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Les enseignants"raisonnables" !
L'appel à la grève de la CSE n'a pas suscité leur enthousiasme
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 02 - 2015

Est-ce l'appel "à la raison" lancé aux enseignants par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit , ou est-ce le fait que cette grève à laquelle a appelé la Coordination des syndicats de l'Education (CSE)
Est-ce l'appel "à la raison" lancé aux enseignants par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit , ou est-ce le fait que cette grève à laquelle a appelé la Coordination des syndicats de l'Education (CSE)
n'est pas "logique"aux yeux de l'opinion publique nationale que la "protesta"déclenchée, hier, par les syndicats du secteur n'a pas suscité un grand engouement auprès des instituteurs et autres professeurs des établissements scolaires à travers le pays.Contenu
Toujours est-il que le mot d'ordre de grève nationale a été diversement suivi à l'échelle nationale. Selon les échos parvenus des différentes wilayas du pays, les enseignants n'ont pas répondu massivement au premier jour de la grève au mot d'ordre de la CSE qui regroupe Snapest, Cnapest, UNPEF, SNTE, Satef, Snapap, Cla. Comme toujours dans pareil cas, c'est la guerre des chiffres entre le ministère de l'Education nationale et les syndicalistes du secteur ayant appelé à un débrayage. Selon Meziane Meriane, porte-parole du Snapest, le taux de suivi est « appréciable ».
La grève a été suivie dans les 48 wilayas, a-t-il précisé. AAlger, « la grève des lycées a été peu observée lors de ce premier jour », rapportent les observateurs. Aucun chiffre n'a été fourni par le ministère de l'Education nationale en fin de matinée. Par contre à Constantine, le directeur de wilaya de l'éducation a estimé le taux de suivi de la grève à « moins de 12 % aux premières heures du début de la grève ».
La grève à laquelle a appelé la CSE a été moyennement suivie dans la ville de Constantine. Dans certains établissements du centre-ville, les élèves ont rejoint normalement leurs classes tandis que dans d'autres, d'autres ont dû quitter leurs écoles devant l'absence de leurs enseignants.
A « l'ouest du pays, l'appel au débrayage a été diversement suivi », a rapporté l'APS. Le constat fait au niveau des différents chefs-lieux de wilaya indique que, dans certains cas, les enseignants ont assuré normalement leurs cours alors que d'autres ont contraint les élèves à rebrousser chemin et à rentrer chez eux.
A Ouargla, quelques élèves ont rebroussé chemin, à 8h du matin, laissant apparaître un suivi partiel de la grève. Dans plusieurs établissements, notamment du moyen et du secondaire, au cheflieu de wilaya, les cours ont eu lieu normalement en ce début de journée, excepté pour certaines classes, dont les enseignants ont répondu à l'appel de grève. La revendication principale de la CSE est la révision du statut particulier de l'enseignant, noyée dans une plate-forme de revendications socio-professionnelles. Pou Meziane Meriane, cette grève est le résultat du « laxisme », du ministère de l'Education.
« La ministre n'a fixé aucun délai pour la satisfaction de nos revendications », a-t-il expliqué. « Si nous avions eu une date précise, nous aurions renoncé à la grève », a ajouté le syndicaliste. Autre son de cloche de la ministre de l'Education nationale. «Nous avons des PV que nous avons signés lors de rencontres avec les syndicats. Nous sommes en phase de résolution des problèmes. C'est un processus qui prend du temps. Nous n'avons pas "la bague de Souleimane'' pour résoudre tous les problèmes dans un temps limité.
Trouver des solutions d'urgence n'est pas logique, nous souffrons toujours de problèmes suite à certaines décisions engagées en 2012 dans l'urgence et la pression », a-t-elle lancé depuis Tipaza où elle était, hier, en visite de travail.
Il est prévu que la grève se poursuivra aujourd'hui et « après ces deux journées de protestation, chaque syndicat réunira son conseil pour décider des actions à venir », a indiqué le porteparole du Snapest. Du côté des élèves, c'est la peur des lendemains de jours de grève et leurs conséquences, notamment pour les classes d'examen, et le « rattrapage » des cours pour finir le programme de l'année.
Les parents d'élèves sont tout aussi préoccupés des conséquences de ces arrêts de cours sur les élèves. Leurs associations dénoncent ce débrayage, un de plus, des enseignants. « Nous sommes contre cette grève qui bafoue les droits des élèves et des parents d'élèves », a déclaré, hier, Khaled Ahmed, président de l'Union nationale des associations de parents d'élèves. Selon lui, cette grève est survenue dans un moment très « sensible » .
« On est aux portes des compositions du deuxième semestre et d'importants retards ont été enregistrés dans le programme à cause des intempéries », a-t-il souligné. Sans doute que les enseignants qui ont « boycotté » le mot d'ordre de débrayage
n'est pas "logique"aux yeux de l'opinion publique nationale que la "protesta"déclenchée, hier, par les syndicats du secteur n'a pas suscité un grand engouement auprès des instituteurs et autres professeurs des établissements scolaires à travers le pays.Contenu
Toujours est-il que le mot d'ordre de grève nationale a été diversement suivi à l'échelle nationale. Selon les échos parvenus des différentes wilayas du pays, les enseignants n'ont pas répondu massivement au premier jour de la grève au mot d'ordre de la CSE qui regroupe Snapest, Cnapest, UNPEF, SNTE, Satef, Snapap, Cla. Comme toujours dans pareil cas, c'est la guerre des chiffres entre le ministère de l'Education nationale et les syndicalistes du secteur ayant appelé à un débrayage. Selon Meziane Meriane, porte-parole du Snapest, le taux de suivi est « appréciable ».
La grève a été suivie dans les 48 wilayas, a-t-il précisé. AAlger, « la grève des lycées a été peu observée lors de ce premier jour », rapportent les observateurs. Aucun chiffre n'a été fourni par le ministère de l'Education nationale en fin de matinée. Par contre à Constantine, le directeur de wilaya de l'éducation a estimé le taux de suivi de la grève à « moins de 12 % aux premières heures du début de la grève ».
La grève à laquelle a appelé la CSE a été moyennement suivie dans la ville de Constantine. Dans certains établissements du centre-ville, les élèves ont rejoint normalement leurs classes tandis que dans d'autres, d'autres ont dû quitter leurs écoles devant l'absence de leurs enseignants.
A « l'ouest du pays, l'appel au débrayage a été diversement suivi », a rapporté l'APS. Le constat fait au niveau des différents chefs-lieux de wilaya indique que, dans certains cas, les enseignants ont assuré normalement leurs cours alors que d'autres ont contraint les élèves à rebrousser chemin et à rentrer chez eux.
A Ouargla, quelques élèves ont rebroussé chemin, à 8h du matin, laissant apparaître un suivi partiel de la grève. Dans plusieurs établissements, notamment du moyen et du secondaire, au cheflieu de wilaya, les cours ont eu lieu normalement en ce début de journée, excepté pour certaines classes, dont les enseignants ont répondu à l'appel de grève. La revendication principale de la CSE est la révision du statut particulier de l'enseignant, noyée dans une plate-forme de revendications socio-professionnelles. Pou Meziane Meriane, cette grève est le résultat du « laxisme », du ministère de l'Education.
« La ministre n'a fixé aucun délai pour la satisfaction de nos revendications », a-t-il expliqué. « Si nous avions eu une date précise, nous aurions renoncé à la grève », a ajouté le syndicaliste. Autre son de cloche de la ministre de l'Education nationale. «Nous avons des PV que nous avons signés lors de rencontres avec les syndicats. Nous sommes en phase de résolution des problèmes. C'est un processus qui prend du temps. Nous n'avons pas "la bague de Souleimane'' pour résoudre tous les problèmes dans un temps limité.
Trouver des solutions d'urgence n'est pas logique, nous souffrons toujours de problèmes suite à certaines décisions engagées en 2012 dans l'urgence et la pression », a-t-elle lancé depuis Tipaza où elle était, hier, en visite de travail.
Il est prévu que la grève se poursuivra aujourd'hui et « après ces deux journées de protestation, chaque syndicat réunira son conseil pour décider des actions à venir », a indiqué le porteparole du Snapest. Du côté des élèves, c'est la peur des lendemains de jours de grève et leurs conséquences, notamment pour les classes d'examen, et le « rattrapage » des cours pour finir le programme de l'année.
Les parents d'élèves sont tout aussi préoccupés des conséquences de ces arrêts de cours sur les élèves. Leurs associations dénoncent ce débrayage, un de plus, des enseignants. « Nous sommes contre cette grève qui bafoue les droits des élèves et des parents d'élèves », a déclaré, hier, Khaled Ahmed, président de l'Union nationale des associations de parents d'élèves. Selon lui, cette grève est survenue dans un moment très « sensible » .
« On est aux portes des compositions du deuxième semestre et d'importants retards ont été enregistrés dans le programme à cause des intempéries », a-t-il souligné. Sans doute que les enseignants qui ont « boycotté » le mot d'ordre de débrayage


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