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Un défi relevé...
Festival dimajazz de Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2014

Le festival Dimajazz de Constantine a fêté ses 12 années d'existence au cours desquelles il s'est acquitté une place dans l'échiquier culturel artistique national et international, tant pour la qualité de sa programmation que pour son organisation.
Le festival Dimajazz de Constantine a fêté ses 12 années d'existence au cours desquelles il s'est acquitté une place dans l'échiquier culturel artistique national et international, tant pour la qualité de sa programmation que pour son organisation.
Il est de tradition que le festival clôture par un grand concert et cette année cet honneur échut au guitariste de flamenco, Juan Carmona, et l'un des maîtres du chaâbi, P'tit Moh, dans un brassage musical exquis.
Juan Carmona et son jeu dynamique, sa virtuosité et sa façon d'aborder la texture musicale a exécuté des morceaux dont le rythme renvoie aux anciens chants des mineurs de l'Andalousie, suscitant l'enthousiasme du public, présent en nombre. P'tit Moh, de son vrai nom Mohamed Abdennour, enchaîne avec Aadrouni ya ahli ou nassi lah tloumouni et Ana kaoui dans la pure tradition du chaâbi algérois.
Juan revient encore avec des airs festifs pour interpréter des morceaux musicaux exprimant la pure et puissante âme andalouse, quant P'tit Moh propose Achaq ezzin. Le suave va-etvient de l'archet du violon, les notes cristallines de la mandoline, accompagnés par le synthétiseur et la derbouka ont donné une profusion des genres, générant une atmosphère de communion dans une belle randonnée musicale au coeur des sonorités de la culture andalouse et maghrébine. Après le spectacle, Juan a précisé que le duo avec Ptit Moh est une découverte de sons différents qui restent proches de lui.
"A la base, on parle la même langue, c'est la musique, et puis, émotionnellement, la musique algérienne n'est pas pour moi une musique étrangère", a-t-il confié. P'tit Moh a indiqué, quant à lui, "essayer de composer des pièces aux contenus authentiques, puisant leur âme de la musique chaâbie, mais qui répondent à une forme esthétique moderne".
La deuxième partie de la soirée de clôture a été confiée au chanteur de salsa colombien Youri Buenaventura qui a fait monter d'un cran la température de la salle. A peine les premières notes des trompettes, des percussions, des guitares des instrumentistes se mettent à résonner que la voix de Youri embrasait déjà la salle. Le public répond d'emblée présent et ne tient plus sur les chaises tant la vivacité et l'envie de danser étaient véritablement prenantes.
La troupe transporte l'auditoire en Amérique Latine grâce à des cuivres ahurissants, insistants et syncopés, répondant aux percussions enivrantes. L'effet irrésistible. La maracon et la guacharaca, deux instruments propres à la musique "latino" se mêlent au jeu et provoquent un véritable déchaînement d'un public conquis.
L'homme qui s'était fait connaître en "osant" interpréter l'immortelle complainte de Brel Ne me quitte pas en l'accommodant à la sauce Salsa, aura tenu toutes ses promesses. La 12e édition de Dimajazz ouverte samedi dernier, a proposé au public un menu métissé et coloré, dédié à l'Afrique, berceau du rythme et des musiques énergétiques et festives, dont le jazz est constamment resté le "fil rouge".
Le guitariste américain Eric Sardinas, la Guinéenne Sia Tolno, le Nigérian Seun Kuti, la Camerounaise Sandra Nkaké et le Sénégalais Herve Samb ont été de la fête et ont offert, dans un torrent d'énergie, des shows inoubliables, hymnes à une Afrique unie, forte par sa jeunesse avec, en toile de fond, de la musique Afrobeat à volonté.
Cette 12e édition a également permis d'apprécier le talent du jazzman Sylvain Boeuf et le LP Septet, les Belges Ananke et le duo chinois Mr. & Miss, ainsi que la formation The Syndicate qui ont transporté l'auditoire dans le monde merveilleux de la musique dans toute sa diversité. Pour les organisateurs de Dimajazz, organisé cette année sous un chapiteau, toutes les salles de spectacles de la ville des Ponts étant en réhabilitation, le millésime 2014 du festival est "un défi relevé".
Il est de tradition que le festival clôture par un grand concert et cette année cet honneur échut au guitariste de flamenco, Juan Carmona, et l'un des maîtres du chaâbi, P'tit Moh, dans un brassage musical exquis.
Juan Carmona et son jeu dynamique, sa virtuosité et sa façon d'aborder la texture musicale a exécuté des morceaux dont le rythme renvoie aux anciens chants des mineurs de l'Andalousie, suscitant l'enthousiasme du public, présent en nombre. P'tit Moh, de son vrai nom Mohamed Abdennour, enchaîne avec Aadrouni ya ahli ou nassi lah tloumouni et Ana kaoui dans la pure tradition du chaâbi algérois.
Juan revient encore avec des airs festifs pour interpréter des morceaux musicaux exprimant la pure et puissante âme andalouse, quant P'tit Moh propose Achaq ezzin. Le suave va-etvient de l'archet du violon, les notes cristallines de la mandoline, accompagnés par le synthétiseur et la derbouka ont donné une profusion des genres, générant une atmosphère de communion dans une belle randonnée musicale au coeur des sonorités de la culture andalouse et maghrébine. Après le spectacle, Juan a précisé que le duo avec Ptit Moh est une découverte de sons différents qui restent proches de lui.
"A la base, on parle la même langue, c'est la musique, et puis, émotionnellement, la musique algérienne n'est pas pour moi une musique étrangère", a-t-il confié. P'tit Moh a indiqué, quant à lui, "essayer de composer des pièces aux contenus authentiques, puisant leur âme de la musique chaâbie, mais qui répondent à une forme esthétique moderne".
La deuxième partie de la soirée de clôture a été confiée au chanteur de salsa colombien Youri Buenaventura qui a fait monter d'un cran la température de la salle. A peine les premières notes des trompettes, des percussions, des guitares des instrumentistes se mettent à résonner que la voix de Youri embrasait déjà la salle. Le public répond d'emblée présent et ne tient plus sur les chaises tant la vivacité et l'envie de danser étaient véritablement prenantes.
La troupe transporte l'auditoire en Amérique Latine grâce à des cuivres ahurissants, insistants et syncopés, répondant aux percussions enivrantes. L'effet irrésistible. La maracon et la guacharaca, deux instruments propres à la musique "latino" se mêlent au jeu et provoquent un véritable déchaînement d'un public conquis.
L'homme qui s'était fait connaître en "osant" interpréter l'immortelle complainte de Brel Ne me quitte pas en l'accommodant à la sauce Salsa, aura tenu toutes ses promesses. La 12e édition de Dimajazz ouverte samedi dernier, a proposé au public un menu métissé et coloré, dédié à l'Afrique, berceau du rythme et des musiques énergétiques et festives, dont le jazz est constamment resté le "fil rouge".
Le guitariste américain Eric Sardinas, la Guinéenne Sia Tolno, le Nigérian Seun Kuti, la Camerounaise Sandra Nkaké et le Sénégalais Herve Samb ont été de la fête et ont offert, dans un torrent d'énergie, des shows inoubliables, hymnes à une Afrique unie, forte par sa jeunesse avec, en toile de fond, de la musique Afrobeat à volonté.
Cette 12e édition a également permis d'apprécier le talent du jazzman Sylvain Boeuf et le LP Septet, les Belges Ananke et le duo chinois Mr. & Miss, ainsi que la formation The Syndicate qui ont transporté l'auditoire dans le monde merveilleux de la musique dans toute sa diversité. Pour les organisateurs de Dimajazz, organisé cette année sous un chapiteau, toutes les salles de spectacles de la ville des Ponts étant en réhabilitation, le millésime 2014 du festival est "un défi relevé".


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