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C'est la faute au... dispositif !
Flambée des prix de la pomme de terre
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 11 - 2014

L 'insuffisance des "quantités de pomme de terre stockées dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles frais de large consommation (Syrpalac) et leur mise tardive sur le marché ont provoqué la flambée des prix de ce produit", a relevé le ministère du Commerce.
L 'insuffisance des "quantités de pomme de terre stockées dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles frais de large consommation (Syrpalac) et leur mise tardive sur le marché ont provoqué la flambée des prix de ce produit", a relevé le ministère du Commerce.
Selon le constat de la cellule de suivi chargée d'enquêter sur les raisons de cette flambée, le Syrpalac aurait "mal fonctionné" durant la période de soudure allant de la mi-septembre à la mi-novembre. Les informations, recueillies par les neuf directions du commerce régionales et celles de wilayas, relèvent notamment une insuffisance en matière des quantités stockées dans les chambres froides et leur mise tardive sur le marché.
Les prix de la pomme de terre ont, depuis début septembre dernier, enregistré une hausse record dépassant parfois la barre de 120 DA/k contre un prix moyen d'environ 50 DA/k. Ces prix ont connu une hausse de plus de 150 % par rapport à la même période de l'année dernière. En dépit de l'arrivée, sur le marché, de la nouvelle récolte depuis la mi-novembre, le prix de ce produit n'a enregistré qu'une légère baisse pour se stabiliser autour de 75 DA/k.
La cellule mise en place par le ministère du Commerce "n'a pas révélé, jusqu'à présent, des stockages clandestins à grande échelle, mais a constaté une quantité nettement moins importante que l'année dernière", a indiqué à l'APS le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère, Abdelaziz Aït Abderrahmane, ajoutant que "le marché n'a pas été alimenté à temps". "Nous avons lancé un signal dès le début septembre, quand les prix ont commencé à augmenter, pour faire entrer sur le marché les quantités stockées.
Cet appel n'a pas été pris en considération", a-t-il dit. Rappelant que la régulation des produits agricoles frais ne relève pas du ministère du Commerce, ce responsable minimise le rôle de la spéculation dans la hausse des prix.Récemment, un dispositif anti-spéculation a été mis en place par l'Entreprise publique des entrepôts frigorifiques de la Méditerranée (Frigomedit) pour stabiliser les prix de la pomme de terre et contrecarrer les pratiques spéculatives.
Ce dispositif consiste à approvisionner des détaillants à partir des entrepôts frigorifiques sans passer par d'autres intermédiaires."La spéculation existe certes, mais ne représente pas le facteur principal provoquant la flambée des prix de la pomme de terre", a indiqué M. Aït Abderrahmane estimant que ce phénomène est créé, généralement, par l'insuffisance enregistrée en matière d'offre.
"Pour faire face à ce genre de pratique, ajoute-t-il, l'agriculteur ne doit vendre sa récolte qu'aux commerçants activant d'une manière formelle". A ce titre, le ministère du Commerce a élaboré un projet de texte visant à lutter contre la spéculation et éliminer les nombreux intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le mandataire. Acet effet un "bon de transaction devrait accompagner les produits de l'exploitation agricole jusqu'au marché, ce qui va permettre d'avoir une meilleure traçabilité des produits commercialisés", a-t-il estimé.
Selon le constat de la cellule de suivi chargée d'enquêter sur les raisons de cette flambée, le Syrpalac aurait "mal fonctionné" durant la période de soudure allant de la mi-septembre à la mi-novembre. Les informations, recueillies par les neuf directions du commerce régionales et celles de wilayas, relèvent notamment une insuffisance en matière des quantités stockées dans les chambres froides et leur mise tardive sur le marché.
Les prix de la pomme de terre ont, depuis début septembre dernier, enregistré une hausse record dépassant parfois la barre de 120 DA/k contre un prix moyen d'environ 50 DA/k. Ces prix ont connu une hausse de plus de 150 % par rapport à la même période de l'année dernière. En dépit de l'arrivée, sur le marché, de la nouvelle récolte depuis la mi-novembre, le prix de ce produit n'a enregistré qu'une légère baisse pour se stabiliser autour de 75 DA/k.
La cellule mise en place par le ministère du Commerce "n'a pas révélé, jusqu'à présent, des stockages clandestins à grande échelle, mais a constaté une quantité nettement moins importante que l'année dernière", a indiqué à l'APS le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère, Abdelaziz Aït Abderrahmane, ajoutant que "le marché n'a pas été alimenté à temps". "Nous avons lancé un signal dès le début septembre, quand les prix ont commencé à augmenter, pour faire entrer sur le marché les quantités stockées.
Cet appel n'a pas été pris en considération", a-t-il dit. Rappelant que la régulation des produits agricoles frais ne relève pas du ministère du Commerce, ce responsable minimise le rôle de la spéculation dans la hausse des prix.Récemment, un dispositif anti-spéculation a été mis en place par l'Entreprise publique des entrepôts frigorifiques de la Méditerranée (Frigomedit) pour stabiliser les prix de la pomme de terre et contrecarrer les pratiques spéculatives.
Ce dispositif consiste à approvisionner des détaillants à partir des entrepôts frigorifiques sans passer par d'autres intermédiaires."La spéculation existe certes, mais ne représente pas le facteur principal provoquant la flambée des prix de la pomme de terre", a indiqué M. Aït Abderrahmane estimant que ce phénomène est créé, généralement, par l'insuffisance enregistrée en matière d'offre.
"Pour faire face à ce genre de pratique, ajoute-t-il, l'agriculteur ne doit vendre sa récolte qu'aux commerçants activant d'une manière formelle". A ce titre, le ministère du Commerce a élaboré un projet de texte visant à lutter contre la spéculation et éliminer les nombreux intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le mandataire. Acet effet un "bon de transaction devrait accompagner les produits de l'exploitation agricole jusqu'au marché, ce qui va permettre d'avoir une meilleure traçabilité des produits commercialisés", a-t-il estimé.


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