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Qu'est-ce que l'hyper-prolactinémie ?
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 03 - 2014

L'hyperprolactinémie est une sécrétion excessive de prolactine, Un taux supérieur à 20 ng/ml à jeun le matin sur deux prélèvements successifs est considéré comme pathologique. L'hypophyse, qui se situe dans une cavité osseuse à la base du cerveau, fabrique et libère, entre autres, la prolactine, connue pour son rôle clé dans la lactation. Produite en trop grande quantité, cette hormone voit ses effets exagérés.
L'hyperprolactinémie est une sécrétion excessive de prolactine, Un taux supérieur à 20 ng/ml à jeun le matin sur deux prélèvements successifs est considéré comme pathologique. L'hypophyse, qui se situe dans une cavité osseuse à la base du cerveau, fabrique et libère, entre autres, la prolactine, connue pour son rôle clé dans la lactation. Produite en trop grande quantité, cette hormone voit ses effets exagérés.
Les répercussions diffèrent selon le sexe. Chez les femmes, on observe des troubles du cycle menstruel et, parfois, la disparition totale de l'ovulation. L'hyperprolactinémie est l'un des troubles hormonaux les plus fréquents responsables d'infertilité féminine.
L'hyperprolactinémie peut également être responsable d'une stérilité. Les hommes, eux, souffrent de troubles de l'érection accompagnés d'une diminution de leur libido. Dans les deux sexes, un écoulement de lait (ou galactorrhée), sans ou après stimulation du mamelon, est possible.
Causes principales :
- Une tumeur hypophysaire
Cette tumeur bénigne de la glande hypophysaire est la cause la plus fréquente des tumeurs de l'hypophyse. Selon la taille de cette tumeur, on parle de micro-adénome (petit volume) ou de macro-adénome (volume important). On dit qu'il y a une sécrétion tumorale de prolactine.
- Les médicaments
Cause très fréquente d'hyperprolactinémie, les médicaments responsables sont bien connus. Il s'agit principalement de certains neuroleptiques et de certains médicaments contre les vomissements et nausées.
Dans certains cas, on ne retrouve pas de cause. On dit alors que l'hyperprolactinémie est idiopathique.
L'excès de prolactine dans le sang entraîne une exagération de ses effets. On observe donc l'apparition de seins (gynécomastie) chez les hommes et des écoulements de lait au niveau des mamelons tant chez la femme que chez l'homme.
Par ailleurs, l'augmentation du taux de prolactine dans le sang diminue la sécrétion des gonadotrophines, les hormones qui stimulent les cellules sexuelles. Cette action explique les troubles du cycle, voire même une absence de règles, chez les femmes et l'impuissance chez les hommes.
- Un macro-adénome de l'hypophyse
Cela peut comprimer les structures avoisinantes, ce qui provoque des maux de tête, une réduction du champ visuel ou encore un déficit en hormones hypophysaires. Dans ce dernier cas, le macro-adénome est à l'origine d'une insuffisance hypophysaire.
Face à des signes évidents d'hyperprolactinémie, il faut d'abord exclure la grossesse, l'hypothyroïdie, une cause médicamenteuse ou encore une insuffisance rénale. Une prise de sang est ensuite prescrite afin d'effectuer un dosage de la prolactine dans le sang. Selon les laboratoires d'analyse, la valeur limite supérieure se situe entre 15 et 25 ng/ml.
Un test à la TRH peut également être réalisé : il s'agit après injection de TRH synthétique de mesurer la sécrétion de prolactine en réponse à cette stimulation. S'il y a une réponse, l'origine de l'hyperprolactinémie n'est pas hypophysaire. En revanche, un test négatif conduit à conclure à la présence d'un adénome de l'hypophyse. 85 % de ces adénomes ne répondent pas, en effet, à une stimulation par la TRH.
L'IRM cérébrale avec injection de gadolinium (ou le scanner) permet de confirmer le diagnostic, surtout en l'absence de cause non hypophysaire ou si le taux de prolactine dans le sang est supérieur à 200 ng/ml.
Le traitement dépend de l'origine de l'hyperprolactinémie. Si la cause est médicamenteuse, le simple arrêt du médicament responsable suffit à lever l'hyperprolactinémie.
De même, si l'hyperprolactinémie est due à une autre maladie, le traitement de la maladie dite causale entraîne une disparition de l'hyperprolactinémie.
Le traitement des adénomes diffère selon la taille de la tumeur. Celui du micro-adénome (diamètre inférieur à 10 mm) est d'abord médicamenteux et repose sur l'utilisation de molécules qui ont une action anti-sécrétoire et anti-tumorale. Ces médicaments sont des agonistes dopaminergiques. S'ils n'ont pas d'effet ou s'ils provoquent une intolérance, ces médicaments sont arrêtés et une intervention chirurgicale proposée.
Pour les macro-adénomes, le traitement est d'abord médicamenteux afin de diminuer la taille de la tumeur. Puis, l'adénome est enlevé chirurgicalement.
Quelle spécialité concernée ?
L'endocrinologie et métabolisme qui est une spécialité médicale qui étudie le fonctionnement, les maladies et les moyens de traiter les glandes endocrines et le métabolisme. Les hormones sont des substances qui sont transportées par le sang et agissent sur différents organes : ainsi la testostérone produite par les testicules agit sur l'os, la peau, les tissus graisseux. De nombreuses fonctions métaboliques (régulation de la glycémie, de la calcémie...) sont sous la dépendance d'hormones.
Toute anomalie de fonctionnement des glandes endocrines (hyperfonctionnement ou hypofonctionnement) ou de l'organe récepteur (« sensible ») à une hormone (la peau et les poils pour les hormones féminines et masculines, par exemple) va se traduire par des désordres (plus ou moins graves) ou une maladie endocrinienne.
Les dérèglements hormonaux sont très variés : troubles de la croissance, amaigrissement ou, à l'inverse, prise de poids, obésité, diabète, troubles de la régulation des lipides, stérilité, problèmes de règles...
Les répercussions diffèrent selon le sexe. Chez les femmes, on observe des troubles du cycle menstruel et, parfois, la disparition totale de l'ovulation. L'hyperprolactinémie est l'un des troubles hormonaux les plus fréquents responsables d'infertilité féminine.
L'hyperprolactinémie peut également être responsable d'une stérilité. Les hommes, eux, souffrent de troubles de l'érection accompagnés d'une diminution de leur libido. Dans les deux sexes, un écoulement de lait (ou galactorrhée), sans ou après stimulation du mamelon, est possible.
Causes principales :
- Une tumeur hypophysaire
Cette tumeur bénigne de la glande hypophysaire est la cause la plus fréquente des tumeurs de l'hypophyse. Selon la taille de cette tumeur, on parle de micro-adénome (petit volume) ou de macro-adénome (volume important). On dit qu'il y a une sécrétion tumorale de prolactine.
- Les médicaments
Cause très fréquente d'hyperprolactinémie, les médicaments responsables sont bien connus. Il s'agit principalement de certains neuroleptiques et de certains médicaments contre les vomissements et nausées.
Dans certains cas, on ne retrouve pas de cause. On dit alors que l'hyperprolactinémie est idiopathique.
L'excès de prolactine dans le sang entraîne une exagération de ses effets. On observe donc l'apparition de seins (gynécomastie) chez les hommes et des écoulements de lait au niveau des mamelons tant chez la femme que chez l'homme.
Par ailleurs, l'augmentation du taux de prolactine dans le sang diminue la sécrétion des gonadotrophines, les hormones qui stimulent les cellules sexuelles. Cette action explique les troubles du cycle, voire même une absence de règles, chez les femmes et l'impuissance chez les hommes.
- Un macro-adénome de l'hypophyse
Cela peut comprimer les structures avoisinantes, ce qui provoque des maux de tête, une réduction du champ visuel ou encore un déficit en hormones hypophysaires. Dans ce dernier cas, le macro-adénome est à l'origine d'une insuffisance hypophysaire.
Face à des signes évidents d'hyperprolactinémie, il faut d'abord exclure la grossesse, l'hypothyroïdie, une cause médicamenteuse ou encore une insuffisance rénale. Une prise de sang est ensuite prescrite afin d'effectuer un dosage de la prolactine dans le sang. Selon les laboratoires d'analyse, la valeur limite supérieure se situe entre 15 et 25 ng/ml.
Un test à la TRH peut également être réalisé : il s'agit après injection de TRH synthétique de mesurer la sécrétion de prolactine en réponse à cette stimulation. S'il y a une réponse, l'origine de l'hyperprolactinémie n'est pas hypophysaire. En revanche, un test négatif conduit à conclure à la présence d'un adénome de l'hypophyse. 85 % de ces adénomes ne répondent pas, en effet, à une stimulation par la TRH.
L'IRM cérébrale avec injection de gadolinium (ou le scanner) permet de confirmer le diagnostic, surtout en l'absence de cause non hypophysaire ou si le taux de prolactine dans le sang est supérieur à 200 ng/ml.
Le traitement dépend de l'origine de l'hyperprolactinémie. Si la cause est médicamenteuse, le simple arrêt du médicament responsable suffit à lever l'hyperprolactinémie.
De même, si l'hyperprolactinémie est due à une autre maladie, le traitement de la maladie dite causale entraîne une disparition de l'hyperprolactinémie.
Le traitement des adénomes diffère selon la taille de la tumeur. Celui du micro-adénome (diamètre inférieur à 10 mm) est d'abord médicamenteux et repose sur l'utilisation de molécules qui ont une action anti-sécrétoire et anti-tumorale. Ces médicaments sont des agonistes dopaminergiques. S'ils n'ont pas d'effet ou s'ils provoquent une intolérance, ces médicaments sont arrêtés et une intervention chirurgicale proposée.
Pour les macro-adénomes, le traitement est d'abord médicamenteux afin de diminuer la taille de la tumeur. Puis, l'adénome est enlevé chirurgicalement.
Quelle spécialité concernée ?
L'endocrinologie et métabolisme qui est une spécialité médicale qui étudie le fonctionnement, les maladies et les moyens de traiter les glandes endocrines et le métabolisme. Les hormones sont des substances qui sont transportées par le sang et agissent sur différents organes : ainsi la testostérone produite par les testicules agit sur l'os, la peau, les tissus graisseux. De nombreuses fonctions métaboliques (régulation de la glycémie, de la calcémie...) sont sous la dépendance d'hormones.
Toute anomalie de fonctionnement des glandes endocrines (hyperfonctionnement ou hypofonctionnement) ou de l'organe récepteur (« sensible ») à une hormone (la peau et les poils pour les hormones féminines et masculines, par exemple) va se traduire par des désordres (plus ou moins graves) ou une maladie endocrinienne.
Les dérèglements hormonaux sont très variés : troubles de la croissance, amaigrissement ou, à l'inverse, prise de poids, obésité, diabète, troubles de la régulation des lipides, stérilité, problèmes de règles...


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