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Manger trop gras favoriserait les troubles psychiatriques
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 04 - 2015

Les régimes riches en graisses pourraient augmenter le risque de désordres psychiatriques. En effet, ils modifient la composition de la flore intestinale qui joue aussi un rôle dans la santé du cerveau.
Les régimes riches en graisses pourraient augmenter le risque de désordres psychiatriques. En effet, ils modifient la composition de la flore intestinale qui joue aussi un rôle dans la santé du cerveau.
La flore intestinale (ou microbiote intestinal) compte à peu près 100.000 milliards de bactéries, correspondant à environ 1.000 espèces. Ces micro-organismes participent à différentes fonctions biologiques : la digestion, la croissance, l'inflammation, l'immunité, la protection contre les pathogènes. Or, des modifications de la flore intestinale semblent impliquées dans certaines maladies, y compris des problèmes neuropsychiatriques.
Par exemple, des probiotiques pris oralement, censés agir sur la composition de la flore intestinale, peuvent diminuer l'anxiété. De plus, la prévalence des maladies mentales, comme la dépression et la démence, augmente avec l'obésité. Des études ont montré des déficits dans l'apprentissage, la mémoire, la fonction exécutive, chez des personnes obèses par rapport à des patients non-obèses. Les régimes modernes, riches en graisses et sucres, favorisent des altérations dans le microbiome intestinal.
Des chercheurs de l'université de l'Etat de Louisiane ont donc voulu savoir si le microbiome lié à l'obésité modifiait le comportement et la cognition, même en l'absence d'obésité chez l'individu. Pour cela, ils ont utilisé des souris adultes nonobèses qui suivaient un régime normal, mais à qui ils ont transplanté le microbiote intestinal de souris qui avaient été nourries avec un régime riche en graisses ou un régime témoin. Leurs résultats paraissent dans Biological Psychiatry.
Anxiété, problèmes de mémoire, comportements répétitifs
Les animaux qui ont reçu le microbiote de souris nourries au gras ont eu des changements dans leur comportement : une augmentation de l'anxiété, des problèmes de mémoire et des comportements répétitifs. Il y avait aussi des effets négatifs sur leur santé : une augmentation de la perméabilité intestinale et de marqueurs de l'inflammation ainsi que des signes d'inflammation du cerveau qui pourraient avoir contribué aux changements de comportement.
Cet article suggère donc que les régimes riches en graisses altèrent la santé du cerveau : des changements induits par l'alimentation dans la flore intestinale suffisent à détériorer la fonction cérébrale en absence d'obésité. La composition du microbiote intestinal influence donc les comportements de l'individu. Le métabolisme microbien de l'intestin produit de l'histamine et d'autres médiateurs neuro-actifs qui pourraient stimuler le système nerveux local. L'axe intestincerveau est donc une cible potentielle pour imaginer de nouvelles interventions thérapeutiques contre des maladies psychiatriques.
La flore intestinale (ou microbiote intestinal) compte à peu près 100.000 milliards de bactéries, correspondant à environ 1.000 espèces. Ces micro-organismes participent à différentes fonctions biologiques : la digestion, la croissance, l'inflammation, l'immunité, la protection contre les pathogènes. Or, des modifications de la flore intestinale semblent impliquées dans certaines maladies, y compris des problèmes neuropsychiatriques.
Par exemple, des probiotiques pris oralement, censés agir sur la composition de la flore intestinale, peuvent diminuer l'anxiété. De plus, la prévalence des maladies mentales, comme la dépression et la démence, augmente avec l'obésité. Des études ont montré des déficits dans l'apprentissage, la mémoire, la fonction exécutive, chez des personnes obèses par rapport à des patients non-obèses. Les régimes modernes, riches en graisses et sucres, favorisent des altérations dans le microbiome intestinal.
Des chercheurs de l'université de l'Etat de Louisiane ont donc voulu savoir si le microbiome lié à l'obésité modifiait le comportement et la cognition, même en l'absence d'obésité chez l'individu. Pour cela, ils ont utilisé des souris adultes nonobèses qui suivaient un régime normal, mais à qui ils ont transplanté le microbiote intestinal de souris qui avaient été nourries avec un régime riche en graisses ou un régime témoin. Leurs résultats paraissent dans Biological Psychiatry.
Anxiété, problèmes de mémoire, comportements répétitifs
Les animaux qui ont reçu le microbiote de souris nourries au gras ont eu des changements dans leur comportement : une augmentation de l'anxiété, des problèmes de mémoire et des comportements répétitifs. Il y avait aussi des effets négatifs sur leur santé : une augmentation de la perméabilité intestinale et de marqueurs de l'inflammation ainsi que des signes d'inflammation du cerveau qui pourraient avoir contribué aux changements de comportement.
Cet article suggère donc que les régimes riches en graisses altèrent la santé du cerveau : des changements induits par l'alimentation dans la flore intestinale suffisent à détériorer la fonction cérébrale en absence d'obésité. La composition du microbiote intestinal influence donc les comportements de l'individu. Le métabolisme microbien de l'intestin produit de l'histamine et d'autres médiateurs neuro-actifs qui pourraient stimuler le système nerveux local. L'axe intestincerveau est donc une cible potentielle pour imaginer de nouvelles interventions thérapeutiques contre des maladies psychiatriques.


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