Une soixantaine d'universitaires, sociologues et chercheurs provenant de diverses régions du pays et de 15 pays arabes prendront part, trois jours durant, à compter de mardi, au colloque international : "Les sociologues arabes face aux questions des mutations actuelles", prévu à Oran. Une soixantaine d'universitaires, sociologues et chercheurs provenant de diverses régions du pays et de 15 pays arabes prendront part, trois jours durant, à compter de mardi, au colloque international : "Les sociologues arabes face aux questions des mutations actuelles", prévu à Oran. Cette rencontre scientifique se veut une opportunité pour dresser un état des lieux du monde arabe après les bouleversements qu'il a connus ces derniers temps et pour s'interroger sur le rôle que peuvent jouer certaines disciplines des sciences sociales et la sociologie notamment dans la compréhension de ces mutations. "Au moment où la fascination de la révolution s'est atténuée et l'enchantement semble être apaisé, il importe qu'il y ait un temps pour la critique, et le questionnement sur ce qui a été réalisé et ce qui ne l'a pas été encore. De nombreuses questions s'imposent aux chercheurs : Comment penser ces nouvelles sociétés ? Les forces sociales, exprimant ces moments historiques, n'ont-elles pas encore mûri ? Leurs portées sociales, leurs langues, expressions linguistiques, symboliques et idéologiques, ne sont-elles pas encore formées ?", soulignent les organisateurs du colloque. Les travaux se dérouleront en sept séances sur diverses thématiques comme "Elites et changements sociaux actuels dans le monde arabe", "Changement et protestations sociales dans la connaissance sociologique", "Femmes, jeunes et protestations dans le monde arabe d'aujourd'hui", "Transformations sociales et rôle des médias et des moyens de communication dans le monde arabe". Les participants seront également conviés à prendre part à une table-ronde sur le thème "Le printemps arabe, trois ans après : regards croisés". Cette conférence internationale est organisée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran, avec la collaboration de l'Université Abdelhamid Benbadis de Mostaganem et l'association des sociologues arabes. Cette rencontre scientifique se veut une opportunité pour dresser un état des lieux du monde arabe après les bouleversements qu'il a connus ces derniers temps et pour s'interroger sur le rôle que peuvent jouer certaines disciplines des sciences sociales et la sociologie notamment dans la compréhension de ces mutations. "Au moment où la fascination de la révolution s'est atténuée et l'enchantement semble être apaisé, il importe qu'il y ait un temps pour la critique, et le questionnement sur ce qui a été réalisé et ce qui ne l'a pas été encore. De nombreuses questions s'imposent aux chercheurs : Comment penser ces nouvelles sociétés ? Les forces sociales, exprimant ces moments historiques, n'ont-elles pas encore mûri ? Leurs portées sociales, leurs langues, expressions linguistiques, symboliques et idéologiques, ne sont-elles pas encore formées ?", soulignent les organisateurs du colloque. Les travaux se dérouleront en sept séances sur diverses thématiques comme "Elites et changements sociaux actuels dans le monde arabe", "Changement et protestations sociales dans la connaissance sociologique", "Femmes, jeunes et protestations dans le monde arabe d'aujourd'hui", "Transformations sociales et rôle des médias et des moyens de communication dans le monde arabe". Les participants seront également conviés à prendre part à une table-ronde sur le thème "Le printemps arabe, trois ans après : regards croisés". Cette conférence internationale est organisée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran, avec la collaboration de l'Université Abdelhamid Benbadis de Mostaganem et l'association des sociologues arabes.
