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Le grand aléa de l'été
Hygiène et salubrité publique
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2014

Pollution, égouts "déversés" et envahissements de moustiques dans les cités. C'est le constat amer du manque flagrant de l'hygiène publique en milieu urbain.
Pollution, égouts "déversés" et envahissements de moustiques dans les cités. C'est le constat amer du manque flagrant de l'hygiène publique en milieu urbain.
Jamais une telle situation n'a prévalu. A commencer par la capitale qui voit chaque jour des d'immondices, des flaques d'eau dans certaines communes, des immeubles décrépis et des trottoirs défoncés comme points noirs. Et comme partout dans les cités urbaines, les solutions sont bien limitées.
Avec le pic des températures, ce sont des endroits bien précis qui sont sujets à des foyers de rejets d'égouts et d'ordures. Il s'avère que des dangers biologiques, dus à la présence de bactéries, de germes sensibles et de dangers chimiques causés par les agents corrosifs de métaux et de substances organiques constituent le gros des aléas en matière de détérioration de l'environnement. Les indices indiquent que les déchets organiques, collectés quotidiennement, ne sont pas tous recyclés.
La dernière instruction du ministère de l'Intérieur, datée de juin, ordonne aux walis et responsables de l'hygiène communale "une collecte de tous les déchets ménagers tôt le matin et à partir de 22 h avec des camions à bennes de recyclage". En effet, ce sont près de 600 tonnes de déchets qui sont ramassés annuellement mais faute d'entreprises de recyclage, ces déchets sont parfois stockés dans des décharges non protégées. Il faut rappeler cependant que beaucoup de décharges dites "sauvages" ont été fermés (4.000 sur 6.000) et que 3 centres d'enfouissements sont déjà opérationnels à Alger et sa périphérie.
"Ces projets, qui seront généralisés progressivement dans toutes les wilayas, permettront de traiter et recycler les déchets solides", assure-t-on du côté du ministère de l'environnement. Mais une autre situation, cumulée depuis des années, est celle des rejets en mer des déchets liquides aussi bien par des particuliers que par des entreprises près des côtes. Au point où certaines plages de l'Algérois sont devenues de véritables foyers de contamination. A signaler que pour l'heure des sites ont été fermés et interdits à la baignade mais bien d'autres restent ouverts.
Dans ce cas, il est à noter qu'une taxe de déversement à l'égout sur toutes les propriétés bâties est prélevée dans toutes les communes selon l'article 264 bis de la loi 01-93 datant de janvier 1993. Ajoutons que la taxe d'habitation de 75 DA, contenue dans la facture d'électricité, reste inchangée.
Ce sont actuellement les seules taxes à la charge des communes et des wilayas pour contribuer à l'amélioration de l'environnement. Si l'Etat ne prévoir aucune taxe, c'est que dans ce sens, les charges de salubrité publique lui incombent. Depuis le début de l'année, le gouvernement étudie la possibilité de faire insérer le secteur privé dans son plan d'hygiène publique. Seules quelques entreprises de nettoyage restent présentes sur le marché qui reste demandeur.
Jamais une telle situation n'a prévalu. A commencer par la capitale qui voit chaque jour des d'immondices, des flaques d'eau dans certaines communes, des immeubles décrépis et des trottoirs défoncés comme points noirs. Et comme partout dans les cités urbaines, les solutions sont bien limitées.
Avec le pic des températures, ce sont des endroits bien précis qui sont sujets à des foyers de rejets d'égouts et d'ordures. Il s'avère que des dangers biologiques, dus à la présence de bactéries, de germes sensibles et de dangers chimiques causés par les agents corrosifs de métaux et de substances organiques constituent le gros des aléas en matière de détérioration de l'environnement. Les indices indiquent que les déchets organiques, collectés quotidiennement, ne sont pas tous recyclés.
La dernière instruction du ministère de l'Intérieur, datée de juin, ordonne aux walis et responsables de l'hygiène communale "une collecte de tous les déchets ménagers tôt le matin et à partir de 22 h avec des camions à bennes de recyclage". En effet, ce sont près de 600 tonnes de déchets qui sont ramassés annuellement mais faute d'entreprises de recyclage, ces déchets sont parfois stockés dans des décharges non protégées. Il faut rappeler cependant que beaucoup de décharges dites "sauvages" ont été fermés (4.000 sur 6.000) et que 3 centres d'enfouissements sont déjà opérationnels à Alger et sa périphérie.
"Ces projets, qui seront généralisés progressivement dans toutes les wilayas, permettront de traiter et recycler les déchets solides", assure-t-on du côté du ministère de l'environnement. Mais une autre situation, cumulée depuis des années, est celle des rejets en mer des déchets liquides aussi bien par des particuliers que par des entreprises près des côtes. Au point où certaines plages de l'Algérois sont devenues de véritables foyers de contamination. A signaler que pour l'heure des sites ont été fermés et interdits à la baignade mais bien d'autres restent ouverts.
Dans ce cas, il est à noter qu'une taxe de déversement à l'égout sur toutes les propriétés bâties est prélevée dans toutes les communes selon l'article 264 bis de la loi 01-93 datant de janvier 1993. Ajoutons que la taxe d'habitation de 75 DA, contenue dans la facture d'électricité, reste inchangée.
Ce sont actuellement les seules taxes à la charge des communes et des wilayas pour contribuer à l'amélioration de l'environnement. Si l'Etat ne prévoir aucune taxe, c'est que dans ce sens, les charges de salubrité publique lui incombent. Depuis le début de l'année, le gouvernement étudie la possibilité de faire insérer le secteur privé dans son plan d'hygiène publique. Seules quelques entreprises de nettoyage restent présentes sur le marché qui reste demandeur.


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