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Appel pour l'abolition de la peine de mort
A l'occasion de la journée internationale du 10 octobre
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2014

Le débat sur l'abolition de la peine de mort ou son maintien dans la législation algérienne sera, à coup sûr, relancé de plus belle. En effet, à l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, qui coïncide avec le 10 octobre, les abolitionnistes sont montés au créneau.
Le débat sur l'abolition de la peine de mort ou son maintien dans la législation algérienne sera, à coup sûr, relancé de plus belle. En effet, à l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, qui coïncide avec le 10 octobre, les abolitionnistes sont montés au créneau.
Un appel a été lancé hier à Alger interpellant les autorités sur la nécessité d'abolir la peine capitale. Placé sous l'intitulé «Ensemble contre la peine de mort», cet appel a été signé par des personnalités et des organisations de défense des droits de l'homme. Parmi les premiers signataires on retrouve, ainsi, la Ligue algérienne de défense de droits de l'homme (LADDH) , la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), SOS disparus- CFDA, le réseau des avocats de défense des droits de l'homme,
le Réseau Wassila, Me Miloud Brahim, avocat, Me Mustafa Bouchachi, ex-président de la LADDH et ex-député, Me Ali Brahim, ex-député RCD et Hakim Addad. «Aucune autorité publique, aussi légitime soit- elle, n'est moralement fondée à interdire à ses citoyens de tuer tout en s'arrogeant, pour elle-même, le droit d'infliger la mort !» lit-on dans un des passages de cet appel. Un appel à l'allure d'un réquisitoire contre la peine de mort.
Car, pour les signataires de ce manifeste, la peine de mort « constitue une violation des droits fondamentaux de l'homme que justifie mal l'argument, louable en soi, de la protection absolue de la société (....) La peine de mort consacre légitimement une cruauté sans cesse illustrée par les révoltantes et inévitables tortures qui accompagnent toutes les exécutions capitales». Pour les signataires de l'appel, il n'existe nulle part au monde un système absolument à l'abri de l'erreur judiciaire, des dépassements d'agents de l'Etat ou de l'insuffisante consécration des droits de la défense.
Poussant leur plaidoyer plus loin encore ces abolitionnistes estiment, en outre, que le prétendu effet dissuasif pour justifier l'application de la peine de mort n'a jamais été prouvé par aucune étude scientifique. « A jamais marqué par dans sa mémoire par la guillotine injustement et cruellement infligée, hier, par le colonialisme, aux héros de la Libération nationale, et désireux de se joindre au mouvement mondial de promotion des droits de l'homme, notre peuple aspire profondément au respect de la vie et de la dignité humaine» note encore l'appel en question.
L'application de la peine de mort en Algérie, pour rappel, est bloquée depuis 1993 puisque le gouvernement observe depuis cette année un moratoire sur les exécutions capitales. Selon les signataires de l'appel, l'Etat algérien est attentif aux recommandations de l'ONU et de la société mondiale. De plus, relève encore l'appel, l'Algérie a ratifié la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et le pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que la charte africaine des droits de l'homme et des peuples et la charte arabe des droits de l'homme.
Les signataires de l'appel, qui ont indiqué que le gouvernement vient de reconduire pour la deuxième fois son soutien à la résolution de l'ONU appelant à un moratoire sur les exécutions capitales, considère aussi que la Constitution algérienne accorde la primauté au droit international sur le droit interne.
"Aujourd'hui le temps est venu pour l'Algérie, d'harmoniser sa législation pénale avec le droit international en franchissant le dernier pas vers l'abolition de cette abominable sentence" conclut l'appel en question. Faute de quoi, comme l'a martelé hier Me Miloud Brahimi, l'Algérie sera contrainte par les pressions étrangères à abolir la peine de mort de sa législation tout en s'étonnant de l'instrumentalisation de la religion pour le maintien de cette peine. .
Un appel a été lancé hier à Alger interpellant les autorités sur la nécessité d'abolir la peine capitale. Placé sous l'intitulé «Ensemble contre la peine de mort», cet appel a été signé par des personnalités et des organisations de défense des droits de l'homme. Parmi les premiers signataires on retrouve, ainsi, la Ligue algérienne de défense de droits de l'homme (LADDH) , la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), SOS disparus- CFDA, le réseau des avocats de défense des droits de l'homme,
le Réseau Wassila, Me Miloud Brahim, avocat, Me Mustafa Bouchachi, ex-président de la LADDH et ex-député, Me Ali Brahim, ex-député RCD et Hakim Addad. «Aucune autorité publique, aussi légitime soit- elle, n'est moralement fondée à interdire à ses citoyens de tuer tout en s'arrogeant, pour elle-même, le droit d'infliger la mort !» lit-on dans un des passages de cet appel. Un appel à l'allure d'un réquisitoire contre la peine de mort.
Car, pour les signataires de ce manifeste, la peine de mort « constitue une violation des droits fondamentaux de l'homme que justifie mal l'argument, louable en soi, de la protection absolue de la société (....) La peine de mort consacre légitimement une cruauté sans cesse illustrée par les révoltantes et inévitables tortures qui accompagnent toutes les exécutions capitales». Pour les signataires de l'appel, il n'existe nulle part au monde un système absolument à l'abri de l'erreur judiciaire, des dépassements d'agents de l'Etat ou de l'insuffisante consécration des droits de la défense.
Poussant leur plaidoyer plus loin encore ces abolitionnistes estiment, en outre, que le prétendu effet dissuasif pour justifier l'application de la peine de mort n'a jamais été prouvé par aucune étude scientifique. « A jamais marqué par dans sa mémoire par la guillotine injustement et cruellement infligée, hier, par le colonialisme, aux héros de la Libération nationale, et désireux de se joindre au mouvement mondial de promotion des droits de l'homme, notre peuple aspire profondément au respect de la vie et de la dignité humaine» note encore l'appel en question.
L'application de la peine de mort en Algérie, pour rappel, est bloquée depuis 1993 puisque le gouvernement observe depuis cette année un moratoire sur les exécutions capitales. Selon les signataires de l'appel, l'Etat algérien est attentif aux recommandations de l'ONU et de la société mondiale. De plus, relève encore l'appel, l'Algérie a ratifié la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et le pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que la charte africaine des droits de l'homme et des peuples et la charte arabe des droits de l'homme.
Les signataires de l'appel, qui ont indiqué que le gouvernement vient de reconduire pour la deuxième fois son soutien à la résolution de l'ONU appelant à un moratoire sur les exécutions capitales, considère aussi que la Constitution algérienne accorde la primauté au droit international sur le droit interne.
"Aujourd'hui le temps est venu pour l'Algérie, d'harmoniser sa législation pénale avec le droit international en franchissant le dernier pas vers l'abolition de cette abominable sentence" conclut l'appel en question. Faute de quoi, comme l'a martelé hier Me Miloud Brahimi, l'Algérie sera contrainte par les pressions étrangères à abolir la peine de mort de sa législation tout en s'étonnant de l'instrumentalisation de la religion pour le maintien de cette peine. .


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