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Un don de 2.000 ouvrages sur l'Histoire de l'Algérie
Université de Batna
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 11 - 2013

Une universitaire algérienne vivant en France, Djemaâ Djoghlal, a décidé de faire don de son fonds archivistique de près de 2.000 ouvrages sur l'Histoire et la culture algérienne à l'Université de Batna, a-t-on appris samedi auprès de la concernée.
Une universitaire algérienne vivant en France, Djemaâ Djoghlal, a décidé de faire don de son fonds archivistique de près de 2.000 ouvrages sur l'Histoire et la culture algérienne à l'Université de Batna, a-t-on appris samedi auprès de la concernée.
Aux côtés de livres de grands auteurs tant français qu'algériens ayant traité le sujet de la colonisation, dont Pierre Vidal-Naquet, Charles Robert Ageron et Mohamed Harbi, des correspondances militaires inédites et des archives datant de la "prise" d'Alger par l'armée coloniale française et d'autres se rapportant à la guerre de Libération nationale "habillent" les murs de l'appartement parisien de Mme Djoghlal, a-t-on constaté. "Sans fausse modestie, je n'ai pas un grand mérite même si ce fonds représente 25 ans de sacrifices en tous genres", a-t-elle confié dans un entretien à l'APS, signalant que c'est l'histoire familiale qui l'a mise dans le "chaudron mémoriel".
Héritière de combattants et de militants, dont plusieurs femmes, des Wilayas I et VII historiques, Mme Djoghlal affirme assister depuis trois décennies à un "révisionnisme de plus en plus visible et néfaste" surtout pour les jeunes descendants de l'émigration ou les étudiants venant d'Algérie qui ne sont pas, selon elle, suffisamment armés, au niveau de l'histoire, pour faire face aux manipulations.
Par ce geste, la sexagénaire, titulaire d'un DEA en sciences sociales, dit vouloir contribuer à la préservation d'une Mémoire dont l'utilité ne saurait être avérée que si elle est transmise.
"J'assiste dans les salles des ventes à Paris et en province, sur Internet, chez les antiquaires, les brocanteurs et même dans les vide-greniers à la perte de notre mémoire qui est acquise par des étrangers", s'est inquiétée Mme Djoghlal dont le fonds livresque a été acquis par des "moyens financiers propres".
"Depuis 2001, une clientèle américaine s'est développée et se trouve en concurrence avec les pétrodollars pour l'achat des tableaux "orientalistes" qui sont en fait des représentations de l'Afrique du Nord avec une grande production sur l'Algérie, des bijoux et des tapis de qualité fabriqués par des mains algériennes", a relevé l'universitaire, aujourd'hui à la retraite.
Interrogée sur le choix de Batna pour faire son don, elle a expliqué que l'option de l'Université de Batna est motivée par sa centralité géographique et la possibilité qu'elle permet aux étudiants démunis de trouver près de chez eux des sources pour travailler. Pour mener à bien son action, Djemaa Djoghlal s'était rendue récemment en Algérie où elle a eu des entretiens avec le recteur et les vice-recteurs de l'Université de Batna dont "le discours", a-t-elle dit, l'a "renvoyée aux valeurs du 1er Novembre 1954 qui avait sorti les Algériens du tribalisme et du régionalisme".
Aux côtés de livres de grands auteurs tant français qu'algériens ayant traité le sujet de la colonisation, dont Pierre Vidal-Naquet, Charles Robert Ageron et Mohamed Harbi, des correspondances militaires inédites et des archives datant de la "prise" d'Alger par l'armée coloniale française et d'autres se rapportant à la guerre de Libération nationale "habillent" les murs de l'appartement parisien de Mme Djoghlal, a-t-on constaté. "Sans fausse modestie, je n'ai pas un grand mérite même si ce fonds représente 25 ans de sacrifices en tous genres", a-t-elle confié dans un entretien à l'APS, signalant que c'est l'histoire familiale qui l'a mise dans le "chaudron mémoriel".
Héritière de combattants et de militants, dont plusieurs femmes, des Wilayas I et VII historiques, Mme Djoghlal affirme assister depuis trois décennies à un "révisionnisme de plus en plus visible et néfaste" surtout pour les jeunes descendants de l'émigration ou les étudiants venant d'Algérie qui ne sont pas, selon elle, suffisamment armés, au niveau de l'histoire, pour faire face aux manipulations.
Par ce geste, la sexagénaire, titulaire d'un DEA en sciences sociales, dit vouloir contribuer à la préservation d'une Mémoire dont l'utilité ne saurait être avérée que si elle est transmise.
"J'assiste dans les salles des ventes à Paris et en province, sur Internet, chez les antiquaires, les brocanteurs et même dans les vide-greniers à la perte de notre mémoire qui est acquise par des étrangers", s'est inquiétée Mme Djoghlal dont le fonds livresque a été acquis par des "moyens financiers propres".
"Depuis 2001, une clientèle américaine s'est développée et se trouve en concurrence avec les pétrodollars pour l'achat des tableaux "orientalistes" qui sont en fait des représentations de l'Afrique du Nord avec une grande production sur l'Algérie, des bijoux et des tapis de qualité fabriqués par des mains algériennes", a relevé l'universitaire, aujourd'hui à la retraite.
Interrogée sur le choix de Batna pour faire son don, elle a expliqué que l'option de l'Université de Batna est motivée par sa centralité géographique et la possibilité qu'elle permet aux étudiants démunis de trouver près de chez eux des sources pour travailler. Pour mener à bien son action, Djemaa Djoghlal s'était rendue récemment en Algérie où elle a eu des entretiens avec le recteur et les vice-recteurs de l'Université de Batna dont "le discours", a-t-elle dit, l'a "renvoyée aux valeurs du 1er Novembre 1954 qui avait sorti les Algériens du tribalisme et du régionalisme".


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