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L'UNPEF menace de débrayer dans les prochains jours
Reprise des cours sous tension
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 01 - 2014

Retour des vacances, aujourd'hui, pour les élèves des trois cycles de l'enseignement. Un reprise des cours qui est placée sous la menace du syndicat, l'UNPEF, de paralyser les cours les prochains jours. Les raisons : des revendications de l'UNPEF que le ministère de l'Education nationale n'est pas en mesure de satisfaire.
Retour des vacances, aujourd'hui, pour les élèves des trois cycles de l'enseignement. Un reprise des cours qui est placée sous la menace du syndicat, l'UNPEF, de paralyser les cours les prochains jours. Les raisons : des revendications de l'UNPEF que le ministère de l'Education nationale n'est pas en mesure de satisfaire.
Des rencontres entre les deux parties, il y en a eu. Des promesses de règlement des problèmes exposés par l'UNPEF ont été faites par les responsables du secteur de Baba Ahmed. Mais les choses traînent et ce n'est pas du goût des responsables syndicaux qui subissent la pression de la base. Il reste que l'arme, la menace de grève, est brandie de nouveau par l'UNPEF pour amener le ministère de l'Education nationale à la table des négociations.
L'UNPEF prévoit de réunir son conseil national le 9 janvier prochain pour décider des actions à entreprendre pour forcer Baba Ahmed à satisfaire les revendications des personnels de l'éducation et de la formation. Leur syndicat prévient déjà : "La grève illimitée est inévitable", prédit Messaoud Arbaoui, porte-parole de l'UNPEF. Le syndicat avait gelé auparavant une grève le 24 novembre dernier après des discutions avec la tutelle.
Des discussions qui n'ont rien donné aux yeux des syndicalistes qui ont regretté que les signes favorables pour répondre à leurs revendications émis par le ministre de l'Education nationale se sont heurtés à un net refus de la part de la Fonction publique. C'est la parole d'un ministre du gouvernement Sellal contre un «diktat» d'une institution de la République.
C'est la crédibilité d'un membre du gouvernement qui est en jeu dans ce cas. Et l'on s'interroge au sein de l'UNPEF de l'utilité des rencontres et des négociations autour d'une table avec les responsables de l'éducation nationale, si le ministre ne peut tenir ses engagements consignés dans un PV.
Il faut rappeler que les revendications de l'UNPEF qualifiés de « légitimes » par Baba Ahmed portent sur l'intégration de certaines catégories d'enseignants du cycle primaire et moyen dans les postes correspondant à leurs profils, en application des lois et règlements et ce, sans conditions. Il y a aussi, la promotion au poste de directeur-adjoint du primaire et la participation des censeurs et des conseillers d'éducation au concours professionnel.
Il s'agit, en outre, de la promotion des censeurs au poste de directeur de lycée et des conseillers d'éducation à celui de directeur du moyen. L'Unpef a demandé à ce que l'accès au poste de directeur-adjoint dans le cycle primaire se fasse via une inscription sur les listes d'aptitude professionnelle au lieu d'un concours d'aptitude.
Des revendications qui ne datent pas d'aujourd'hui. Elles sont récurrentes. Et le ministère de l'Education, souvent acculé dans ses derniers retranchements par les syndicats, se concerte et négocie une voie de sortie pour « assurer » les cours et ce, jusqu'à une nouvelle fronde des syndicalistes, alimentée par des promesses non tenues. Ainsi, va la «vie» des élèves dans nos écoles qui est rythmée par les menaces de grève ou des arrêts de cours observés par des syndicats de l'Education nationale pour une raison ou une autre.
Des rencontres entre les deux parties, il y en a eu. Des promesses de règlement des problèmes exposés par l'UNPEF ont été faites par les responsables du secteur de Baba Ahmed. Mais les choses traînent et ce n'est pas du goût des responsables syndicaux qui subissent la pression de la base. Il reste que l'arme, la menace de grève, est brandie de nouveau par l'UNPEF pour amener le ministère de l'Education nationale à la table des négociations.
L'UNPEF prévoit de réunir son conseil national le 9 janvier prochain pour décider des actions à entreprendre pour forcer Baba Ahmed à satisfaire les revendications des personnels de l'éducation et de la formation. Leur syndicat prévient déjà : "La grève illimitée est inévitable", prédit Messaoud Arbaoui, porte-parole de l'UNPEF. Le syndicat avait gelé auparavant une grève le 24 novembre dernier après des discutions avec la tutelle.
Des discussions qui n'ont rien donné aux yeux des syndicalistes qui ont regretté que les signes favorables pour répondre à leurs revendications émis par le ministre de l'Education nationale se sont heurtés à un net refus de la part de la Fonction publique. C'est la parole d'un ministre du gouvernement Sellal contre un «diktat» d'une institution de la République.
C'est la crédibilité d'un membre du gouvernement qui est en jeu dans ce cas. Et l'on s'interroge au sein de l'UNPEF de l'utilité des rencontres et des négociations autour d'une table avec les responsables de l'éducation nationale, si le ministre ne peut tenir ses engagements consignés dans un PV.
Il faut rappeler que les revendications de l'UNPEF qualifiés de « légitimes » par Baba Ahmed portent sur l'intégration de certaines catégories d'enseignants du cycle primaire et moyen dans les postes correspondant à leurs profils, en application des lois et règlements et ce, sans conditions. Il y a aussi, la promotion au poste de directeur-adjoint du primaire et la participation des censeurs et des conseillers d'éducation au concours professionnel.
Il s'agit, en outre, de la promotion des censeurs au poste de directeur de lycée et des conseillers d'éducation à celui de directeur du moyen. L'Unpef a demandé à ce que l'accès au poste de directeur-adjoint dans le cycle primaire se fasse via une inscription sur les listes d'aptitude professionnelle au lieu d'un concours d'aptitude.
Des revendications qui ne datent pas d'aujourd'hui. Elles sont récurrentes. Et le ministère de l'Education, souvent acculé dans ses derniers retranchements par les syndicats, se concerte et négocie une voie de sortie pour « assurer » les cours et ce, jusqu'à une nouvelle fronde des syndicalistes, alimentée par des promesses non tenues. Ainsi, va la «vie» des élèves dans nos écoles qui est rythmée par les menaces de grève ou des arrêts de cours observés par des syndicats de l'Education nationale pour une raison ou une autre.


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