d'Alger (Sila), Ibrahima Aya, patron de Tombouctou éditions expose au stand Esprit Panaf des romans et des recueils de poésie d'auteurs de son pays ainsi que des essais de réflexion sur la situation actuelle au Mali, imprimés pour leur majorité en Algérie dans un "souci premier de qualité", explique-t-il.
Un éditeur malien a choisi d'imprimer des livres, destinés à la vente au Mali, en Algérie comme "premier pas" d'une collaboration entre éditeurs algériens et maliens dans la coédition et la diffusion d'ouvrages de littérature et d'essais. Rencontré par l'APS au 18e Salon international du livre d'Alger (Sila), Ibrahima Aya, patron de Tombouctou éditions expose au stand Esprit Panaf des romans et des recueils de poésie d'auteurs de son pays ainsi que des essais de réflexion sur la situation actuelle au Mali, imprimés pour leur majorité en Algérie dans un "souci premier de qualité", explique-t-il.
Fruit d'une collaboration avec les éditions algériennes Apic, cette première expérience permettra, selon l'éditeur, "d'élargir la collaboration dans les domaines de la diffusion et de la coédition entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne", en éditant, notamment, des auteurs algériens "début 2014", affirme M. Aya, également écrivain. Avec un catalogue modeste mais diversifié, Tombouctou éditions propose plusieurs des collections, dont L'Afrique se raconte dans lequel paraît Le Mali, entre doutes et espoirs, un ouvrage collectif d'universitaires, de journalistes et d'écrivains maliens qui réfléchissent sur la crise au Mali et ses conséquences.
En outre, cette maison d'édition publie des auteurs débutants aux côtés d'ouvrages de théâtre et de poésie, dont Voix hautes pour Tombouctou, un recueil illustré de poèmes d'auteurs africains et européens et auquel a participé l'écrivain algérien Rachid Boudjedra. Evoquant son travail d'éditeur, Ibrahima Aya tient à souligner la dimension "militante" de ses activités éditoriales, surtout à travers la collection l'Afrique se raconte, conçue pour "permettre aux Africains de parler d'eux-mêmes à partir de chez eux, et non plus à partir de Paris ou de Londres".
"Favoriser l'émergence de jeunes écrivains de son pays et la diffusion de la culture en général constitue également une manière de lutter, même symboliquement, contre l'entreprise de destruction de notre mémoire par des mouvements obscurantistes" qu'a connus sa ville natale Tombouctou en 2012, estime cet éditeur.
Pour la cinquième édition consécutive, le Sila reconduit Esprit Panaf, un espace où sont conviés écrivains éditeurs d'Afrique pour présenter des livres de leur sélection.
Cet espace dédié à l'Afrique organise aussi des débats sur la littérature africaine donnés pendant toute la durée du salon. Par ailleurs, un colloque international intitulé : "L'Afrique dans les littératures et les arts" est prévu au programme du Sila les 7 et 8 novembre.
Le 18e Sila se poursuivra jusqu'au 9 novembre.
Fruit d'une collaboration avec les éditions algériennes Apic, cette première expérience permettra, selon l'éditeur, "d'élargir la collaboration dans les domaines de la diffusion et de la coédition entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne", en éditant, notamment, des auteurs algériens "début 2014", affirme M. Aya, également écrivain. Avec un catalogue modeste mais diversifié, Tombouctou éditions propose plusieurs des collections, dont L'Afrique se raconte dans lequel paraît Le Mali, entre doutes et espoirs, un ouvrage collectif d'universitaires, de journalistes et d'écrivains maliens qui réfléchissent sur la crise au Mali et ses conséquences.
En outre, cette maison d'édition publie des auteurs débutants aux côtés d'ouvrages de théâtre et de poésie, dont Voix hautes pour Tombouctou, un recueil illustré de poèmes d'auteurs africains et européens et auquel a participé l'écrivain algérien Rachid Boudjedra. Evoquant son travail d'éditeur, Ibrahima Aya tient à souligner la dimension "militante" de ses activités éditoriales, surtout à travers la collection l'Afrique se raconte, conçue pour "permettre aux Africains de parler d'eux-mêmes à partir de chez eux, et non plus à partir de Paris ou de Londres".
"Favoriser l'émergence de jeunes écrivains de son pays et la diffusion de la culture en général constitue également une manière de lutter, même symboliquement, contre l'entreprise de destruction de notre mémoire par des mouvements obscurantistes" qu'a connus sa ville natale Tombouctou en 2012, estime cet éditeur.
Pour la cinquième édition consécutive, le Sila reconduit Esprit Panaf, un espace où sont conviés écrivains éditeurs d'Afrique pour présenter des livres de leur sélection.
Cet espace dédié à l'Afrique organise aussi des débats sur la littérature africaine donnés pendant toute la durée du salon. Par ailleurs, un colloque international intitulé : "L'Afrique dans les littératures et les arts" est prévu au programme du Sila les 7 et 8 novembre.
Le 18e Sila se poursuivra jusqu'au 9 novembre.


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