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Au nom des traditions...
"Moi Nojoom, 10 ans, divorcée" présenté au Fiofa
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2015

La compétition des films de différentes catégories de cette huitième édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA) touche à sa fin.
La compétition des films de différentes catégories de cette huitième édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA) touche à sa fin.
La journée du vendredi a été marquée par la projection de pas moins de trois documentaires en clôture de la compétition de cette catégorie. Et dans la catégorie du long métrage, le cinéma yéménite a été à l'honneur avec "Moi Nojoom, 10 ans, divorcée". Le film décrypte l'enchaînement des faits et croyances qui conduisent une fillette de dix ans, aux grands yeux bruns espiègles et curieux, à être battue et violée au nom des traditions aussi ancestrales qu'obscurantistes.
Son « mariage » a été conclu en cinq minutes après l'échange d'une poignée de billets devant un imam vénal. La dot sert à payer les dettes d'un père pauvre, ignorant et prisonnier de traditions tribales. Il n'arrive pas à faire vivre sa famille à Sanaa après avoir fui son village, victime d'une vendetta « d'honneur » pesant sur une autre de ses filles. Le rôle de Nojoom est interprété par Reham Mohammed. Ce film tourné au Yémen parle du combat d'une petite fille contre le mariage forcé. Selon l'Unicef, le sort de Nojoud-Nojoom est celui d'une jeune fille sur sept au Yémen, qui se retrouve mariée avant 15 ans.
Avant 18 ans, le ratio augmente à une sur trois, et à une sur deux dans les familles les plus pauvres, souligne la délégation de l'Union européenne au Yémen, qui soutient la diffusion du film. Au passage, le film aborde aussi la question des jeunes garçons du Yémen, le pays arabe le plus pauvre, envoyés pour travailler et être exploités dans de riches familles du Golfe. Dans le film, le prénom de la fillette, Nojoud, qui veut dire « se cacher », est devenu Nojoom, l'étoile. Note d'espoir dans le noir quotidien de l'héroïne, que la lumineuse beauté des paysages yéménites filmés par la réalisatrice ne parvient pas à éclairer.
Comme pré-cité, la matinée a été marquée par la projection de trois films documentaires à la cinémathèque Ouarsenis, en clôture de la compétition de cette catégorie d'oeuvres, au titre de la 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), qui a pris fin hier soir. Le documentaire "Femme 10949" de la réalisatrice algérienne Nassima Guessoum relate l'histoire de la moudjahida Nassiba Heblal, son parcours politique et militant, la torture qu'elle a subie de la part du colonisateur français et ses cinq ans de souffrances en prison.
La réalisatrice résidant en France, diplômée d'histoire à l'université de Sorbonne (France), met en exergue la vie quotidienne de cette moudjahida décédée le 13 mai 2013. Lors du débat qui a suivi la projection, Nassima Guessoum a déclaré : "J'ai laissé cette moudjahida raconter son parcours révolutionnaire en toute liberté et j'ai tenté de montrer la grandeur de l'histoire de la Révolution algérienne d'une manière différente à celle enseignée à l'université, lue ou vue dans d'autres oeuvres artistiques."
Des messages sur la cruauté de l'exil et du terrorisme
Le documentaire "Lettres de Yarmouk" du metteur en scène palestinien Rachid El Mechharaoui aborde, en une heure, le quotidien des réfugiés palestiniens au camp de Yarmouk, en Syrie.
Cette oeuvre cinématographique décrit la souffrance d'enfants de ce camp qui désirent retourner en Palestine, leur patience et endurance en exil et leurs aspirations à une vie meilleure comme d'autres enfants dans le monde. Le film documentaire "Noun", de l'Irakienne Aida Techlibakr, dépeint dans ses dernières séquences, l'angoisse, la souffrance psychique d'enfants de l'Irak ayant subi, avec leurs familles chrétiennes, l'exil imposé par la sinistre organisation terroriste "Daesh" qui a accaparé leurs biens.
La réalisatrice de ce documentaire reproduit, en 25 minutes, des massacres commis à l'encontre des chrétiens irakiens depuis 1800 et les séquelles de l'injustice et de l'exil, tout en affirmant que la religion musulmane est innocente de ces agissements et que chaque Irakien honnête et noble dénonce le sectarisme et aime la cohabitation et la paix. La compétition des films documentaires au titre du FIOFA a mis en lice 12 oeuvres de six pays supervisés par le réalisateur algérien, Noureddine Adnani.
La journée du vendredi a été marquée par la projection de pas moins de trois documentaires en clôture de la compétition de cette catégorie. Et dans la catégorie du long métrage, le cinéma yéménite a été à l'honneur avec "Moi Nojoom, 10 ans, divorcée". Le film décrypte l'enchaînement des faits et croyances qui conduisent une fillette de dix ans, aux grands yeux bruns espiègles et curieux, à être battue et violée au nom des traditions aussi ancestrales qu'obscurantistes.
Son « mariage » a été conclu en cinq minutes après l'échange d'une poignée de billets devant un imam vénal. La dot sert à payer les dettes d'un père pauvre, ignorant et prisonnier de traditions tribales. Il n'arrive pas à faire vivre sa famille à Sanaa après avoir fui son village, victime d'une vendetta « d'honneur » pesant sur une autre de ses filles. Le rôle de Nojoom est interprété par Reham Mohammed. Ce film tourné au Yémen parle du combat d'une petite fille contre le mariage forcé. Selon l'Unicef, le sort de Nojoud-Nojoom est celui d'une jeune fille sur sept au Yémen, qui se retrouve mariée avant 15 ans.
Avant 18 ans, le ratio augmente à une sur trois, et à une sur deux dans les familles les plus pauvres, souligne la délégation de l'Union européenne au Yémen, qui soutient la diffusion du film. Au passage, le film aborde aussi la question des jeunes garçons du Yémen, le pays arabe le plus pauvre, envoyés pour travailler et être exploités dans de riches familles du Golfe. Dans le film, le prénom de la fillette, Nojoud, qui veut dire « se cacher », est devenu Nojoom, l'étoile. Note d'espoir dans le noir quotidien de l'héroïne, que la lumineuse beauté des paysages yéménites filmés par la réalisatrice ne parvient pas à éclairer.
Comme pré-cité, la matinée a été marquée par la projection de trois films documentaires à la cinémathèque Ouarsenis, en clôture de la compétition de cette catégorie d'oeuvres, au titre de la 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), qui a pris fin hier soir. Le documentaire "Femme 10949" de la réalisatrice algérienne Nassima Guessoum relate l'histoire de la moudjahida Nassiba Heblal, son parcours politique et militant, la torture qu'elle a subie de la part du colonisateur français et ses cinq ans de souffrances en prison.
La réalisatrice résidant en France, diplômée d'histoire à l'université de Sorbonne (France), met en exergue la vie quotidienne de cette moudjahida décédée le 13 mai 2013. Lors du débat qui a suivi la projection, Nassima Guessoum a déclaré : "J'ai laissé cette moudjahida raconter son parcours révolutionnaire en toute liberté et j'ai tenté de montrer la grandeur de l'histoire de la Révolution algérienne d'une manière différente à celle enseignée à l'université, lue ou vue dans d'autres oeuvres artistiques."
Des messages sur la cruauté de l'exil et du terrorisme
Le documentaire "Lettres de Yarmouk" du metteur en scène palestinien Rachid El Mechharaoui aborde, en une heure, le quotidien des réfugiés palestiniens au camp de Yarmouk, en Syrie.
Cette oeuvre cinématographique décrit la souffrance d'enfants de ce camp qui désirent retourner en Palestine, leur patience et endurance en exil et leurs aspirations à une vie meilleure comme d'autres enfants dans le monde. Le film documentaire "Noun", de l'Irakienne Aida Techlibakr, dépeint dans ses dernières séquences, l'angoisse, la souffrance psychique d'enfants de l'Irak ayant subi, avec leurs familles chrétiennes, l'exil imposé par la sinistre organisation terroriste "Daesh" qui a accaparé leurs biens.
La réalisatrice de ce documentaire reproduit, en 25 minutes, des massacres commis à l'encontre des chrétiens irakiens depuis 1800 et les séquelles de l'injustice et de l'exil, tout en affirmant que la religion musulmane est innocente de ces agissements et que chaque Irakien honnête et noble dénonce le sectarisme et aime la cohabitation et la paix. La compétition des films documentaires au titre du FIOFA a mis en lice 12 oeuvres de six pays supervisés par le réalisateur algérien, Noureddine Adnani.


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