Très convoité par les pilleurs de toutes parts, le patrimoine culturel algérien est très riche et constitue un vivier très important de sites archéologiques, objets d'arts et monuments historiques qui nécessitent néanmoins une lutte sans merci contre les trafiquants qui ne cessent d'adopter de nouvelles techniques et procédés dans un cadre structuré de criminalité organisée. Très convoité par les pilleurs de toutes parts, le patrimoine culturel algérien est très riche et constitue un vivier très important de sites archéologiques, objets d'arts et monuments historiques qui nécessitent néanmoins une lutte sans merci contre les trafiquants qui ne cessent d'adopter de nouvelles techniques et procédés dans un cadre structuré de criminalité organisée. En 2014, et dans le cadre de l'exécution des missions qui leur sont confiées, à savoir la préservation des biens culturels, contre toutes tentatives de détérioration, de destruction ou de vol, les unités de la Gendarmerie nationale, en collaboration avec les Cellules de lutte contre les atteintes aux biens culturels ont traité en 2014 plus de 55 affaires, a-t-on appris auprès de la cellule de communication du Commandement de la GN. Ces opérations ont conduit à l'arrestation de 58 personnes et la saisie de 7230 pièces archéologiques dont 51 falsifiées, toutes remises aux directions de la culture territorialement compétentes. On compte également la découverte de 34 sites archéologiques qui ont été portés à la connaissance des autorités concernées. En revanche, les chiffres de dix ans de lutte sont beaucoup plus importants. Le bilan de la Gendarmerie nationale établi entre 2005 et 2015 fait état de la saisie à ce sujet de la saisie de 22.535 pièces archéologiques et l'arrestation de 450 personnes impliquées dans les affaires de pillage et de contrebande. Durant cette décennie, les gendarmes ont traité 272 affaires et découvert 144 nouveaux sites dans plusieurs wilayas du pays. L'analyse de ces statistiques fait ressortir que la vente illégale des objets archéologiques (vente par internet, contrebande et escroquerie) représente l'activité la plus importante des réseaux organisés dans ce trafic avec un taux qui dépasse 32% de l'ensemble de l'activité enregistrée. D'autre part, et par régions, c'est l'est du pays qui reste le plus convoité par les contrebandiers puisque les unités de la Gendarmerie nationale y ont enregistré le nombre le plus élevé en matière de constatation des infractions liées à l'atteinte aux biens culturels, ave 312 procès-verbaux, soit un taux de 69% du nombre global de l'ensemble des affaires traitées. Les numismatiques (pièces de monnaies et médailles antiques) représentent les biens culturels les plus prisés par les trafiquants et représentent 93% des objets saisis, du fait de la facilité avec laquelle ils peuvent être transportés, dissimulés et écoulés sur le marché. Cette importante activité en matière d'atteinte aux biens culturels à l'est du pays peut être expliquée, estime la GN, par la richesse patrimoniale dans cette région et la présence des bandes organisées spécialisées dans cette criminalité. Il faut dire que la Gendarmerie nationale a toujours été consciente de l'intérêt que représente ce patrimoine pour un pays comme le nôtre. Son Commandement a procédé dans le cadre du développement de ses unités, à la mise en place d'un dispositif spécialisé chargé de la lutte contre cette forme de criminalité. Ce dispositif est composé de Cellules régionales de lutte contre les atteintes aux biens culturels, qui sont un moyen de soutien aux unités territoriales dans le domaine de la recherche et de la constatation des infractions liées à cette forme de criminalité. Ainsi, et selon un communiqué de presse de la cellule de communication de la GN, des cellules ont été crées et sont implantées à présent au niveau d'Oran, Ouargla, Constantine et Tamanrasset. Les missions de la cellule de protection du patrimoine culturel Celle-ci est d'abord sollicitée pour « soutenir et apporter l'assistance technique nécessaire » dans le domaine de la protection et la répression des infractions liées à l'atteinte aux biens culturels. Mais pas uniquement puisque ses éléments sont chargés de « rechercher et constater » les délits liés au patrimoine culturel, « d'inventorier » les biens culturels dans le territoire de compétence, « d'accompagner » les touristes et « d'établir des relations » avec les gestionnaires du patrimoine culturel. En outre, ils sont appelés à « participer » aux séminaires liés à la protection du patrimoine culturel et à « organiser » des campagnes de « sensibilisation » au profit de la société civile sur la « valeur » et « l'importance » du patrimoine archéologique. En 2014, et dans le cadre de l'exécution des missions qui leur sont confiées, à savoir la préservation des biens culturels, contre toutes tentatives de détérioration, de destruction ou de vol, les unités de la Gendarmerie nationale, en collaboration avec les Cellules de lutte contre les atteintes aux biens culturels ont traité en 2014 plus de 55 affaires, a-t-on appris auprès de la cellule de communication du Commandement de la GN. Ces opérations ont conduit à l'arrestation de 58 personnes et la saisie de 7230 pièces archéologiques dont 51 falsifiées, toutes remises aux directions de la culture territorialement compétentes. On compte également la découverte de 34 sites archéologiques qui ont été portés à la connaissance des autorités concernées. En revanche, les chiffres de dix ans de lutte sont beaucoup plus importants. Le bilan de la Gendarmerie nationale établi entre 2005 et 2015 fait état de la saisie à ce sujet de la saisie de 22.535 pièces archéologiques et l'arrestation de 450 personnes impliquées dans les affaires de pillage et de contrebande. Durant cette décennie, les gendarmes ont traité 272 affaires et découvert 144 nouveaux sites dans plusieurs wilayas du pays. L'analyse de ces statistiques fait ressortir que la vente illégale des objets archéologiques (vente par internet, contrebande et escroquerie) représente l'activité la plus importante des réseaux organisés dans ce trafic avec un taux qui dépasse 32% de l'ensemble de l'activité enregistrée. D'autre part, et par régions, c'est l'est du pays qui reste le plus convoité par les contrebandiers puisque les unités de la Gendarmerie nationale y ont enregistré le nombre le plus élevé en matière de constatation des infractions liées à l'atteinte aux biens culturels, ave 312 procès-verbaux, soit un taux de 69% du nombre global de l'ensemble des affaires traitées. Les numismatiques (pièces de monnaies et médailles antiques) représentent les biens culturels les plus prisés par les trafiquants et représentent 93% des objets saisis, du fait de la facilité avec laquelle ils peuvent être transportés, dissimulés et écoulés sur le marché. Cette importante activité en matière d'atteinte aux biens culturels à l'est du pays peut être expliquée, estime la GN, par la richesse patrimoniale dans cette région et la présence des bandes organisées spécialisées dans cette criminalité. Il faut dire que la Gendarmerie nationale a toujours été consciente de l'intérêt que représente ce patrimoine pour un pays comme le nôtre. Son Commandement a procédé dans le cadre du développement de ses unités, à la mise en place d'un dispositif spécialisé chargé de la lutte contre cette forme de criminalité. Ce dispositif est composé de Cellules régionales de lutte contre les atteintes aux biens culturels, qui sont un moyen de soutien aux unités territoriales dans le domaine de la recherche et de la constatation des infractions liées à cette forme de criminalité. Ainsi, et selon un communiqué de presse de la cellule de communication de la GN, des cellules ont été crées et sont implantées à présent au niveau d'Oran, Ouargla, Constantine et Tamanrasset. Les missions de la cellule de protection du patrimoine culturel Celle-ci est d'abord sollicitée pour « soutenir et apporter l'assistance technique nécessaire » dans le domaine de la protection et la répression des infractions liées à l'atteinte aux biens culturels. Mais pas uniquement puisque ses éléments sont chargés de « rechercher et constater » les délits liés au patrimoine culturel, « d'inventorier » les biens culturels dans le territoire de compétence, « d'accompagner » les touristes et « d'établir des relations » avec les gestionnaires du patrimoine culturel. En outre, ils sont appelés à « participer » aux séminaires liés à la protection du patrimoine culturel et à « organiser » des campagnes de « sensibilisation » au profit de la société civile sur la « valeur » et « l'importance » du patrimoine archéologique.